Des logements à Pessac Chappement : principes d'aménagement

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  • +["Le projet de ZAC Chappement, tel qu'il est présenté en concertation par l'équipe municipale actuelle, suscite de nombreuses inquiétudes des riverains mais aussi des syndicats de quartiers sur le nombre et la hauteur des logements, les déplacements, la préservation de l'environnement.\n\nNous comprenons ces inquiétudes vis-à-vis d'un projet que les Pessacais ont commencé à découvrir en réunion publique seulement à partir de décembre 2015 et qui était absent du programme de campagne du maire actuel. Constatons un{{ déficit de communication et de concertation}} sur le projet, en cours de rattrapage avec la nouvelle réunion publique du 17 mars à Pessac.\n{{\nDes enjeux environnementaux forts}}\n\nNos inquiétudes d'écologistes concernent d'abord les{{ limites de l'étude d'impact environnementa}}l de décembre 2011 et l'annonce de compensations dans la présentation faite en réunion en décembre 2014, sur la base d'une expertise spécifique zone humide de 2012-2013. Or, cette expertise n'est pas disponible dans les documents versés à la concertation. Nous demandons que ce manque soit réparé au plus tôt, pour pouvoir disposer de toutes les informations nécessaires. \n\nLe site de Chappement comporte des zones humides identifiées par le SAGE (Schéma d'Aménagement et de Gestion des Eaux) Gironde. L'étude d'impact de 2011 identifie des enjeux forts pour la conservation des zones humides, des enjeux forts aussi pour le fonctionnement écologique des paysages (trame verte et bleue) et pour le maintien des corridors biologiques (synthèse des enjeux, page 47). Les enjeux pour la faune sont évalués moyens à forts (plusieurs espèces protégées sur le site : insectes, amphibiens, oiseaux...). Mais cette étude faite en 2011 souligne ses propres limites (étude faune et flore faite seulement en un mois, en août) et indique qu'il reste encore à évaluer les impacts du projet de ZAC et les mesures d'accompagnement (page 48). D'où sans doute l'étude supplémentaire de 2012-2013 qui n'est malheureusement pas accessible sur le site de la concertation.\n\nEn France, selon l'article 2 de la loi sur l'eau du 3 janvier 1992,{ { « on entend par zone humide les {terrains, exploités ou non, habituellement inondés ou gorgés d'eau douce, salée ou saumâtre de façon permanente ou temporaire ; la végétation, quand elle existe, y est dominée par des plantes hygrophiles } pendant au moins une partie de l'année »}} . Les zones humides abritent en France métropolitaine environ 25 % de la biodiversité, mais comptent parmi les habitats écologiques qui ont le plus régressé (-67 % en France métropolitaine au XXe siècle), selon le ministère chargé de l'environnement, en particulier sous la pression de l'urbanisation.{{ Support des landes humides atlantiques, les zones humides de l'ouest de Pessac, constituent de vastes sites de stockage d'eaux de surface, déterminants pour préserver les secteurs urbanisés des pluies d'orage}}.\n\nNous notons que le projet de ZAC impacte au nord toute une partie des zones humides et des espaces boisés, partie jugée de sensibilité environnementale forte dans la présentation de décembre. Cette partie doit être sauvegardée complètement. Lors de la réunion du 17 mars, le maire s'est engagé à rétablir une protection paysagère sur cette zone naturelle qui devait être impactée par les constructions les plus hautes à R+5.\n{{\nNous demandons un complément d'informations sur l'évaluation de l'impact du nouveau projet : la majeure partie des zones humides sera-t-elle préservée, en cohérence avec l'application de la loi sur l'eau, ce que nous, écologistes souhaitons, ou disparaîtront-elles en échange de pseudo-mesures compensatoires, ce que nous refusons ?\n}}\n\n{{Des logements accessibles ? Pour qui ?}}\n\nLe nombre de logements (785), leur typologie, la nature des équipements publics induits par le projet et à faire financer dans le cadre de la ZAC, rien n'a été justifié jusqu'à présent. S'agit-il d'un calcul fait pour équilibrer le bilan de la ZAC ? Réduire le nombre de logements à 500, comme le maire s'y est engagé en réunion le 17 mars, va-t-il remettre en cause le choix de faire une ZAC ?