Aménagement de la ligne 11 du réseau vélo express entre Bordeaux et Mérignac

Malgré la nécessité de protection des pistes cyclables, je suis défavorable à ce projet dans sa forme actuelle. La suppression massive de places de stationnement ne va pas pour autant diminuer le besoin pour les riverains de garer leurs véhicules. Il n’y aurait désormais plus aucune place de stationnement entre le 248 et le 50 avenue d’Ares. D’autres portions du projet sont aussi concernées par cette suppression regrettable. Lors de situation ponctuelle comme un déménagement ou lors de toute autre occasion du quotidien, où vont se positionner les véhicules ? De plus des véhicules pour personnes à mobilité réduite stationnent régulièrement pour prendre en charge les personnes hébergées au sein de l’établissement pour séniors avenue d’Arès. Comment ces véhicules vont pouvoir opérer avec le scénario proposé, en s’arrêtant sur la route et alors en bloquant la circulation ? En se positionnant à cheval entre les voies automobiles et cyclables ? Cette suppression dogmatique de places de stationnement, au-delà de son aspect délétère pour le quotidien des riverains, va générer des situations potentiellement dangereuses. Il apparaît nécessaire de revoir la copie de ce projet. L’objectif est de favoriser la sécurité de tous et d’améliorer la situation des riverains, et non pas de générer un stress quotidien et des risques perpétuels d’accidents.