Desserte de la zone aéroportuaire de Mérignac

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Source: {"body":{"fr":"CONTRIBUTION DE JEAN-BAPTISTE CASENAVE \r\nPRESIDENT DU COMITE DE QUARTIER PESSAC CCLAPS\r\nCe quartier PESSAC CCLAPS regroupe les secteurs la Chataigneraie, Camponac, Ladonne, Arago, Pontet et Sauvage soit environ 7000 personnes.\r\nLa forte circulation de la rocade impacte très fortement les rues de notre quartier.\r\nLa contribution que nous vous présentons ci-dessous est celle que nous avons présentée lors de la réunion de concertation du 29 septembre dernier dans la mairie de Pessac. Notre quartier est fortement concernée par ce projet en raison de la présence du Parc Relais de la gare de l’Alouette et du Tram dans notre secteur.\r\n\r\nDESSERTE AEROPORTUAIRE\r\n\r\nLe dossier qui nous est présenté aujourd’hui concerne l’amélioration de la desserte en transports en commun de la zone d’activités aéroportuaire de Mérignac depuis Bordeaux Centre et vers le réseau ferroviaire. En réalité il s’agit de faciliter la liaison de l’aéroport vers la Ville de Bordeaux et de créer un lien avec le réseau ferroviaire pour accéder dans les meilleures conditions à la gare Saint-Jean. Nous retenons la notion de la zone aéroportuaire qui ne se limite pas, dans notre esprit, au seul aéroport mais également à tout ce secteur regroupant des entreprises comme Dassault, Sabena, Safran et prochainement Thalès etc. \r\n\r\nSelon les documents fournis, l’aéroport connait une fréquentation actuelle de 4 500 000 voyageurs que nous pouvons classifier en deux catégories.\r\nLes voyageurs venant découvrir notre agglomération et notre région en qualité de touristes. Leur demande peut être justifiée par leur désir de découvrir la Ville de Bordeaux, classée patrimoine de l’UNESCO, et notre région.\r\nLes professionnels qui rejoignent notre ville avec un souci d’optimiser leur temps dans notre agglomération. Nous pouvons logiquement penser que leur destination va essentiellement aux zones d’activités situées dans les différents bassins d’emploi.\r\n\r\nDans les chiffres fournis nous ne voyons pas la répartition entre ces catégories.\r\n\r\nNous n’avons pas non plus les éléments chiffrés permettant d’appréhender les conséquences sur le trafic aérien qu’entrainera dans moins de 2 ans, l’arrivée de la LGV à Bordeaux. \r\n\r\nL’une des solutions proposées pour relier la zone aéroportuaire au réseau ferroviaire est la création d’une ligne aéroport vers la gare de Pessac Alouette. \r\n\r\nQuelles ont les raisons qui nous motivent à soutenir cette solution ? Nous en voyons 5 :\r\n\r\n1 - Liaison Aéroport-Gare Alouette-Gare Saint-Jean: la plus rapide\r\nPar un passage par la gare de l’Alouette le transfert des voyageurs sera le plus rapide et le plus sûr, de l’aéroport à la gare Saint-Jean avec un seul changement. La rapidité de cette liaison la rendra plus captive.\r\n\r\n2 - Pessac Bersol 3° Bassin d’emploi de la métropole\r\nAvec le Grand Bersol Pessac possède le troisième bassin d’emploi de la métropole et la nouvelle requalification de cette zone ne fera que renforcer cette situation. La réhabilitation du site de Thalès connaîtra, avec une telle liaison, une valeur ajoutée et une forte attractivité. Notre désir est de faciliter ce qui peut créer ces emplois.\r\n\r\n3 - Pessac Grands centres hospitaliers\r\nPessac possède un des grands centres hospitaliers, le second après le site de Pellegrin, ce centre hospitalier continue à s’agrandir. Le site de Haut-Lévêque accueille plusieurs milliers de malades, emploie plusieurs milliers de personnes et reçoit aussi en raison de son niveau de service plusieurs professionnels dont le mode de transport est l’avion.