\n\nNous ne sommes évidemment pas opposés à la construction de nouveaux logements à Pessac et nous sommes même tout à fait favorables aux orientations du PLU de la métropole et du projet des « 50 000 logements » pour densifier en priorité le long des axes de transport en commun, tram ou couloirs de bus. Nous partageons aussi l'objectif d'identifier des secteurs de projet plutôt que de laisser de grandes emprises foncières à la merci des promoteurs, sans cohérence d'aménagement global et sans maîtriser les impacts sur les déplacements et les équipements publics rendus nécessaires par de nouvelles opérations de logements. Car l'absence de maîtrise par la collectivité crée du mitage urbain et se fait aux dépens de la qualité paysagère des quartiers et d'espaces boisés qui ne sont pas toujours protégés mais qui peuvent pour autant présenter un fort intérêt environnemental. \n\nMais force est de constater que la majorité municipale a fait des propositions dans le PLU, actuellement soumis à l'enquête publique, qui ne vont pas dans le sens d'une ville dense et durable : ainsi, le zonage dans un quartier proche du tramway, de la gare et de la liane 4, entre le centre ville et Saige, a été changé pour diminuer les hauteurs (de R+3 à R+2). Et au contraire, comme l'ont souligné plusieurs contributions sur le projet de ZAC Chappement, dans ce secteur extra-rocade, la mairie propose un zonage UP 54 autorisant à construire jusqu'à R+5. \n\nLors de la réunion du 17 mars, le maire s'est engagé à abandonner le R+5 sur le secteur de Chappement. Il a évoqué des zones plus faciles à densifier le long de l'avenue du Général Leclerc. Nous nous demandons ce qu'il adviendra de la zone du Pacha qui présente un fort potentiel foncier. C'est a priori une servitude de mixité sociale qui doit permettre plusieurs types de logements (accession libre, abordable et locatif social). Mais jusqu'à présent la mairie n'a pas indiqué pour qui elle voulait construire des logements, qui elle voulait attirer.{{ Elle prévoit 50 % en accession libre : quel sera le niveau d'accessibilité ? Pour qui ces logements seront-ils abordables ? Nous sommes favorables à une offre d'habitat mixte mais qui propose suffisamment de logements à prix modéré. }} \n\nEn termes de qualité du cadre de vie et des espaces, nous demandons la{{ réalisation d'aires de jeux }} pour les enfants et que des solutions soient trouvées pour le stationnement pou{{r éviter des « nappes » }} {{de bitume}} autour des immeubles (par exemple, en consacrant une partie du rez-de-chaussée au stationnement).\n\n{{Tout pour la voiture ?}}\n\nEnfin, aucune étude des déplacements et aucun schéma de circulation ne sont actuellement consultables sur le site. On peut supposer que la localisation de ces logements intéressera ceux qui travaillent dans la ceinture des zones d'activités de part et d'autre de la rocade.{{ Les déplacements à vélo ne doivent pas être traités de manière anecdotique, juste pour le loisir : l}}a voie ferrée représente une barrière pour les cyclistes alors que 17 000 emplois environ se trouvent de l'autre côté, à portée de vélo. Pour aller dans la zone d'activités de Bersol (avenue Archimède), il faut 45 mn en bus ; mais l'avenue Archimède, c'est à 5 km du Pacha, donc tout-à-fait à portée de vélo. Et la gare d'Alouette France est à environ 2,5 km. Mais il manque une partie de piste cyclable le long de la voie ferrée côté Cestas, qui permet de rejoindre à vélo assez rapidement l'arrêt de Pessac Alouette. Il manque aussi du {{stationnement sécurisé}} pour les vélos dans les gares de Gazinet et Alouette, pour faciliter la connexion vélo-TER.\nNous demandons que soit étudié de près le{{ maillage des passages piétons-vélos}} et que soient supprimées les{{ discontinuités cyclables}} (carrefour Pacha, carrefour Alouette, piste cyclable le long de de la rue Paul Emile Victor et raccord avec le chemin latéral, prolongement par Cestas de la piste le long de la voie ferrée...).\n\n{{Un calendrier trop serré}}\n\nA l'issue de la réunion du 17 mars, le maire a annoncé une nouvelle présentation d'ici l'été et veut boucler le projet d'ici la fin de l'année. Ce temps nous paraît bien court pour modifier le projet, réévaluer les impacts et concerter les habitants en leur permettant de réellement s'informer et de réagir."]
