Profil public
Nous avons pu observer que la mare située sur le campus de Talence n'apparait pas sur le plan de zonage de Talence en zone humide potentielle. Alors qu'elle apparait à la page 380 du dossier de participation et sur le site métropolitain :
https://opendata.bordeaux-metropole.fr/explore/dataset/ec_zone_humide_s/...
Après vérification, d'autres zones proches ont aussi été oubliées, s'agissant d'un apport de la 11ème modification, d'une obligation nationale, nous prions le/la commissaire enquêteur, par conséquent de bien vouloir apporter au projet de modification du PLUI les amendements suivants :
La bourse ou la ville ! On peut se demander quel est le pouvoir de la finance sur la construction de notre métropole. Beaucoup de bureaux, de logements semblent avoir été construits et continueront peut-être en étant vus comme des placements ou des rentes alors qu'il s'agit de lieux de vie. Construits trop vite, pourquoi voit-on encore des logements construits sans être associés à des bureaux, des activités, sans être traversant, sans logique par rapport au changement du climat. Cette urbanisation n'est pas durable et il faut hâter la future révision du PLU et commencer dès maintenant à bifurquer pour développer un vrai esprit pour habiter autrement en donnant plus de pouvoirs aux citoyens. Nous demandons donc à ce que soit organiser des réunions dans toutes les communes sur une remise en perspective de la vie en commun. Peut-on exercer une vie démocratique dans des villes si grandes, déconstruire des certitudes : une ville dense n'est pas forcément une ville verte, une ville verte est une ville avec une empreinte environnementale minimale, la métropole doit elle poursuivre ses efforts d'attractivité ou au contraire décélérer non pas pour régresser mais pour prendre le temps de réfléchir à son développement, laisser la place aux villes moyennes voisines sans aspirer les forces actives, productives, créatives des territoires environnant. Bien sûr il faudrait un grand plan au niveau national pour développer les villes moyennes. M. Bihouix, défendant le concept de ville stationnaire viendra prochainement à Bordeaux, on ne saurait conseiller élus, techniciens, habitants de se rendre à la conférence.
En grossissant trop et trop vite, car soumis aux certitudes de trop peu de personnes, la métropole pourrait comme c'est déjà le cas à l'étranger pour les métropoles trop chaudes, trop grande, devenir un repoussoir et aucune communication n'en fera un paradis sur terre avec des aléas qui se multiplient. Qui viendra encore s'installer dans une agglomération avec des canicules à répétition, un air vicié par les incendies d'été ou les brulages des vignes en hiver, pour des maisons ou appartements sur des sols instables. Faut-il encore construire des logements neufs, faut-il simplement construire ailleurs hors métropole. On ne saurait trop conseiller la lecture de l'étude suivante :
https://asteres.fr/etude/le-logement-en-france-une-penurie-nationale-mod...
On l'on apprend que la pénurie de logements n'est pas aussi inquiétante en Aquitaine, il s'agit surtout de réfléchir où l'on veut construire. Est-ce qu'une métropole peut réfléchir à sa démétropolisation ? Nous souhaitons que l'enquête publique puisse proposer de nouveaux moments de réflexion pour les futures révisions ou modifications, en mettent en place une conférence citoyenne par exemple, avec des habitants tirés au sort sur le devenir de notre métropole.
Nous partons du constat que les différentes crises passées, Covid, chaleur estivale... ont démontré que notre métropole est fragile, inadaptée à surmonter ces crises. Les logements créés ne sont pas adaptés non plus, trop exigües, mal ventilés, trop chers...Les espaces verts, les jardins partagés, la vue sur les arbres ont été plus que salvateurs. POur cela nous demandons que l'enquête publique puisse signaler le besoin d'utiliser de nouveaux indicateurs pour mesure l'habitabilité des communes. Comme le nombre de m2 en jardins partagés par habitant par commune, le nombre de m2 artificialisés par an par rapport à la superficie communale. Des indicateurs sont à créer pour mesurer la sensation de bien être, la densité telle qu'elle est vécue. De nombreux sites permettent de suivre les enjeux pour sa commune comme : https://territoiresaufutur.org/ ou https://meteofrance.com/climadiag-commune
On voit bien que la problématique est de s'adapter à Bordeaux aux chaleurs d'été, au retrait, gonflement des argiles...
Nous ne pouvons pas tout demander aux élus, des emplois, sanctuariser tous les espaces...des aménagements, ils font face à de nombreuses injonctions contradictoires de leurs habitants.
Pour Talence, nous demandons simplement d'inscrire dans cette 11ème modification les engagements de la campagne électorale : par la création d'espaces réservés (superstructure ou servitudes de localisation) pour les forêts urbaines, par des plantations à réaliser pour la végétalisation et les 10ha de nouveaux espaces verts promis, la protection renforcée des jardins partagés notamment les jardins de Raba. Enfin lors de la réunion publique d'Octobre 2021 concernant un projet immobilier sur le site du collège de Notre Dame de Sévigné, il nous a été promis par les élus "une protection de la zone accolée au terrain" sur l'espace vert restant réservé aux activités des collégiens et qui maintient aussi un ilot de fraicheur et un sol perméable. La modification apportée ne respecte pas cet engagement puisque les constructions seront possibles. Nous demandons le respect de la parole donnée. plusieurs centaines d'habitants ont signé une pétition en ligne pour demander le maintient d'espace vert au sein du collège, pour les enfants. Il faut protéger l'espace restant en sanctuarisant l'espace vert restant de toute construction. La modification permettant le maintien du parking sur la même zone, parking utilisé par des voitures ventouses en centre-ville apparait en décalage avec les objectifs de la 11ème modification
IL faudrait aussi permettre à chaque habitant d'avoir accès à la connaissance de la biodiversité de sa commune pour la protéger et conserver le maillage des espaces verts entre eux par les haies, les linéaires... En réalisant pour chaque commuen avec les habitants des Atlas communaux de biodiversité. On protège ce que l'on aime et on aime ce que l'on connait.