Profil public

Mettre en place des Règlements d’eau (et déclinaisons opérationnelles associées) pour partager et contrôler au mieux l’utilisation de la ressource en eau, dès l’amont, afin de limiter l’assec des cours d’eau en aval, aux périodes les plus difficiles pour la faune et la flore. Redonner à la rivière son espace de liberté, limitant l’incision de son lit et reconnectant le cours d’eau avec les zones humides associées.

Nécessité de mise en œuvre d’une gestion des espèces végétales ou animales invasives à une échelle globalisée sur l’ensemble des cours d’eau (amont/aval), afin d’obtenir de réels résultats écologiques, au travers de : - la mutualisation des moyens entre les divers organismes et acteurs du territoire susceptibles d’agir dans ce domaine ; - la sensibilisation des riverains, particuliers comme professionnels, pour que les espèces problématiques ne soient plus utilisées dans les jardins, parcs, etc., en particulier à proximité des cours d’eau. D’une manière plus générale, profiter des initiatives de restauration de milieux naturels déjà engagées pour définir une stratégie d’actions permettant d’en augmenter le bénéfice, à plus grande échelle. Étudier la possibilité de définir des espaces prioritaires de compensation, permettant de cibler les actions de restauration dont sont redevables les aménageurs, au titre de leurs obligations règlementaires.

Favoriser les initiatives locales relatives à la remise en eau des zones humides, annexes des cours d’eau du bassin versant de la Jalle, sur des secteurs à enjeux écologiques (hors zones d’habitation et d’activités économiques), par exemple via des interventions ponctuelles sur les digues. Il s’agirait donc de récréer des zones d’expansion de crue, permettant aux zones humides de jouer leur rôle de rétention d’eau, limitant les risques d’inondation en aval. Bien que locales, ces initiatives pourraient s’inscrire dans une démarche globale, à l’échelle du bassin versant, portée par Bordeaux Métropole, en lien avec les acteurs concernés.