  • +["Le projet de ZAC Chappement, tel qu'il est présenté en concertation par l'équipe municipale actuelle, suscite de nombreuses inquiétudes des riverains mais aussi des syndicats de quartiers sur le nombre et la hauteur des logements, les déplacements, la préservation de l'environnement.\n\nNous comprenons ces inquiétudes vis-à-vis d'un projet que les Pessacais ont commencé à découvrir en réunion publique seulement à partir de décembre 2015 et qui était absent du programme de campagne du maire actuel. Constatons un{{ déficit de communication et de concertation}} sur le projet, en cours de rattrapage avec la nouvelle réunion publique du 17 mars à Pessac.\n{{\nDes enjeux environnementaux forts}}\n\nNos inquiétudes d'écologistes concernent d'abord les{{ limites de l'étude d'impact environnementa}}l de décembre 2011 et l'annonce de compensations dans la présentation faite en réunion en décembre 2014, sur la base d'une expertise spécifique zone humide de 2012-2013. Or, cette expertise n'est pas disponible dans les documents versés à la concertation. Nous demandons que ce manque soit réparé au plus tôt, pour pouvoir disposer de toutes les informations nécessaires. \n\nLe site de Chappement comporte des zones humides identifiées par le SAGE (Schéma d'Aménagement et de Gestion des Eaux) Gironde. L'étude d'impact de 2011 identifie des enjeux forts pour la conservation des zones humides, des enjeux forts aussi pour le fonctionnement écologique des paysages (trame verte et bleue) et pour le maintien des corridors biologiques (synthèse des enjeux, page 47). Les enjeux pour la faune sont évalués moyens à forts (plusieurs espèces protégées sur le site : insectes, amphibiens, oiseaux...). Mais cette étude faite en 2011 souligne ses propres limites (étude faune et flore faite seulement en un mois, en août) et indique qu'il reste encore à évaluer les impacts du projet de ZAC et les mesures d'accompagnement (page 48). D'où sans doute l'étude supplémentaire de 2012-2013 qui n'est malheureusement pas accessible sur le site de la concertation.\n\nEn France, selon l'article 2 de la loi sur l'eau du 3 janvier 1992,{ { « on entend par zone humide les {terrains, exploités ou non, habituellement inondés ou gorgés d'eau douce, salée ou saumâtre de façon permanente ou temporaire ; la végétation, quand elle existe, y est dominée par des plantes hygrophiles } pendant au moins une partie de l'année »}} . Les zones humides abritent en France métropolitaine environ 25 % de la biodiversité, mais comptent parmi les habitats écologiques qui ont le plus régressé (-67 % en France métropolitaine au XXe siècle), selon le ministère chargé de l'environnement, en particulier sous la pression de l'urbanisation.{{ Support des landes humides atlantiques, les zones humides de l'ouest de Pessac, constituent de vastes sites de stockage d'eaux de surface, déterminants pour préserver les secteurs urbanisés des pluies d'orage}}.\n\nNous notons que le projet de ZAC impacte au nord toute une partie des zones humides et des espaces boisés, partie jugée de sensibilité environnementale forte dans la présentation de décembre. Cette partie doit être sauvegardée complètement. Lors de la réunion du 17 mars, le maire s'est engagé à rétablir une protection paysagère sur cette zone naturelle qui devait être impactée par les constructions les plus hautes à R+5.\n{{\nNous demandons un complément d'informations sur l'évaluation de l'impact du nouveau projet : la majeure partie des zones humides sera-t-elle préservée, en cohérence avec l'application de la loi sur l'eau, ce que nous, écologistes souhaitons, ou disparaîtront-elles en échange de pseudo-mesures compensatoires, ce que nous refusons ?\n}}\n\n{{Des logements accessibles ? Pour qui ?}}\n\nLe nombre de logements (785), leur typologie, la nature des équipements publics induits par le projet et à faire financer dans le cadre de la ZAC, rien n'a été justifié jusqu'à présent. S'agit-il d'un calcul fait pour équilibrer le bilan de la ZAC ? Réduire le nombre de logements à 500, comme le maire s'y est engagé en réunion le 17 mars, va-t-il remettre en cause le choix de faire une ZAC ?