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Jean-Luc Laplagne
Inscription le 08 / 03 / 2018
Dernières activités de Jean-Luc Laplagne
08 mars 2018
19h45
A ajouté un avis commenté :

Une collaboration entre hôpital public (militaire ou non) et clinique privée, pourquoi pas ?...
Les deux activités coexistent à ce jour et coopèrent déjà.
A chacun ses spécificités, personne ne viendra contester l'expertise de la Fondation privée protestante en matière de maternité.
Mais si un site doit être retenu, c'est celui sur lequel est implanté l'HIA Robert Picqué !
Plus de 25 ha peu construits, avec accès facile par diverses voies pour les patients, personnels de santé, ambulances, et même hélicoptères. Disponibilité des terrains, inestimable avantage en termes fonciers.
Si l'Armée veut (doit, pour raison budgétaire et d'adéquation à ses besoins) réduire la voilure, les terrains occupés sont et restent propriété de l'Etat français, donc ceux des citoyens puisque dans nos conceptions et notre Constitution, le Peuple est souverain.
Le projet BAHIA, tel qu'il est ficelé, est essentiellement contestable, non pour sa dynamique de coopération, mais pour l'ineptie du choix du site de développement du projet (celui de Bagatelle). Ce choix est une insulte au temps présent et surtout à l'avenir, car les patients potentiels de la zone Sud Métropole et cantons proches sont toujours plus nombreux. Cela ce chiffre en dizaines de milliers (très vite plus 10 000 habitants sur Villenave, plus 10 000 sur Bègles, plus 5 ou 6 000 sur Talence, etc...). C'est à cet instant que vous choisissez de réduire le nombre de lits disponibles pour passer de 450 à 350, privilégiant l'ambulatoire mais faisant fi de l'accroissement des populations. C'est à l'instant de cet accroissement remarquable de population qu'on choisit d'abandonner les hectares disponibles pour aller développer BAHIA dans l'espace contraint de la Fondation Bagatelle. Espace qu'il est impossible de desservir correctement (les patients, malades, accidentés ne viendront pas en vélo) par des véhicules ambulanciers comme particuliers. Espace contraint qui pour permettre le financement de la nouvelle réalisation ne trouve rien de mieux que de se contraindre un peu plus en s'auto amputant, vendant à la COGEDIM une importante part de la superficie qu'il occupe !... Au passage on déboise à tout va, peu concerné par les idées écologiques qui traversent notre espace contemporain.
Compensé me dit-on...
C'est quoi compenser ? Couper, débiter, des arbres centenaires et les remplacer plus loin par d'autres arbres qui ne sont que brindilles et dont il n'est en rien assuré qu'ils deviennent un jour centenaires. En tout état de cause, si cela arrive, il y faudra cent ans !
Mon avis est donc négatif et cela pour la raison essentielle du choix d'implantation du groupement BAHIA.
Quant à la remise aux normes des bâtiments, la rénovation, ou des constructions nouvelles, cela aura un coût moindre sur le site de Robert Picqué, très largement non construit à ce jour. Choisir le site de Robert Picqué c'est choisir l'Avenir, un meilleur accès à l'offre de santé pour les habitants anciens et nombreux nouveaux, un meilleur accès routier (plus proche de la rocade), de meilleurs flux, un meilleur stationnement des véhicules, moins de nuisances pour les riverains, et tout ça à moindre coût.
S'il vous plait, révisez votre position et n'insultez pas l'Avenir par une décision inepte !

Sur

08 mars 2018
18h32
a rejoint la communauté
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Renouvellement urbain du secteur Prévert-Le Moura dans le quartier de l’Avenir à Bassens (concertation non-règlementaire en phase opérationnelle)
Non-réglementée simplifiée