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Changements sur "J’interviens en tant que"
Titre (Français)
- +J’interviens en tant que
Corps du texte (Français)
- +J’interviens en tant que membre de la population victime de la nuisance sonore et aérienne de l’aéroport de Bordeaux Mérignac sur Eysines.
- +Nous vivons terrés !
- +Les avions affectent gravement notre qualité de vie !
- +Notre vie devient un enfer !
- +Nous avons des pointes de 5 avions toutes les dix minutes.
- +Nous sommes survolés tard le soir, la nuit et tôt le matin !
- +L’été, le trafic augmente significativement et les nuisances deviennent insupportables !
- +Nous ne pouvons plus organiser de rencontres familiales ou amicales dans notre jardin, nous ne pouvons plus aérer la maison, nous ne pouvons plus écouter le chant des oiseaux, nous ne pouvons plus dormir fenêtre ouverte pendant les jours de canicule, nous ne pouvons plus manger dehors sans le grondement des réacteurs d’avions.
- +Nous, population survolée, sommes véritablement martyrisés par le silence « amusé » des gestionnaires de l’aéroport seulement soucieux de multiplier le trafic et leurs bénéfices.
- +Nous sommes martyrisés par les survols incessants d’avions low-cost remplis de touristes ignorants des souffrances qu’ils nous infligent pour des plaisirs discount les WE.
- +Nous, et les enfants d’une cinquantaine d’écoles, et les résidents d’une dizaine de lieux de soins et de retraite, courbons l’échine pour nous terrer, portes et fenêtres fermées, cherchant à nous protéger du bruit des réacteurs et du gazage dû à la combustion du kérozène.
- +Nous avons des survols d’appareils militaires, des survols de compagnies basées à l’aéroport de Bordeaux Mérignac pour maintenance et de multiples compagnies proposant des transports à prix dérisoire (9€, voire 1€).
- +Rien n’est dit des conséquences sanitaires sur les habitants survolés.
- +On se tait sur les conséquences écologiques majeures du transport aérien fait dans de telles conditions.
- +Nous sommes sacrifiés (pourquoi nous ?) et condamnés à subir.
- +Beaucoup d’habitants d’Eysines tombent dans la résignation faute d’interlocuteurs sérieux, ils se heurtent aux refus des responsables d’évaluer sur place la réalité :
- +Ils lissent leur bilan « nuisance » sur l’année pour fausser l’impact, les « semaines de pointe ».
- +Ils ne proposent pas de fournitures de capteurs de bruit et de qualité de l’air pour évaluer l’impact réel du passage des avions.
- +Ils nient la réalité, nous en subissons quotidiennement les conséquences.
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