Je m'associe aux différents

Je m'associe aux différents avis déjà exprimés à propos de la parcelle située au 15 rue Lamartine à Ambarès-et-Lagrave rendue constructible suite à la modification du PLU. Ambarès est déjà l'une des villes de Gironde qui artificialise le plus ses sols (855 629 m² entre 2009 et 2021 selon le portail de l'artificialisation des sols : https://artificialisation.developpement-durable.gouv.fr/cartographie-artificialisation), en contradiction avec les objectifs que se donnent les acteurs publics. La feuille de route Néo Terra adoptée par la région Nouvelle-Aquitaine indique ainsi qu'il faut "lutter contre l’artificialisation des terres et l’étalement urbain, conforter la forêt et les zones humides, stopper la disparition alarmante de la biodiversité, préserver et protéger la ressource en eau". De même, la loi climat et résilience de 2021 a pour objectif de réduire de moitié le rythme d'artificialisation nouvelle entre 2021 et 2031 par rapport à la décennie précédente et atteindre d'ici à 2050 une artificialisation nette de 0%. Ce projet immobilier contrevient donc de manière flagrante avec le respect de ces objectifs. Il est donc crucial de stopper l'artificialisation de nouvelles parcelles, notamment lorsqu'elles sont riches en biodiversité et qu'elles représentent l'un des rares espaces naturels d'un quartier. La problématique du logement ne peut pas être résolue uniquement par la construction de nouveaux bâtiments, et ne doit pas prendre le pas sur le respect de l'environnement et du vivant. Il existe des alternatives réelles sur Bordeaux Métropole qui ne nécessitent pas de bétonner des zones naturelles, notamment la lutte contre les logements vides et les locations courtes de type AirBnB.