Mise en compatibilité du PLU pour le projet BAHIA, sur le site de Bagatelle à Talence : concertation préalable

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+["J'étais hier soir à la réunion publique organisée à Talence.\n\nJ'ai été particulièrement choquée par deux affirmations :\n\nAlors que l'offre de soin devrait être améliorée du fait du rapprochement des deux structures (c'est ce dont on essaie de nous convaincre), nous apprenons hier soir que la capacité Bahia sera diminuée de 100 lits... Elle passera de 450 (Robert Picqué + Bagatelle aujourd'hui) à 350 !!!\nAlors que la densification de la population est particulièrement intense sur ce territoire, en particulier à Villenave d'Ornon et Bègles (plus de 10000 nouveaux habitants dans ce secteur à moyen terme), cette perte en capacité d'hospitalisation ne peut que nous inquiéter. On nous parle d'ambulatoire, de soins à domicile plébiscités par les patients... ??? Avons nous été consulté sur ce sujet ? Non. Cette opération démontre le désengagement de l'état en matière de santé publique. Je ne l'accepte pas.\nL’État a investi au début des années 2000 dans un équipement très performant à Robert Picqué pour assurer un meilleur accueil des urgences. Dimensionné pour accueillir 11000 urgences par an (déjà l'état et ses représentants n'étaient pas très clairvoyants), il doit aujourd'hui faire face à plus de 20000 urgences par an. La solution qui nous est proposée, consiste en la suppression pure et simple de cet équipement (dont on aimerai bien savoir combien de millions d'euros d'argent public il a coûté à l'époque?) au bénéfice de la construction d'un nouvel équipement sur le site de Bagatelle (coût total de l'opération, 90 millions d'euros). Ce gaspillage d'argent public ne peut pas être accepté par les citoyens que nous sommes. La structure de Robert Picqué peut encore être utilisé, elle est considérée comme l'une des plus performantes en terme d'équipements techniques de l'agglomération bordelaise, il conviendrait seulement d'en augmenter la capacité d'accueil, ce qui paraît tout à fait possible compte tenu de l'espace disponible sur le site de Robert Picqué (plus de 20 hectares).\n\nC'est l'option, qui étonnamment n'a pas été étudiée, qui semble la plus satisfaisante en terme de maintien d'un service public efficace de santé dans le sud de l'agglomération bordelaise.\n\nSelon les explications qui nous ont été communiquées, deux options ont été envisagées :\n\nle déplacement de l'ensemble des équipements de Bagatelle sur le site de Robert Picqué : trop onéreux (on nous dit plus de 200 millions d'eurons),\nle déplacement de l'ensemble des équipements de Robert Picqué sur le site de Bagatelle.\n\nC'est cette deuxième option qui a été choisie, sans consultation citoyenne. Elle présente de nombreux inconvénients, espace contraint qui occasionnera des problèmes considérables de circulation en particulier sur la route de Toulouse (vont s'ajouter au déplacements inhérents à l'activité d'un hôpital, ceux des habitants des 240 nouveaux logements qui seront construits en bordure de la route de Toulouse, sur une parcelle que Bagatelle a dû vendre à un promoteur pour pouvoir réaliser l'opération Bahia) , et de stationnement (qui deviendra payant) dans les quartiers environnants. (A noter, qu'on nous parle de 1400 salariés sur le site, et de l'offre de 700 places de stationnement pour accueillir, salariés, patients, consultation, visiteurs...). Sur le sujet de la circulation et du stationnement, les indications et prévisions présentées par les représentants de la métropole, de la ville de Talence et de Bagatelle n'ont pas été du tout convaincants, voire inquiétants, lorsqu'un élu de Talence a expliqué que ces questions seraient vues plus tard, dans un autre cadre de concertation (sic)...\n\nUne troisième option est possible, et c'est celle pour laquelle je souhaiterai qu'une étude soit présentée. Les habitants de ce territoire ont l’habitude de la coexistence de ces deux structures, distantes de quelques centaines de mètre. Ils apprécient, l'une et l'autre, à la fois pour la qualité des soins qui sont dispensés, pour l’accueil des professionnels de santé qui y travaillent. \n\nLe désengagement du ministère de la défense (dans les choix qu'il opère s'agissant de ses propres services de santé) n'implique pas nécessairement un désengagement total de l’État. L'opération Bahia 1 peut être réalisée sur le site de Bagatelle, et l'opération Bahia 2 sur le site de Robert Picqué. Dans ces conditions, la modification du PLU proposée devient sans objet.