Bonsoir,
Avec mon mari, nous habitons à Saint Médard depuis un an et demi, près du centre-ville. Nous avons assisté au différentes réunions de concertation pour l'extension du tram aux mois de septembre et octobre 2017.
Nous ne comprenons pas pourquoi il faut que le tram arrive obligatoirement au centre-ville de Saint Médard, qui nous semble étroit.
L'arrivée par la rue de la Boétie pour emprunter ensuite, la rue qui descend le long du collège, est compliquée et également étroite. Cela va sans doute impacter la circulation: beaucoup de parents d'élèves viennent attendre leurs enfants entrant/ sortant du collège, matin et soir. C'est une rue aussi très fréquentée le matin par tous ceux qui quittent le centre pour aller travailler à l'extérieur.
D'autre part l'arrivée par la rue de la Boétie va nécessiter d'exproprier des maisons, alors que les gens qui ont fait construire ou ont acheté dans ces quartiers, étaient jusqu'à présent tranquilles et bénéficiaient d'un cadre de vie préservé. Il n'est pas absolument nécessaire que le tram arrive jusqu'au centre de Saint Médard qui a conservé sa configuration de gros centre de village.
Pourquoi ne pas privilégier un terminus à l'entrée de Germignan, par exemple au niveau de la placette qui donne sur les petits commerces et la pharmacie, avec un parc relais plus conséquent? Cela permettrait de poursuivre ensuite le tram vers le lycée sud médoc et le collège de Saint Aubin.
Si un transport en commun efficace est nécessaire à Saint Médard, il n'est nul besoin d'encombrer son centre-ville avec un parc relais qui sera vite saturé. En outre, que dire des problèmes de circulation qui ne manqueront pas de se poser, lorsque les gens s'engouffreront tôt le matin, en voiture, dans le centre ville, pour venir à ce parc relais. Toujours plus de voitures en fait, venues des quatre coins de la commune et des communes alentour, pour venir se garer à un parc relais payant, saturé, afin de prendre le tram.
Le parc relais doit se situer à l'EXTERIEUR de la ville de Saint Médard. Voyez où sont situés ceux de Bordeaux, ville que nous avons longtemps habitée.
Enfin, pourquoi la mairie de Saint Médard en Jalles, souhaite-t-elle obtenir à tout prix un tram au centre-ville alors que le bus à Haut Niveau de Service, va passer juste devant la place de la République? Cela ne nous semble ni cohérent, ni lisible comme projet d'urbanisation et politique.
En fait, rien ne nous a jamais semblé vraiment clair, à mon mari et moi-même. Nous avons le sentiment que ce qui a été soumis aux ingénieurs du projet, aux divers consultants de Bordeaux-Métropole, c'est un cahier des charges qui indique un tracé visant le centre-ville de Saint Médard.
Or, ce n'est pas là, l'intérêt des populations, ni l'intérêt général. Ce n'est pas le centre-ville de Saint Médard qu'il faut desservir, mais les points stratégiques où se concentrent les flux de véhicules aux heures de pointe. Lorsque nous avons entendu, un élu de Bordeaux-Métropole, au mois de septembre, arguer du fait que les bordelais veulent un tram pour aller au Carré des Jalles voir les spectacles, nous avons trouvé que c'était un argument hautement fallacieux. En fait, il nous semble que la population se déplace surtout pour aller de Saint Médard vers Bordeaux, Mérignac, Le Haillan, Pessac etc...
Bref. Nous n'avons pas le sentiment que ce projet est porté par l'intérêt général. Le seul tracé qui nous semblait cohérent et utile, c'était l'extension de la ligne partant du Haillan-Rostan, car elle traverse une grande zone 'emplois et est proche de l'aéroparc.
Le tracé 4 propose au moins d'épargner la piste cyclable, mais pourquoi impacter les maisons des gens de la sorte, c'est injuste. Alors qu'il n'est pas du tout nécessaire d'aller jusqu'au centre-ville.
Si le tram DOIT arriver au centre de Saint Médard, nous ne comprenons pas pourquoi, il n'a pas été proposé de le faire aller jusqu'au lycée Sud médoc, et de la faire arriver juste DERRIÈRE LA MAIRIE = là, c'est pile le centre ville et en plus il y a déjà un parking qui peut faire office de parc relais.
Bien cordialement,
Mme Cruzel et M. Gobert.
Partager