Grenelle des mobilités - Mode participatif
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Changements sur ""Ne pas hésiter à sortir des formatages habituels""
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- +{"fr"=>"\"Ne pas hésiter à sortir des formatages habituels\""}
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- +["Merci pour ce CR très stimulant. La méthodologie se veut radicale, mais la démarche mobilise d'anciennes personnalités (permettez-moi de douter du futur résultat de cette démarche séduisante). En conséquence, je relève un certain nombre de points pragmatiques, novateurs, mais aussi des incohérences dans l'analyse. En particulier, vous posez comme PREMIER exemple 1) \"la nécessité de dessiner des infrastructures favorisant l'attractivité économique et touristique\" et 2) le DROIT au transport comme si c'était un acquis social inaliénable de l'Homme. 1) Pouvez-vous confirmer que la croissance démographique qu'a connu la CUB ces 10 dernières années (malgré des nappes phréatiques au plus bas dès les années 1970) ait eu un impact favorable sur le chômage, la qualité de l'air, les ressources en eau, et finalement la qualité de vie ? Ne faites-vous aucun lien entre la problématique des transports et cette illusion d'attractivité (attractivité pour qui, pour faire quoi, pour le bénéfice de qui) ? Vous ne faites pas état de cette contrainte lourde et irréversible du pic pétrolier et des contraintes sur les ressources qui vont freiner les importations, et donc rendre bien moins nécessaire la construction d'infrastructures supplémentaires. Le frêt marchandise est au ralenti, et c'est parti pour durer. Si vous partagez ce constat (comme il s'agit d'un constat vous devez nécessairement le partager), alors vous comprenez que les investissements de long terme que sont les investissements en infrastructures ne peuvent EN AUCUN CAS s'appuyer sur les bases socio-économiques et nostalgiques des 30 glorieuses. La CUB connaît une autonomie alimentaire de 2 jours, et un mode d'approvisionnement basé essentiellement sur le flux tendu et le pétrole pas cher. L'offre de transport doit donc, non pas s'adapter en priorité aux besoins (et d'ailleurs c'est plus souvent l'offre qui crée la demande que l'inverse) des usagers, mais s'adapter à la politique GENERALE qui doit être menée pour nous adapter aux contraintes du futur. Donc, l'effort doit se concentrer sur la réduction de notre dépendance (vitale ou de confort) au transport (marchandise et voyageurs), qui doit de surcroît s'affranchir le plus possible de la contrainte carbone (à peine mentionnée par TACA en fin de document), qui aurait dû figurer en première ligne des éléments de réflexion, et sur les circuits courts, comme vous le mentionnez très bien dans ce CR. Les conclusions pragmatiques d'un tel constat ne pourront pas plaire à tout le monde. L'essentiel est qu'elles conviennent au plus grand nombre. Merci.\n"]
Version créée le
03/04/2012 14:59