\n\nCette troisième option a de nombreux avantages :\n\nLe maintien d'un équipement de qualité sur Robert Picqué,\nla distribution des problématiques de circulation et de stationnement sur deux espaces, et donc plus de fluidité,\nl’accessibilité aux urgences depuis la rocade plus facile vers Robert Picqué (plus proche et qui de plus dispose d'un Héliport),\nune coopération renforcée entre l’État et la fondation Bagatelle, garante du maintien d'un pôle de santé publique dans le sud de l'agglomération bordelaise, et confortant le positionnement de la fondation Bagatelle dans l'offre de santé (entre autres la maternité, le dispensaire),\nla disponibilité d'un foncier pour palier aux nouvelles constructions, agrandissements qui pourraient s'avérer nécessaires dans le futur (à Robert Picqué), \nle maintien et des créations d'emploi sur les deux communes, \ndes mutualisations indispensables,\nl'amortissement d'un équipement récent et de qualité (le bâtiment des urgences de Robert Picqué).\n\nDe toute évidence, une véritable concertation sur l'ensemble de ce projet avec des présentations chiffrées de toutes les options possibles, des projections à court, moyen et long terme des besoins sur ce territoire paraissent indispensables avant que les élu-es de la métropole ne prennent quelques décisions que ce soit sur ce sujet. "]

+["J'étais hier soir à la réunion publique organisée à Talence.\n\nJ'ai été particulièrement choquée par deux affirmations :\n\nAlors que l'offre de soin devrait être améliorée du fait du rapprochement des deux structures (c'est ce dont on essaie de nous convaincre), nous apprenons hier soir que la capacité Bahia sera diminuée de 100 lits... Elle passera de 450 (Robert Picqué + Bagatelle aujourd'hui) à 350 !!!\nAlors que la densification de la population est particulièrement intense sur ce territoire, en particulier à Villenave d'Ornon et Bègles (plus de 10000 nouveaux habitants dans ce secteur à moyen terme), cette perte en capacité d'hospitalisation ne peut que nous inquiéter. On nous parle d'ambulatoire, de soins à domicile plébiscités par les patients... ??? Avons nous été consulté sur ce sujet ? Non. Cette opération démontre le désengagement de l'état en matière de santé publique. Je ne l'accepte pas.\nL’État a investi au début des années 2000 dans un équipement très performant à Robert Picqué pour assurer un meilleur accueil des urgences. Dimensionné pour accueillir 11000 urgences par an (déjà l'état et ses représentants n'étaient pas très clairvoyants), il doit aujourd'hui faire face à plus de 20000 urgences par an. La solution qui nous est proposée, consiste en la suppression pure et simple de cet équipement (dont on aimerai bien savoir combien de millions d'euros d'argent public il a coûté à l'époque?) au bénéfice de la construction d'un nouvel équipement sur le site de Bagatelle (coût total de l'opération, 90 millions d'euros). Ce gaspillage d'argent public ne peut pas être accepté par les citoyens que nous sommes. La structure de Robert Picqué peut encore être utilisé, elle est considérée comme l'une des plus performantes en terme d'équipements techniques de l'agglomération bordelaise, il conviendrait seulement d'en augmenter la capacité d'accueil, ce qui paraît tout à fait possible compte tenu de l'espace disponible sur le site de Robert Picqué (plus de 20 hectares).\n\nC'est l'option, qui étonnamment n'a pas été étudiée, qui semble la plus satisfaisante en terme de maintien d'un service public efficace de santé dans le sud de l'agglomération bordelaise.\n\nSelon les explications qui nous ont été communiquées, deux options ont été envisagées :\n\nle déplacement de l'ensemble des équipements de Bagatelle sur le site de Robert Picqué : trop onéreux (on nous dit plus de 200 millions d'eurons),\nle déplacement de l'ensemble des équipements de Robert Picqué sur le site de Bagatelle.\n\nC'est cette deuxième option qui a été choisie, sans consultation citoyenne. Elle présente de nombreux inconvénients, espace contraint qui occasionnera des problèmes considérables de circulation en particulier sur la route de Toulouse (vont s'ajouter au déplacements inhérents à l'activité d'un hôpital, ceux des habitants des 240 nouveaux logements qui seront construits en bordure de la route de Toulouse, sur une parcelle que Bagatelle a dû vendre à un promoteur pour pouvoir réaliser l'opération Bahia) , et de stationnement (qui deviendra payant) dans les quartiers environnants. (A noter, qu'on nous parle de 1400 salariés sur le site, et de l'offre de 700 places de stationnement pour accueillir, salariés, patients, consultation, visiteurs...). Sur le sujet de la circulation et du stationnement, les indications et prévisions présentées par les représentants de la métropole, de la ville de Talence et de Bagatelle n'ont pas été du tout convaincants, voire inquiétants, lorsqu'un élu de Talence a expliqué que ces questions seraient vues plus tard, dans un autre cadre de concertation (sic)...