\n\nNous ne sommes évidemment pas opposés à la construction de nouveaux logements à Pessac et nous sommes même tout à fait favorables aux orientations du PLU de la métropole et du projet des « 50 000 logements » pour densifier en priorité le long des axes de transport en commun, tram ou couloirs de bus. Nous partageons aussi l'objectif d'identifier des secteurs de projet plutôt que de laisser de grandes emprises foncières à la merci des promoteurs, sans cohérence d'aménagement global et sans maîtriser les impacts sur les déplacements et les équipements publics rendus nécessaires par de nouvelles opérations de logements. Car l'absence de maîtrise par la collectivité crée du mitage urbain et se fait aux dépens de la qualité paysagère des quartiers et d'espaces boisés qui ne sont pas toujours protégés mais qui peuvent pour autant présenter un fort intérêt environnemental. \n\nMais force est de constater que la majorité municipale a fait des propositions dans le PLU, actuellement soumis à l'enquête publique, qui ne vont pas dans le sens d'une ville dense et durable : ainsi, le zonage dans un quartier proche du tramway, de la gare et de la liane 4, entre le centre ville et Saige, a été changé pour diminuer les hauteurs (de R+3 à R+2). Et au contraire, comme l'ont souligné plusieurs contributions sur le projet de ZAC Chappement, dans ce secteur extra-rocade, la mairie propose un zonage UP 54 autorisant à construire jusqu'à R+5. \n\nLors de la réunion du 17 mars, le maire s'est engagé à abandonner le R+5 sur le secteur de Chappement. Il a évoqué des zones plus faciles à densifier le long de l'avenue du Général Leclerc. Nous nous demandons ce qu'il adviendra de la zone du Pacha qui présente un fort potentiel foncier. C'est a priori une servitude de mixité sociale qui doit permettre plusieurs types de logements (accession libre, abordable et locatif social). Mais jusqu'à présent la mairie n'a pas indiqué pour qui elle voulait construire des logements, qui elle voulait attirer.{{ Elle prévoit 50 % en accession libre : quel sera le niveau d'accessibilité ? Pour qui ces logements seront-ils abordables ? Nous sommes favorables à une offre d'habitat mixte mais qui propose suffisamment de logements à prix modéré. }} \n\nEn termes de qualité du cadre de vie et des espaces, nous demandons la{{ réalisation d'aires de jeux }} pour les enfants et que des solutions soient trouvées pour le stationnement pou{{r éviter des « nappes » }} {{de bitume}} autour des immeubles (par exemple, en consacrant une partie du rez-de-chaussée au stationnement).\n\n{{Tout pour la voiture ?}}\n\nEnfin, aucune étude des déplacements et aucun schéma de circulation ne sont actuellement consultables sur le site. On peut supposer que la localisation de ces logements intéressera ceux qui travaillent dans la ceinture des zones d'activités de part et d'autre de la rocade.{{ Les déplacements à vélo ne doivent pas être traités de manière anecdotique, juste pour le loisir : l}}a voie ferrée représente une barrière pour les cyclistes alors que 17 000 emplois environ se trouvent de l'autre côté, à portée de vélo. Pour aller dans la zone d'activités de Bersol (avenue Archimède), il faut 45 mn en bus ; mais l'avenue Archimède, c'est à 5 km du Pacha, donc tout-à-fait à portée de vélo. Et la gare d'Alouette France est à environ 2,5 km. Mais il manque une partie de piste cyclable le long de la voie ferrée côté Cestas, qui permet de rejoindre à vélo assez rapidement l'arrêt de Pessac Alouette. Il manque aussi du {{stationnement sécurisé}} pour les vélos dans les gares de Gazinet et Alouette, pour faciliter la connexion vélo-TER.\nNous demandons que soit étudié de près le{{ maillage des passages piétons-vélos}} et que soient supprimées les{{ discontinuités cyclables}} (carrefour Pacha, carrefour Alouette, piste cyclable le long de de la rue Paul Emile Victor et raccord avec le chemin latéral, prolongement par Cestas de la piste le long de la voie ferrée...).\n\n{{Un calendrier trop serré}}\n\nA l'issue de la réunion du 17 mars, le maire a annoncé une nouvelle présentation d'ici l'été et veut boucler le projet d'ici la fin de l'année. Ce temps nous paraît bien court pour modifier le projet, réévaluer les impacts et concerter les habitants en leur permettant de réellement s'informer et de réagir."]
