Grenelle des mobilités - Mode participatif

Dans le n°97 du magazine du Conseil Général de Gironde , il est évoqué le témoignage d'un habitant d'Andernos qui travaille à Floirac, qui se lève à 6 heure pour embaucher à l'heure. Quelques remarques: Avant de s'installer à plus de 25 Km des centres d'activités, de formations scolaires et universitaires, il est souhaitable de bien réfléchir aux conséquences. - 70% des emplois se trouvent dans la CUB, ainsi que l'ensemble des établissements de l'enseignement supérieur etc... Se lever à 6 heures est le quotidien de nombreux habitants de la CUB, le temps moyen de transport des "CUBien(nes) est de 66 minutes dans l'agglomération Bordelaise. Quand on habite Andernos (par choix) et que l'on travaille sur la CUB: - 1/ On a fait un choix de vie, on en assume les conséquences. - 2/ Quand on refuse le grand contournement, on en assume les conséquences. - 3 / Le TER s'arrête à Facture. - 4/ Le co-voiturage existe. L'enterrement de première classe du grand contournement, après la concertation publique de mai 2006 ( la volonté des élu(es) de laisser du temps au temps) est lourd de conséquences aujourd'hui (il n'y a plus de sous). S'ajoute l'incapacité des élu(es) du Sysdau à se mettre d'accord. La CUB met à 2x3 voies la rocade, cela ne solutionnera en rien la fluidité du trafic, avec 300 000 habitants supplémentaires dans la CUB, 400 000 au niveau du Sysdau ( soit 1 200 000 h), un accroissement de 2% de la circulation sur la rocade par an, les habitants d'Andernos auront un sujet de discussion pour les longues nuits d'hiver. Les conséquences de cette décision pour les banlieusards de la CUB, qui vivent le long de la rocade, sont: plus de voitures, de camions, de pollutions et de bruits. Les habitants de la CUB ont fait le choix: - de la pollution, du bruit, des embouteillages, du peu d'espace vert, de l'absence de plage et de davantage d' impôts. - d' une proximité de l'emploi, des établissements d'enseignements etc... L'auteur de l'article paru dans le magazine du C.G serait pertinent en posant la question auprès des élu(es) du Conseil Général sur leur capacité à donner du temps au temps. Salutations citoyennes