\n\nUne troisième option est possible, et c'est celle pour laquelle je souhaiterai qu'une étude soit présentée. Les habitants de ce territoire ont l’habitude de la coexistence de ces deux structures, distantes de quelques centaines de mètre. Ils apprécient, l'une et l'autre, à la fois pour la qualité des soins qui sont dispensés, pour l’accueil des professionnels de santé qui y travaillent. \n\nLe désengagement du ministère de la défense (dans les choix qu'il opère s'agissant de ses propres services de santé) n'implique pas nécessairement un désengagement total de l’État. L'opération Bahia 1 peut être réalisée sur le site de Bagatelle, et l'opération Bahia 2 sur le site de Robert Picqué. Dans ces conditions, la modification du PLU proposée devient sans objet.\n\nCette troisième option a de nombreux avantages :\n\nLe maintien d'un équipement de qualité sur Robert Picqué,\nla distribution des problématiques de circulation et de stationnement sur deux espaces, et donc plus de fluidité,\nl’accessibilité aux urgences depuis la rocade plus facile vers Robert Picqué (plus proche et qui de plus dispose d'un Héliport),\nune coopération renforcée entre l’État et la fondation Bagatelle, garante du maintien d'un pôle de santé publique dans le sud de l'agglomération bordelaise, et confortant le positionnement de la fondation Bagatelle dans l'offre de santé (entre autres la maternité, le dispensaire),\nla disponibilité d'un foncier pour palier aux nouvelles constructions, agrandissements qui pourraient s'avérer nécessaires dans le futur (à Robert Picqué), \nle maintien et des créations d'emploi sur les deux communes, \ndes mutualisations indispensables,\nl'amortissement d'un équipement récent et de qualité (le bâtiment des urgences de Robert Picqué).\n\nDe toute évidence, une véritable concertation sur l'ensemble de ce projet avec des présentations chiffrées de toutes les options possibles, des projections à court, moyen et long terme des besoins sur ce territoire paraissent indispensables avant que les élu-es de la métropole ne prennent quelques décisions que ce soit sur ce sujet. 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+["J'étais hier soir à la réunion publique organisée à Talence.\n\nJ'ai été particulièrement choquée par deux affirmations :\n\nAlors que l'offre de soin devrait être améliorée du fait du rapprochement des deux structures (c'est ce dont on essaie de nous convaincre), nous apprenons hier soir que la capacité Bahia sera diminuée de 100 lits... Elle passera de 450 (Robert Picqué + Bagatelle aujourd'hui) à 350 !!!\nAlors que la densification de la population est particulièrement intense sur ce territoire, en particulier à Villenave d'Ornon et Bègles (plus de 10000 nouveaux habitants dans ce secteur à moyen terme), cette perte en capacité d'hospitalisation ne peut que nous inquiéter. On nous parle d'ambulatoire, de soins à domicile plébiscités par les patients... ??? Avons nous été consulté sur ce sujet ? Non. Cette opération démontre le désengagement de l'état en matière de santé publique. Je ne l'accepte pas.\nL’État a investi au début des années 2000 dans un équipement très performant à Robert Picqué pour assurer un meilleur accueil des urgences. Dimensionné pour accueillir 11000 urgences par an (déjà l'état et ses représentants n'étaient pas très clairvoyants), il doit aujourd'hui faire face à plus de 20000 urgences par an. La solution qui nous est proposée, consiste en la suppression pure et simple de cet équipement (dont on aimerai bien savoir combien de millions d'euros d'argent public il a coûté à l'époque?) au bénéfice de la construction d'un nouvel équipement sur le site de Bagatelle (coût total de l'opération, 90 millions d'euros). Ce gaspillage d'argent public ne peut pas être accepté par les citoyens que nous sommes. La structure de Robert Picqué peut encore être utilisé, elle est considérée comme l'une des plus performantes en terme d'équipements techniques de l'agglomération bordelaise, il conviendrait seulement d'en augmenter la capacité d'accueil, ce qui paraît tout à fait possible compte tenu de l'espace disponible sur le site de Robert Picqué (plus de 20 hectares).\n\nC'est l'option, qui étonnamment n'a pas été étudiée, qui semble la plus satisfaisante en terme de maintien d'un service public efficace de santé dans le sud de l'agglomération bordelaise.