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  • +["Le projet de ZAC Chappement, tel qu'il est présenté en concertation par l'équipe municipale actuelle, suscite de nombreuses inquiétudes des riverains mais aussi des syndicats de quartiers sur le nombre et la hauteur des logements, les déplacements, la préservation de l'environnement.\n\nNous comprenons ces inquiétudes vis-à-vis d'un projet que les Pessacais ont commencé à découvrir en réunion publique seulement à partir de décembre 2015 et qui était absent du programme de campagne du maire actuel. Constatons un{{ déficit de communication et de concertation}} sur le projet, en cours de rattrapage avec la nouvelle réunion publique du 17 mars à Pessac.\n{{\nDes enjeux environnementaux forts}}\n\nNos inquiétudes d'écologistes concernent d'abord les{{ limites de l'étude d'impact environnementa}}l de décembre 2011 et l'annonce de compensations dans la présentation faite en réunion en décembre 2014, sur la base d'une expertise spécifique zone humide de 2012-2013. Or, cette expertise n'est pas disponible dans les documents versés à la concertation. Nous demandons que ce manque soit réparé au plus tôt, pour pouvoir disposer de toutes les informations nécessaires. \n\nLe site de Chappement comporte des zones humides identifiées par le SAGE (Schéma d'Aménagement et de Gestion des Eaux) Gironde. L'étude d'impact de 2011 identifie des enjeux forts pour la conservation des zones humides, des enjeux forts aussi pour le fonctionnement écologique des paysages (trame verte et bleue) et pour le maintien des corridors biologiques (synthèse des enjeux, page 47). Les enjeux pour la faune sont évalués moyens à forts (plusieurs espèces protégées sur le site : insectes, amphibiens, oiseaux...). Mais cette étude faite en 2011 souligne ses propres limites (étude faune et flore faite seulement en un mois, en août) et indique qu'il reste encore à évaluer les impacts du projet de ZAC et les mesures d'accompagnement (page 48). D'où sans doute l'étude supplémentaire de 2012-2013 qui n'est malheureusement pas accessible sur le site de la concertation.\n\nEn France, selon l'article 2 de la loi sur l'eau du 3 janvier 1992,{ { « on entend par zone humide les {terrains, exploités ou non, habituellement inondés ou gorgés d'eau douce, salée ou saumâtre de façon permanente ou temporaire ; la végétation, quand elle existe, y est dominée par des plantes hygrophiles } pendant au moins une partie de l'année »}} . Les zones humides abritent en France métropolitaine environ 25 % de la biodiversité, mais comptent parmi les habitats écologiques qui ont le plus régressé (-67 % en France métropolitaine au XXe siècle), selon le ministère chargé de l'environnement, en particulier sous la pression de l'urbanisation.{{ Support des landes humides atlantiques, les zones humides de l'ouest de Pessac, constituent de vastes sites de stockage d'eaux de surface, déterminants pour préserver les secteurs urbanisés des pluies d'orage}}.\n\nNous notons que le projet de ZAC impacte au nord toute une partie des zones humides et des espaces boisés, partie jugée de sensibilité environnementale forte dans la présentation de décembre. Cette partie doit être sauvegardée complètement. Lors de la réunion du 17 mars, le maire s'est engagé à rétablir une protection paysagère sur cette zone naturelle qui devait être impactée par les constructions les plus hautes à R+5.\n{{\nNous demandons un complément d'informations sur l'évaluation de l'impact du nouveau projet : la majeure partie des zones humides sera-t-elle préservée, en cohérence avec l'application de la loi sur l'eau, ce que nous, écologistes souhaitons, ou disparaîtront-elles en échange de pseudo-mesures compensatoires, ce que nous refusons ?\n}}\n\n{{Des logements accessibles ? Pour qui ?}}\n\nLe nombre de logements (785), leur typologie, la nature des équipements publics induits par le projet et à faire financer dans le cadre de la ZAC, rien n'a été justifié jusqu'à présent. S'agit-il d'un calcul fait pour équilibrer le bilan de la ZAC ? Réduire le nombre de logements à 500, comme le maire s'y est engagé en réunion le 17 mars, va-t-il remettre en cause le choix de faire une ZAC ?