\r\n\r\n4 - Pessac Important domaine Universitaire\r\nLe domaine Pessac-Talence-Gradignan compte plus de 65 000 étudiants et 5 000 enseignants chercheurs. \r\nNous insistons sur ce chiffre de 5 000 enseignants et chercheurs avec des établissements prestigieux comme l’IECB –Institut Européen de Chimie Biologie, avec la recherche des médicaments de demain-, le CRPP, -Centre de Recherches Paul Pascal, du CNRS- et beaucoup d’autres. Cette université pourrait se retrouver reliée à l’aéroport avec l’utilisation de la liaison Aéroport-Pessac Alouette puis le Tram B qui l’irrigue.\r\n\r\n5 – Soulager le flux de la Rocade A 630\r\nEn soutenant cette liaison nous voudrions également envisager un réseau de transports qui permette de régler le problème crucial de circulation sur la rocade A630.\r\nLa circulation était de 86 700 véhicules/jour (Source DIR Atlantique) dans la traversée de Pessac (entre les échangeurs 15 et 12). Les prévisions en situation de référence en 2022 seraient d’environ 95 000 véhicules/jour.\r\n\r\nCette situation impacte actuellement fortement notre ville sur deux points :\r\n•\tTout incident, aussi minime soit-il, entraine un transfert de circulation dans nos quartiers, saturant nos rues, et cela devient de plus en plus insoutenable.\r\n•\tL’importance de la circulation impacte également notre agglomération en termes de pollution et l’article paru aujourd’hui dans le journal Sud-Ouest démontre que cette inquiétude est largement partagée par Bordeaux Métropole. Nous ne pouvons plus attendre que seules des solutions coercitives soient envisagées mais nous nous devons de réfléchir, dès maintenant (n’est-ce pas déjà trop tard ?), à de nouvelles formes de déplacement, tout en restant vigilants à ce qu’elles ne deviennent pas des incitations à l’étalement urbain. Revenons sur cet article dont le titre est « Faut-il limiter la circulation ? ». Sa lecture paraît démontrer que Bordeaux Métropole semble découvrir que l’importance de la circulation a une incidence sur la pollution. La Vice-présidente de Bordeaux Métropole chargée du développement durable déclare : « Certains voitures jugées polluantes, c'est-à-dire des moteurs diesel dont les émissions de particules sont supérieures à certaines normes pourraient être interdites de circulation à l’approche de la Métropole ». Quelles voitures ? La plupart de ces employés n’ont pas d’autres moyens de locomotion que leur véhicule personnel. Va-t-on les empêcher de se rendre à leur lieu de travail ? Va-t-on interdire la traversée de l’agglomération aux camions (Selon les chiffres 2013 ce sont 16 300 qui traversent notre agglomération). Où va-t-on les stocker ?\r\nNous sommes surpris d’une telle insouciance. Nous, citoyens, sommes en droit de demander aux responsables politiques de Bordeaux Métropole de rechercher des solutions de transports collectifs.\r\n\r\nQUELS SONT LES ENJEUX ?\r\nConsidérant que plus de 20 millions de véhicules par an traversent notre ville, l’une des solutions qui nous semble s’imposer, est l’organisation de déplacements collectifs le long de la rocade. La première décision politique devrait être de réserver les emplacements dans la prochaine révision du Plan Local d’Urbanisme qui sera adoptée dans quelques mois.\r\n\r\nCONCLUSION\r\nLe choix d’une ligne directe Zone Aéroportuaire-Alouette permettra de répondre à plusieurs problématiques, de revitaliser et de rendre plus attractifs des bassins d’emploi et aussi de rendre plus fluides les trajets Domicile Travail en soulageant la circulation sur la Rocade A630.\r\nNous pensons avoir démontré où se situe l’intérêt général et chacun mesurera l’urgence de sa mise en application.\r\n\r\n\r\nJean-Baptiste CASENAVE\r\nPrésident du Comité de Quartier CCLAPS\r\n3 novembre 2015"},"title":{"fr":"CONTRIBUTION COMITE DE QUARTIER PESSAC CCLAPS"}}

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