Les sous-jacents de la moilité

LES SOUS-JACENTS DE LA MOBILITÉ. Après avoir accepté bon gré mal gré la ligne D du Tram, les commerçants de l'avenue de la Libération au Bouscat vont être confrontés à l'aménagement (logements et commerces) des espaces libérés par les concessionnaires, ce qui n'est pas sans risque LA CONCURRENCE SERA RUDE. La concurrence sera rude et inégale entre le commerce actuel et les enseignes des grands groupes de franchisés ou pas, qui vont acquérir les espaces commerciaux mis sur le marché par les agences spécialisées, les promoteurs. Ils seront peu nombreux ceux qui sortiront honorablement leurs marrons du feu, peut être les concessionnaires, le Mac Do sûrement. La Mairie d'Eysines aussi aura beaucoup de difficultés à faire valoir son point de vue. Les projets immobiliers ne font pas l'objet de beaucoup de communication ( mais ça doit discuter ferme chez les investisseurs, la zone de chalandise de la Barrière du Bouscat ayant le meilleur pouvoir d'achat de la CUB). L'on peut être étonné de la discrétion des élu(es) qui se sont vite rallié(es) au projet et de la Chambre de Commerce qui se veut rassurante et attentionnée. ON NOUS CACHE TOUT, ON NOUS DIT RIEN... L'information n'est pas celle que l'on donne, mais celle que l'on cache. La nécessité de suivre les programmes à la loupe, de chercher l'information (on n'est jamais mieux servi que par soi-même), est une assurance sur l'avenir. A ce jour un programme de cette taille n'a jamais été favorable aux petits commerces indépendants existants. La modification de la zone de chalandise ( les avantages qui seront accordés aux commerces au plus près des parkings, les agoras qui seront crées, l'enseigne qui servira de locomotive...) n'est pas sans répercussion sur chaque commerce. M. ZOLA, TOUJOURS D’ACTUALITÉ. En relisant La Curée de Zola, on est saisi 160 ans après par la ressemblance des méthodes utilisées après ''relooking'' par les agence d'urbanisme, les agence de ''Com'' des programmes immobiliers de la CUB. L'avenir nous dira si le projet tiendra ses promesses annoncées par les édiles, ou si on assistera à la danse du ''scalp'' du commerce local, à la disparition d'une façon de vivre. La couleuvre à avaler risque aussi d'être de taille pour la Mairie d'Eysines. Pour l'heure tout le monde a l'air calme et serein, les subventions aidant (sauf pour une minorité agressive Sud-Ouest du 6 février). Salutatios citoyennes.