Création d’une zone à faibles émissions mobilités (ZFE-M) – mise à disposition du public du projet d’arrêté 2024
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- +["https://www.halteobsolescence.org/petitions/obsolescence-automobile/\n\nMettons un STOP aux futurs véhicules jetables !\nLes élections européennes du 9 juin 2024 sont passées, et c'est le moment de faire entendre votre voix. Les nouveaux·elles député·es devront prochainement se prononcer sur le texte du règlement traitant de la circularité et de la fin de vie des véhicules européens. Signez et partagez cette pétition pour faire de ce texte une priorité de la nouvelle mandature et montrer aux député·es qu'il y a urgence !\n\n86 % des foyers français possèdent au moins une voiture (95 % dans les zones rurales) bien que nous puissions aspirer à s’en passer davantage. Les zones à faibles émissions et l’interdiction en 2035 de la commercialisation des voitures thermiques neuves signent l’obsolescence planifiée progressive des automobiles thermiques et le passage aux véhicules électriques.\n\nHOP révèle les nouvelles tendances du marché dans un récent rapport, L’obsolescence accélérée des véhicules. Alarmes sur un secteur en transition, publié le 17 avril 2024. Ses conclusions sont sans appel. Si on ne fait rien maintenant, nous allons droit vers l’avènement de la “fast-fashion” des voitures jetables ! Une perspective inacceptable, autant pour les citoyens que pour l’environnement.\n\nUn futur alarmant\nLa durée de vie d’un véhicule en France est aujourd’hui en moyenne de 19 ans. En sera-t-il de même pour les voitures de demain ? NON ! C’est ce que nous craignons, on vous explique pourquoi… Le marché de l’automobile s’oriente dangereusement vers la vente de véhicules moins chers à l’achat, mais irréparables et jetables.\n\nAujourd’hui, les normes européennes poussent à l’électrification du parc automobile pour réduire la pollution sanitaire et l’impact sur le réchauffement climatique. Le marché est en pleine mutation. Des marques comme BYD vendent des véhicules électriques à moins de 10 000 euros sur le marché chinois, Tesla propose des voitures de luxe à 40 000 euros environ. Sous la pression de la concurrence étrangère, tous les constructeurs tendent à baisser les coûts de production, au prix de l’obsolescence accélérée : batteries irréparables, fabrication de pièces géantes moulées en un bloc indémontables (le “giga-casting”), risque d’obsolescence logicielle, absence de service après-vente, etc.\n\nRésultat : les prix de vente parfois alléchants cachent des coûts importants à l’usage pour les clients (hausse des prix d’assurance, de maintenance et bugs logiciels, réparation inabordable) et une possible courte durée de vie du véhicule (aucun SAV, véhicule irréparable, batterie de remplacement introuvable, etc.).\n\nGare aux accidents ! Si une batterie dysfonctionne ou est endommagée, aucune loi ne vous assure en tant qu’automobiliste. Ni la disponibilité de la batterie, ni la possibilité de la réparer ou de la remplacer par une reconditionnée ne sont assurées. Vous pourriez donc être contraint de remplacer la voiture entière !\n\nSans une politique d’économie circulaire exigeante pour les voitures électriques, le consommateur paie les pots cassés. L’impact écologique de la fabrication des batteries étant considérable, seule la durabilité des voitures électriques assurerait que cette électrification soit vertueuse pour l’environnement.\n\nDans 10 ans, il sera trop tard !\nN’attendons pas que tous les automobilistes possèdent déjà des voitures électriques jetables, et que les réseaux de réparateurs aient tous coulés pour réagir !\n\nSi les voitures électriques ne représentent qu’1 % du parc automobile français (en 2021), c’est sans conteste l’avenir qui nous attend : d’ici à 10 ans, les constructeurs ne pourront plus vendre des véhicules thermiques, et d’ici à 25 ans, ces dernières auront toutes disparu a priori (étude E4T de l’Ademe).\n\nIl faut environ 10 ans entre la conception et la commercialisation d’une voiture : c’est maintenant que se dessinent les tendances pour les années à venir. L’urgence sociale et écologique nous somme d’agir.\n\nC’est donc maintenant que tout se joue pour nous toutes et tous.\n\nPourquoi cette pétition peut faire la différence ?\nFaisons entendre notre voix, pour changer les règles du jeu et imposer des normes de réparabilité et de durabilité aux véhicules.\n\nÀ deux mois des élections européennes, cette pétition est un signal fort pour les constructeurs et pour les futur·es député·es européen·nes. Au lendemain des élections du 9 juin 2024, ces derniers devront se prononcer sur la proposition de règlement européen relative aux “exigences d’économie circulaire pour la conception des véhicules”. C’est notre opportunité d’éviter la dystopie !\n\nNous appelons à ce qu’aucune voiture irréparable ne puisse être vendue en Europe.\n\nC’est la seule manière de protéger les consommateurs, mais également l’écosystème historique de l’économie circulaire français et le savoir-faire des constructeurs automobiles européens.\n\nNos demandes\nSignez la pétition pour exiger les leviers d’une mobilité durable :\n\ninstaurer des garanties de réparabilité des batteries\nimposer des normes de réparabilité : des pièces démontables et disponibles pendant au moins 20 ans\nlutter contre la menace d’obsolescence logicielle : interdire les verrous logiciels qui font obstacle à la réparation/réemploi des pièces, et maintenir les logiciels pendant au moins 20 ans\n\nEnsemble, mettons un STOP à la fast-fashion automobile !\n"]
Version créée le
24/07/2024 22:54