Bus à haut niveau de service (BHNS) entre Bordeaux gare Saint-Jean et Saint-Aubin de Médoc : quel tracé et quelles caractéristiques générales ?

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Changements sur "Le TCHNS : comme pour le tram, un nouveau matériel doit aider à "

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+["Faudrait-il donc investir dans un matériel différentié pour ce BHNS, au prétexte qu’à terme le tram pourrait prendre la suite ? Sans doute la géométrie des stations préfigurerait un choix technique nouveau, puisque aptes à recevoir des bus tri-caisses. Ensuite peut-on annoncer un BHNS victime de son succès à l’avance, comme le tram aujourd’hui bondé, pas seulement aux heures de pointe ?\n\nAutrement dit que pourrait-on attendre d’un nouveau matériel, sans doute plus cher que du bus articulé tel qu’utilisé aujourd’hui ? Et serait-ce une mauvaise gestion ? Et de quoi faudrait-il se prémunir le plus ?\n\nSans doute faut-il éviter de raisonner à part modale constante. Et sans doute faut-il avoir le courage d’envisager une plus grande limitation encore de la place de l’automobile en ville. Pour ça donnons-nous les moyens de fabriquer une offre à la hauteur. Déjà des véhicules à trois caisses offrent un supplément capacitaire. Ensuite il faut agir sur les pratiques, tant en dissuadant de l’usage automobile, qu’en offrant une alternative et qu’en envoyant un signal séduisant. Cette séduction est primordiale pour la transition post automobile. Le haut niveau de service annoncé est là pour ça. La priorité aux feux semble l’élément le plus révolutionnaire à Bordeaux ! Les cars départementaux pourront en profiter, faut-il l’espérer : une heure pour sortir de l’agglomération urbaine n’est vraiment pas performant et attirant pour l’automobiliste lambda. \n\nIllustration : http://pdf.lu/4pL0\n\nBallet de bus TBC et cars Transgironde cours A Briand juin 2005 Google Street View\n\nMais le design participe aussi largement du changement des constructions cognitives. Et cette révolution culturelle post automobile bordelaise ne saurait se passer de ces dispositifs techniques, loin de relever du tape-à-l’œil et pas forcément dispendieux... Et même en architecture, la façade n’est-elle pas primordiale, à l’exception des décors de Potemkine, bien sûr... ?\n\nEn effet rien n’interdit, une fois réalisée la reconversion en tram de l’itinéraire BHNS, de réaffecter le matériel sur une liane à reconvertir en BHNS. Faut-il encore, précisément, investir dans du matériel à durée de vie longue, « relookable » à demi vie, et donc nécessitant une mise de départ importante.\n\nCe qui nous entraînerait vers un autre débat, celui du financement des transports publics urbains. Au-delà du versement transport, auquel sont assujetties certaines entreprises, le stationnement réglementé et le péage urbain ne peuvent être définitivement écartés pour accompagner les investissements nécessaires à la transition des modes de vie, nécessaire pour la gestion tant de la ville que de la planète... \n\nLe passant bien considéré.\n"]

+["Faudrait-il donc investir dans un matériel différentié pour ce BHNS, au prétexte qu’à terme le tram pourrait prendre la suite ? Sans doute la géométrie des stations préfigurerait un choix technique nouveau, puisque aptes à recevoir des bus tri-caisses. Ensuite peut-on annoncer un BHNS victime de son succès à l’avance, comme le tram aujourd’hui bondé, pas seulement aux heures de pointe ?\n\nAutrement dit que pourrait-on attendre d’un nouveau matériel, sans doute plus cher que du bus articulé tel qu’utilisé aujourd’hui ? Et serait-ce une mauvaise gestion ? Et de quoi faudrait-il se prémunir le plus ?\n\nSans doute faut-il éviter de raisonner à part modale constante. Et sans doute faut-il avoir le courage d’envisager une plus grande limitation encore de la place de l’automobile en ville. Pour ça donnons-nous les moyens de fabriquer une offre à la hauteur. Déjà des véhicules à trois caisses offrent un supplément capacitaire. Ensuite il faut agir sur les pratiques, tant en dissuadant de l’usage automobile, qu’en offrant une alternative et qu’en envoyant un signal séduisant. Cette séduction est primordiale pour la transition post automobile. Le haut niveau de service annoncé est là pour ça. La priorité aux feux semble l’élément le plus révolutionnaire à Bordeaux ! Les cars départementaux pourront en profiter, faut-il l’espérer : une heure pour sortir de l’agglomération urbaine n’est vraiment pas performant et attirant pour l’automobiliste lambda. \n\nIllustration : http://pdf.lu/4pL0\n\nBallet de bus TBC et cars Transgironde cours A Briand juin 2005 Google Street View\n\nMais le design participe aussi largement du changement des constructions cognitives. Et cette révolution culturelle post automobile bordelaise ne saurait se passer de ces dispositifs techniques, loin de relever du tape-à-l’œil et pas forcément dispendieux... Et même en architecture, la façade n’est-elle pas primordiale, à l’exception des décors de Potemkine, bien sûr... ?\n\nEn effet rien n’interdit, une fois réalisée la reconversion en tram de l’itinéraire BHNS, de réaffecter le matériel sur une liane à reconvertir en BHNS. Faut-il encore, précisément, investir dans du matériel à durée de vie longue, « relookable » à demi vie, et donc nécessitant une mise de départ importante.\n\nCe qui nous entraînerait vers un autre débat, celui du financement des transports publics urbains. Au-delà du versement transport, auquel sont assujetties certaines entreprises, le stationnement réglementé et le péage urbain ne peuvent être définitivement écartés pour accompagner les investissements nécessaires à la transition des modes de vie, nécessaire pour la gestion tant de la ville que de la planète... \n\nLe passant bien considéré.\n"]