\n\nSelon les explications qui nous ont été communiquées, deux options ont été envisagées :\n\nle déplacement de l'ensemble des équipements de Bagatelle sur le site de Robert Picqué : trop onéreux (on nous dit plus de 200 millions d'eurons),\nle déplacement de l'ensemble des équipements de Robert Picqué sur le site de Bagatelle.\n\nC'est cette deuxième option qui a été choisie, sans consultation citoyenne. Elle présente de nombreux inconvénients, espace contraint qui occasionnera des problèmes considérables de circulation en particulier sur la route de Toulouse (vont s'ajouter au déplacements inhérents à l'activité d'un hôpital, ceux des habitants des 240 nouveaux logements qui seront construits en bordure de la route de Toulouse, sur une parcelle que Bagatelle a dû vendre à un promoteur pour pouvoir réaliser l'opération Bahia) , et de stationnement (qui deviendra payant) dans les quartiers environnants. (A noter, qu'on nous parle de 1400 salariés sur le site, et de l'offre de 700 places de stationnement pour accueillir, salariés, patients, consultation, visiteurs...). Sur le sujet de la circulation et du stationnement, les indications et prévisions présentées par les représentants de la métropole, de la ville de Talence et de Bagatelle n'ont pas été du tout convaincants, voire inquiétants, lorsqu'un élu de Talence a expliqué que ces questions seraient vues plus tard, dans un autre cadre de concertation (sic)...\n\nUne troisième option est possible, et c'est celle pour laquelle je souhaiterai qu'une étude soit présentée. Les habitants de ce territoire ont l’habitude de la coexistence de ces deux structures, distantes de quelques centaines de mètre. Ils apprécient, l'une et l'autre, à la fois pour la qualité des soins qui sont dispensés, pour l’accueil des professionnels de santé qui y travaillent. \n\nLe désengagement du ministère de la défense (dans les choix qu'il opère s'agissant de ses propres services de santé) n'implique pas nécessairement un désengagement total de l’État. L'opération Bahia 1 peut être réalisée sur le site de Bagatelle, et l'opération Bahia 2 sur le site de Robert Picqué. Dans ces conditions, la modification du PLU proposée devient sans objet.\n\nCette troisième option a de nombreux avantages :\n\nLe maintien d'un équipement de qualité sur Robert Picqué,\nla distribution des problématiques de circulation et de stationnement sur deux espaces, et donc plus de fluidité,\nl’accessibilité aux urgences depuis la rocade plus facile vers Robert Picqué (plus proche et qui de plus dispose d'un Héliport),\nune coopération renforcée entre l’État et la fondation Bagatelle, garante du maintien d'un pôle de santé publique dans le sud de l'agglomération bordelaise, et confortant le positionnement de la fondation Bagatelle dans l'offre de santé (entre autres la maternité, le dispensaire),\nla disponibilité d'un foncier pour palier aux nouvelles constructions, agrandissements qui pourraient s'avérer nécessaires dans le futur (à Robert Picqué), \nle maintien et des créations d'emploi sur les deux communes, \ndes mutualisations indispensables,\nl'amortissement d'un équipement récent et de qualité (le bâtiment des urgences de Robert Picqué).\n\nDe toute évidence, une véritable concertation sur l'ensemble de ce projet avec des présentations chiffrées de toutes les options possibles, des projections à court, moyen et long terme des besoins sur ce territoire paraissent indispensables avant que les élu-es de la métropole ne prennent quelques décisions que ce soit sur ce sujet. 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+["J'étais hier soir à la réunion publique organisée à Talence.\n\nJ'ai été particulièrement choquée par deux affirmations :\n\nAlors que l'offre de soin devrait être améliorée du fait du rapprochement des deux structures (c'est ce dont on essaie de nous convaincre), nous apprenons hier soir que la capacité Bahia sera diminuée de 100 lits... Elle passera de 450 (Robert Picqué + Bagatelle aujourd'hui) à 350 !!!\nAlors que la densification de la population est particulièrement intense sur ce territoire, en particulier à Villenave d'Ornon et Bègles (plus de 10000 nouveaux habitants dans ce secteur à moyen terme), cette perte en capacité d'hospitalisation ne peut que nous inquiéter. On nous parle d'ambulatoire, de soins à domicile plébiscités par les patients... ??? Avons nous été consulté sur ce sujet ? Non. Cette opération démontre le désengagement de l'état en matière de santé publique. Je ne l'accepte pas.