\n\nNous ne sommes évidemment pas opposés à la construction de nouveaux logements à Pessac et nous sommes même tout à fait favorables aux orientations du PLU de la métropole et du projet des « 50 000 logements » pour densifier en priorité le long des axes de transport en commun, tram ou couloirs de bus. Nous partageons aussi l'objectif d'identifier des secteurs de projet plutôt que de laisser de grandes emprises foncières à la merci des promoteurs, sans cohérence d'aménagement global et sans maîtriser les impacts sur les déplacements et les équipements publics rendus nécessaires par de nouvelles opérations de logements. Car l'absence de maîtrise par la collectivité crée du mitage urbain et se fait aux dépens de la qualité paysagère des quartiers et d'espaces boisés qui ne sont pas toujours protégés mais qui peuvent pour autant présenter un fort intérêt environnemental. \n\nMais force est de constater que la majorité municipale a fait des propositions dans le PLU, actuellement soumis à l'enquête publique, qui ne vont pas dans le sens d'une ville dense et durable : ainsi, le zonage dans un quartier proche du tramway, de la gare et de la liane 4, entre le centre ville et Saige, a été changé pour diminuer les hauteurs (de R+3 à R+2). Et au contraire, comme l'ont souligné plusieurs contributions sur le projet de ZAC Chappement, dans ce secteur extra-rocade, la mairie propose un zonage UP 54 autorisant à construire jusqu'à R+5. \n\nLors de la réunion du 17 mars, le maire s'est engagé à abandonner le R+5 sur le secteur de Chappement. Il a évoqué des zones plus faciles à densifier le long de l'avenue du Général Leclerc. Nous nous demandons ce qu'il adviendra de la zone du Pacha qui présente un fort potentiel foncier. C'est a priori une servitude de mixité sociale qui doit permettre plusieurs types de logements (accession libre, abordable et locatif social). Mais jusqu'à présent la mairie n'a pas indiqué pour qui elle voulait construire des logements, qui elle voulait attirer.{{ Elle prévoit 50 % en accession libre : quel sera le niveau d'accessibilité ? Pour qui ces logements seront-ils abordables ? Nous sommes favorables à une offre d'habitat mixte mais qui propose suffisamment de logements à prix modéré. }} \n\nEn termes de qualité du cadre de vie et des espaces, nous demandons la{{ réalisation d'aires de jeux }} pour les enfants et que des solutions soient trouvées pour le stationnement pou{{r éviter des « nappes » }} {{de bitume}} autour des immeubles (par exemple, en consacrant une partie du rez-de-chaussée au stationnement).\n\n{{Tout pour la voiture ?}}\n\nEnfin, aucune étude des déplacements et aucun schéma de circulation ne sont actuellement consultables sur le site. On peut supposer que la localisation de ces logements intéressera ceux qui travaillent dans la ceinture des zones d'activités de part et d'autre de la rocade.{{ Les déplacements à vélo ne doivent pas être traités de manière anecdotique, juste pour le loisir : l}}a voie ferrée représente une barrière pour les cyclistes alors que 17 000 emplois environ se trouvent de l'autre côté, à portée de vélo. Pour aller dans la zone d'activités de Bersol (avenue Archimède), il faut 45 mn en bus ; mais l'avenue Archimède, c'est à 5 km du Pacha, donc tout-à-fait à portée de vélo. Et la gare d'Alouette France est à environ 2,5 km. Mais il manque une partie de piste cyclable le long de la voie ferrée côté Cestas, qui permet de rejoindre à vélo assez rapidement l'arrêt de Pessac Alouette. Il manque aussi du {{stationnement sécurisé}} pour les vélos dans les gares de Gazinet et Alouette, pour faciliter la connexion vélo-TER.\nNous demandons que soit étudié de près le{{ maillage des passages piétons-vélos}} et que soient supprimées les{{ discontinuités cyclables}} (carrefour Pacha, carrefour Alouette, piste cyclable le long de de la rue Paul Emile Victor et raccord avec le chemin latéral, prolongement par Cestas de la piste le long de la voie ferrée...).\n\n{{Un calendrier trop serré}}\n\nA l'issue de la réunion du 17 mars, le maire a annoncé une nouvelle présentation d'ici l'été et veut boucler le projet d'ici la fin de l'année. Ce temps nous paraît bien court pour modifier le projet, réévaluer les impacts et concerter les habitants en leur permettant de réellement s'informer et de réagir."]