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+["Faudrait-il donc investir dans un matériel différentié pour ce BHNS, au prétexte qu’à terme le tram pourrait prendre la suite ? Sans doute la géométrie des stations préfigurerait un choix technique nouveau, puisque aptes à recevoir des bus tri-caisses. Ensuite peut-on annoncer un BHNS victime de son succès à l’avance, comme le tram aujourd’hui bondé, pas seulement aux heures de pointe ?\n\nAutrement dit que pourrait-on attendre d’un nouveau matériel, sans doute plus cher que du bus articulé tel qu’utilisé aujourd’hui ? Et serait-ce une mauvaise gestion ? Et de quoi faudrait-il se prémunir le plus ?\n\nSans doute faut-il éviter de raisonner à part modale constante. Et sans doute faut-il avoir le courage d’envisager une plus grande limitation encore de la place de l’automobile en ville. Pour ça donnons-nous les moyens de fabriquer une offre à la hauteur. Déjà des véhicules à trois caisses offrent un supplément capacitaire. Ensuite il faut agir sur les pratiques, tant en dissuadant de l’usage automobile, qu’en offrant une alternative et qu’en envoyant un signal séduisant. Cette séduction est primordiale pour la transition post automobile. Le haut niveau de service annoncé est là pour ça. La priorité aux feux semble l’élément le plus révolutionnaire à Bordeaux ! Les cars départementaux pourront en profiter, faut-il l’espérer : une heure pour sortir de l’agglomération urbaine n’est vraiment pas performant et attirant pour l’automobiliste lambda. \n\nIllustration : http://pdf.lu/4pL0\n\nBallet de bus TBC et cars Transgironde cours A Briand juin 2005 Google Street View\n\nMais le design participe aussi largement du changement des constructions cognitives. Et cette révolution culturelle post automobile bordelaise ne saurait se passer de ces dispositifs techniques, loin de relever du tape-à-l’œil et pas forcément dispendieux... Et même en architecture, la façade n’est-elle pas primordiale, à l’exception des décors de Potemkine, bien sûr... ?\n\nEn effet rien n’interdit, une fois réalisée la reconversion en tram de l’itinéraire BHNS, de réaffecter le matériel sur une liane à reconvertir en BHNS. Faut-il encore, précisément, investir dans du matériel à durée de vie longue, « relookable » à demi vie, et donc nécessitant une mise de départ importante.\n\nCe qui nous entraînerait vers un autre débat, celui du financement des transports publics urbains. Au-delà du versement transport, auquel sont assujetties certaines entreprises, le stationnement réglementé et le péage urbain ne peuvent être définitivement écartés pour accompagner les investissements nécessaires à la transition des modes de vie, nécessaire pour la gestion tant de la ville que de la planète... \n\nLe passant bien considéré.\n"]

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+["Faudrait-il donc investir dans un matériel différentié pour ce BHNS, au prétexte qu’à terme le tram pourrait prendre la suite ? Sans doute la géométrie des stations préfigurerait un choix technique nouveau, puisque aptes à recevoir des bus tri-caisses. Ensuite peut-on annoncer un BHNS victime de son succès à l’avance, comme le tram aujourd’hui bondé, pas seulement aux heures de pointe ?\n\nAutrement dit que pourrait-on attendre d’un nouveau matériel, sans doute plus cher que du bus articulé tel qu’utilisé aujourd’hui ? Et serait-ce une mauvaise gestion ? Et de quoi faudrait-il se prémunir le plus ?\n\nSans doute faut-il éviter de raisonner à part modale constante. Et sans doute faut-il avoir le courage d’envisager une plus grande limitation encore de la place de l’automobile en ville. Pour ça donnons-nous les moyens de fabriquer une offre à la hauteur. Déjà des véhicules à trois caisses offrent un supplément capacitaire. Ensuite il faut agir sur les pratiques, tant en dissuadant de l’usage automobile, qu’en offrant une alternative et qu’en envoyant un signal séduisant. Cette séduction est primordiale pour la transition post automobile. Le haut niveau de service annoncé est là pour ça. La priorité aux feux semble l’élément le plus révolutionnaire à Bordeaux ! Les cars départementaux pourront en profiter, faut-il l’espérer : une heure pour sortir de l’agglomération urbaine n’est vraiment pas performant et attirant pour l’automobiliste lambda. \n\nIllustration : http://pdf.lu/4pL0\n\nBallet de bus TBC et cars Transgironde cours A Briand juin 2005 Google Street View\n\nMais le design participe aussi largement du changement des constructions cognitives. Et cette révolution culturelle post automobile bordelaise ne saurait se passer de ces dispositifs techniques, loin de relever du tape-à-l’œil et pas forcément dispendieux... Et même en architecture, la façade n’est-elle pas primordiale, à l’exception des décors de Potemkine, bien sûr... ?\n\nEn effet rien n’interdit, une fois réalisée la reconversion en tram de l’itinéraire BHNS, de réaffecter le matériel sur une liane à reconvertir en BHNS. Faut-il encore, précisément, investir dans du matériel à durée de vie longue, « relookable » à demi vie, et donc nécessitant une mise de départ importante.\n\nCe qui nous entraînerait vers un autre débat, celui du financement des transports publics urbains. Au-delà du versement transport, auquel sont assujetties certaines entreprises, le stationnement réglementé et le péage urbain ne peuvent être définitivement écartés pour accompagner les investissements nécessaires à la transition des modes de vie, nécessaire pour la gestion tant de la ville que de la planète... \n\nLe passant bien considéré.\n"]

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Version créée le 12/09/2015 23:44