Profil public

Petit commentaire complémentaire : il ne faut pas oublier que si le fait d'habiter en périphérie de métropole plutôt qu'en intrarocade est parfois subi, ce fait relève également pour certains d'un choix.
En effet, à loyer égal, un logement en intrarocade sera plus petit, souvent sans extérieur, et donc moins confortable. J'ai moi même grandi en périphérie. Habitant désormais en intrarocade, j'assume mon choix : mon loyer ne me permets pas de vivre dans un logement aussi grand et ouvert sur l'extérieur qu'en périphérie (comme certains de mes collègues aux revenus identiques), mais je peux en revanche me déplacer autrement qu'en voiture.
A contrario (c'est une discussion que j'ai souvent avec mes parents, dont le lieu d'habitation périphérique relève d'un choix et non d'un manque de moyens), il serait honnête pour les personnes ayant fait ce même choix d'excentration d'assumer les désagréments du package : temps de transports plus longs, congestion automobile, surcoût carburant... et bientôt ZFE !
En gros : en ce début de XXIème siècle, les contraintes environnementales que l'on connait (réchauffement climatique) ne nous permettent plus d'avoir le beurre et l'argent du beurre, il nous faut désormais choisir et assumer. Et accepter que nous, à travers les collectivités qui nous représentent, n'aidions que ceux qui, pour cause de revenus trop faibles, habitent en périphérie dans des appartements petits et sans extérieur.
Pour les autres : une baisse de confort est inéluctable, via le recentrage sur des appartements moins spacieux (mon cas), ou par l'acceptation des contraintes d'une circulation régie par les ZFE (pour ceux qui décideraient malgré tout de rester habiter en périphérie dans des logements plus agréables qu'ils auraient plus proche des centres-villes, à revenus identiques).

Je suis favorable à une mise en place drastique et rapide de la ZFE. La voiture (même si je possède une voiture de plus de 20 ans et que je serai directement impacté à titre personnel) a vocation à être remplacée en intra rocade par des modes alternatifs, non synonymes de bruits, de particules fines, de congestion, de stress, de surfaces de voiries qui pourraient être rendues aux cycles, piétons, personnes vulnérables (enfants, personnes âgés, PMR...), et évidemment, de changement climatique.

Je suis favorable à une mise en oeuvre rapide et radicale de la ZFE avec mise en oeuvre en parallèle de dispositifs d'accompagnement (multiplication des parkings relais, gratuité des TC comme à Montpellier fin 2023 et probablement Grenoble, aide à la conversion vers le vélo électrique, mise en oeuvre accélérée du réseau REVE, métro...). Il faut être précurseur voire visionnaire dans notre approche : la ville n'est pas le biotope de la voiture individuelle mais des modes doux et des TC. A nous citoyens de faire l'effort (je suis propriétaire d'une 106 des années 1990, je serai directement concerné par la première vague), et aux collectivités de nous y aider en promouvant avec courage des solutions alternatives disruptives.

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En accord avec l'analyse