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Ajouts
  • +["Le projet de ZAC Chappement, tel qu'il est présenté en concertation par l'équipe municipale actuelle, suscite de nombreuses inquiétudes des riverains mais aussi des syndicats de quartiers sur le nombre et la hauteur des logements, les déplacements, la préservation de l'environnement.\n\nNous comprenons ces inquiétudes vis-à-vis d'un projet que les Pessacais ont commencé à découvrir en réunion publique seulement à partir de décembre 2015 et qui était absent du programme de campagne du maire actuel. Constatons un{{ déficit de communication et de concertation}} sur le projet, en cours de rattrapage avec la nouvelle réunion publique du 17 mars à Pessac.\n{{\nDes enjeux environnementaux forts}}\n\nNos inquiétudes d'écologistes concernent d'abord les{{ limites de l'étude d'impact environnementa}}l de décembre 2011 et l'annonce de compensations dans la présentation faite en réunion en décembre 2014, sur la base d'une expertise spécifique zone humide de 2012-2013. Or, cette expertise n'est pas disponible dans les documents versés à la concertation. Nous demandons que ce manque soit réparé au plus tôt, pour pouvoir disposer de toutes les informations nécessaires. \n\nLe site de Chappement comporte des zones humides identifiées par le SAGE (Schéma d'Aménagement et de Gestion des Eaux) Gironde. L'étude d'impact de 2011 identifie des enjeux forts pour la conservation des zones humides, des enjeux forts aussi pour le fonctionnement écologique des paysages (trame verte et bleue) et pour le maintien des corridors biologiques (synthèse des enjeux, page 47). Les enjeux pour la faune sont évalués moyens à forts (plusieurs espèces protégées sur le site : insectes, amphibiens, oiseaux...). Mais cette étude faite en 2011 souligne ses propres limites (étude faune et flore faite seulement en un mois, en août) et indique qu'il reste encore à évaluer les impacts du projet de ZAC et les mesures d'accompagnement (page 48). D'où sans doute l'étude supplémentaire de 2012-2013 qui n'est malheureusement pas accessible sur le site de la concertation.\n\nEn France, selon l'article 2 de la loi sur l'eau du 3 janvier 1992,{ { « on entend par zone humide les {terrains, exploités ou non, habituellement inondés ou gorgés d'eau douce, salée ou saumâtre de façon permanente ou temporaire ; la végétation, quand elle existe, y est dominée par des plantes hygrophiles } pendant au moins une partie de l'année »}} . Les zones humides abritent en France métropolitaine environ 25 % de la biodiversité, mais comptent parmi les habitats écologiques qui ont le plus régressé (-67 % en France métropolitaine au XXe siècle), selon le ministère chargé de l'environnement, en particulier sous la pression de l'urbanisation.{{ Support des landes humides atlantiques, les zones humides de l'ouest de Pessac, constituent de vastes sites de stockage d'eaux de surface, déterminants pour préserver les secteurs urbanisés des pluies d'orage}}.\n\nNous notons que le projet de ZAC impacte au nord toute une partie des zones humides et des espaces boisés, partie jugée de sensibilité environnementale forte dans la présentation de décembre. Cette partie doit être sauvegardée complètement. Lors de la réunion du 17 mars, le maire s'est engagé à rétablir une protection paysagère sur cette zone naturelle qui devait être impactée par les constructions les plus hautes à R+5.\n{{\nNous demandons un complément d'informations sur l'évaluation de l'impact du nouveau projet : la majeure partie des zones humides sera-t-elle préservée, en cohérence avec l'application de la loi sur l'eau, ce que nous, écologistes souhaitons, ou disparaîtront-elles en échange de pseudo-mesures compensatoires, ce que nous refusons ?\n}}\n\n{{Des logements accessibles ? Pour qui ?}}\n\nLe nombre de logements (785), leur typologie, la nature des équipements publics induits par le projet et à faire financer dans le cadre de la ZAC, rien n'a été justifié jusqu'à présent. S'agit-il d'un calcul fait pour équilibrer le bilan de la ZAC ? Réduire le nombre de logements à 500, comme le maire s'y est engagé en réunion le 17 mars, va-t-il remettre en cause le choix de faire une ZAC ?