Réaménagement de la place Latule et de ses franges
Projet
nostalgie d'un passé
Deux articles dans le journal Sud- Ouest du 19-20 décembre 2013.
le premier sur l'impact environnemental d'un chantier de refit (réparation et entretien de yachts) au bassin à flot, le second sur la prudence du Maire de bordeaux sur le choix du site.
Un troisième article pourrait être écrit sur le potentiel de ce marché de refit, sur le financement (privé-public-port autonome) et sur le retour sur investissement.
Un article de la Tribune du 13.12.2013 fait un survol du marché de réparation de yachts, suite à la 3ème convention d'affaire de refit à Marseille.
Quelques chiffres avancés dans l'article:
- Il y aurait 6290 yachts de plus de 24 mètres dans le monde dont 70 % en Méditerranée d'avril à septembre.
- 46% des yachts ont un port d'attache en Europe et 40% au U.S.A.
- Les ports régionaux ont accueilli en 2012 environ 750 yachts de passage.
- Un yacht de plus de 30 mètres dépense en moyenne 1.27M€ et 5.65 M€pour 80 m.
- 638 yachts Ă©tant en construction dans le monde au 1er septembre 2013 dans 198 chantiers.
A ce jour, l'Italie avec 12 chantiers navals et une main d'oeuvre et une sous-traitance diversifiée et qualifiée reste leader sur ce marché.
Pour la France Marseille reste le port ayant le plus fort potentiel avec 25€ d’investissement à venir dont 22 m€ public.
Le chiffre d'affaire du yachting en région PACA est de 728 M€ dont 554M€ pour des Alpes Maritimes. Le C.A des chantiers navals dégage 150M€ de C.A consolidés.
Remarques avant de conclure:
- Combien de yachts de 24 m et + dans le port du bassin d'Arcachon et port MĂ©doc (pour ce dernier 0), pour Arcachon peu (passage compris) .
- La remontée de l'estuaire restera toujours un handicap et un surcoût (nécessitant un pilote pour remonter l'estuaire).
En conclusion bonne chance au responsable du projet pour mobiliser les capitaux privés, garantir un retour sur investissement et exonérer les contribuables du risque financier des emprunts.
P.S L'on est en droit de se poser la question d'un tel engouement (pour le microcosme bordelais) pour ce projet (qui vient comme un cheveu sur la soupe) avant les échéances à venir. L'enjeu politico-économique est-il caché, est-ce un faux débat pour éviter ceux qui fâchent, un os à ronger pour les journalistes, un angle d'attaque pour les politiques en mal "d'ouvriérisme" dans une société Bordelaise "Boboisée"...
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