\nL’État a investi au début des années 2000 dans un équipement très performant à Robert Picqué pour assurer un meilleur accueil des urgences. Dimensionné pour accueillir 11000 urgences par an (déjà l'état et ses représentants n'étaient pas très clairvoyants), il doit aujourd'hui faire face à plus de 20000 urgences par an. La solution qui nous est proposée, consiste en la suppression pure et simple de cet équipement (dont on aimerai bien savoir combien de millions d'euros d'argent public il a coûté à l'époque?) au bénéfice de la construction d'un nouvel équipement sur le site de Bagatelle (coût total de l'opération, 90 millions d'euros). Ce gaspillage d'argent public ne peut pas être accepté par les citoyens que nous sommes. La structure de Robert Picqué peut encore être utilisé, elle est considérée comme l'une des plus performantes en terme d'équipements techniques de l'agglomération bordelaise, il conviendrait seulement d'en augmenter la capacité d'accueil, ce qui paraît tout à fait possible compte tenu de l'espace disponible sur le site de Robert Picqué (plus de 20 hectares).\n\nC'est l'option, qui étonnamment n'a pas été étudiée, qui semble la plus satisfaisante en terme de maintien d'un service public efficace de santé dans le sud de l'agglomération bordelaise.\n\nSelon les explications qui nous ont été communiquées, deux options ont été envisagées :\n\nle déplacement de l'ensemble des équipements de Bagatelle sur le site de Robert Picqué : trop onéreux (on nous dit plus de 200 millions d'eurons),\nle déplacement de l'ensemble des équipements de Robert Picqué sur le site de Bagatelle.\n\nC'est cette deuxième option qui a été choisie, sans consultation citoyenne. Elle présente de nombreux inconvénients, espace contraint qui occasionnera des problèmes considérables de circulation en particulier sur la route de Toulouse (vont s'ajouter au déplacements inhérents à l'activité d'un hôpital, ceux des habitants des 240 nouveaux logements qui seront construits en bordure de la route de Toulouse, sur une parcelle que Bagatelle a dû vendre à un promoteur pour pouvoir réaliser l'opération Bahia) , et de stationnement (qui deviendra payant) dans les quartiers environnants. (A noter, qu'on nous parle de 1400 salariés sur le site, et de l'offre de 700 places de stationnement pour accueillir, salariés, patients, consultation, visiteurs...). Sur le sujet de la circulation et du stationnement, les indications et prévisions présentées par les représentants de la métropole, de la ville de Talence et de Bagatelle n'ont pas été du tout convaincants, voire inquiétants, lorsqu'un élu de Talence a expliqué que ces questions seraient vues plus tard, dans un autre cadre de concertation (sic)...\n\nUne troisième option est possible, et c'est celle pour laquelle je souhaiterai qu'une étude soit présentée. Les habitants de ce territoire ont l’habitude de la coexistence de ces deux structures, distantes de quelques centaines de mètre. Ils apprécient, l'une et l'autre, à la fois pour la qualité des soins qui sont dispensés, pour l’accueil des professionnels de santé qui y travaillent. \n\nLe désengagement du ministère de la défense (dans les choix qu'il opère s'agissant de ses propres services de santé) n'implique pas nécessairement un désengagement total de l’État. L'opération Bahia 1 peut être réalisée sur le site de Bagatelle, et l'opération Bahia 2 sur le site de Robert Picqué. Dans ces conditions, la modification du PLU proposée devient sans objet.\n\nCette troisième option a de nombreux avantages :\n\nLe maintien d'un équipement de qualité sur Robert Picqué,\nla distribution des problématiques de circulation et de stationnement sur deux espaces, et donc plus de fluidité,\nl’accessibilité aux urgences depuis la rocade plus facile vers Robert Picqué (plus proche et qui de plus dispose d'un Héliport),\nune coopération renforcée entre l’État et la fondation Bagatelle, garante du maintien d'un pôle de santé publique dans le sud de l'agglomération bordelaise, et confortant le positionnement de la fondation Bagatelle dans l'offre de santé (entre autres la maternité, le dispensaire),\nla disponibilité d'un foncier pour palier aux nouvelles constructions, agrandissements qui pourraient s'avérer nécessaires dans le futur (à Robert Picqué), \nle maintien et des créations d'emploi sur les deux communes, \ndes mutualisations indispensables,\nl'amortissement d'un équipement récent et de qualité (le bâtiment des urgences de Robert Picqué).\n\nDe toute évidence, une véritable concertation sur l'ensemble de ce projet avec des présentations chiffrées de toutes les options possibles, des projections à court, moyen et long terme des besoins sur ce territoire paraissent indispensables avant que les élu-es de la métropole ne prennent quelques décisions que ce soit sur ce sujet. 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Version créée le 07/03/2018 22:20