\n\nNous ne sommes évidemment pas opposés à la construction de nouveaux logements à Pessac et nous sommes même tout à fait favorables aux orientations du PLU de la métropole et du projet des « 50 000 logements » pour densifier en priorité le long des axes de transport en commun, tram ou couloirs de bus. Nous partageons aussi l'objectif d'identifier des secteurs de projet plutôt que de laisser de grandes emprises foncières à la merci des promoteurs, sans cohérence d'aménagement global et sans maîtriser les impacts sur les déplacements et les équipements publics rendus nécessaires par de nouvelles opérations de logements. Car l'absence de maîtrise par la collectivité crée du mitage urbain et se fait aux dépens de la qualité paysagère des quartiers et d'espaces boisés qui ne sont pas toujours protégés mais qui peuvent pour autant présenter un fort intérêt environnemental. \n\nMais force est de constater que la majorité municipale a fait des propositions dans le PLU, actuellement soumis à l'enquête publique, qui ne vont pas dans le sens d'une ville dense et durable : ainsi, le zonage dans un quartier proche du tramway, de la gare et de la liane 4, entre le centre ville et Saige, a été changé pour diminuer les hauteurs (de R+3 à R+2). Et au contraire, comme l'ont souligné plusieurs contributions sur le projet de ZAC Chappement, dans ce secteur extra-rocade, la mairie propose un zonage UP 54 autorisant à construire jusqu'à R+5. \n\nLors de la réunion du 17 mars, le maire s'est engagé à abandonner le R+5 sur le secteur de Chappement. Il a évoqué des zones plus faciles à densifier le long de l'avenue du Général Leclerc. Nous nous demandons ce qu'il adviendra de la zone du Pacha qui présente un fort potentiel foncier. C'est a priori une servitude de mixité sociale qui doit permettre plusieurs types de logements (accession libre, abordable et locatif social). Mais jusqu'à présent la mairie n'a pas indiqué pour qui elle voulait construire des logements, qui elle voulait attirer.{{ Elle prévoit 50 % en accession libre : quel sera le niveau d'accessibilité ? Pour qui ces logements seront-ils abordables ? Nous sommes favorables à une offre d'habitat mixte mais qui propose suffisamment de logements à prix modéré. }} \n\nEn termes de qualité du cadre de vie et des espaces, nous demandons la{{ réalisation d'aires de jeux }} pour les enfants et que des solutions soient trouvées pour le stationnement pou{{r éviter des « nappes » }} {{de bitume}} autour des immeubles (par exemple, en consacrant une partie du rez-de-chaussée au stationnement).\n\n{{Tout pour la voiture ?}}\n\nEnfin, aucune étude des déplacements et aucun schéma de circulation ne sont actuellement consultables sur le site. On peut supposer que la localisation de ces logements intéressera ceux qui travaillent dans la ceinture des zones d'activités de part et d'autre de la rocade.{{ Les déplacements à vélo ne doivent pas être traités de manière anecdotique, juste pour le loisir : l}}a voie ferrée représente une barrière pour les cyclistes alors que 17 000 emplois environ se trouvent de l'autre côté, à portée de vélo. Pour aller dans la zone d'activités de Bersol (avenue Archimède), il faut 45 mn en bus ; mais l'avenue Archimède, c'est à 5 km du Pacha, donc tout-à-fait à portée de vélo. Et la gare d'Alouette France est à environ 2,5 km. Mais il manque une partie de piste cyclable le long de la voie ferrée côté Cestas, qui permet de rejoindre à vélo assez rapidement l'arrêt de Pessac Alouette. Il manque aussi du {{stationnement sécurisé}} pour les vélos dans les gares de Gazinet et Alouette, pour faciliter la connexion vélo-TER.\nNous demandons que soit étudié de près le{{ maillage des passages piétons-vélos}} et que soient supprimées les{{ discontinuités cyclables}} (carrefour Pacha, carrefour Alouette, piste cyclable le long de de la rue Paul Emile Victor et raccord avec le chemin latéral, prolongement par Cestas de la piste le long de la voie ferrée...).\n\n{{Un calendrier trop serré}}\n\nA l'issue de la réunion du 17 mars, le maire a annoncé une nouvelle présentation d'ici l'été et veut boucler le projet d'ici la fin de l'année. Ce temps nous paraît bien court pour modifier le projet, réévaluer les impacts et concerter les habitants en leur permettant de réellement s'informer et de réagir."]
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Version créée le 18/03/2016 10:58

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