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11e modification du PLU,

Avatar: Laure Curvale Laure Curvale

11e modification du PLU, PESSAC Contribution du groupe local EELV Pessac Une « participation » bien limitée... En préambule, EELV Pessac tient à regretter l’absence de toute réunion publique sur cette modification importante du PLU et l’information très réduite apportée par la Ville de Pessac (sur son site, un lien vers celui de Bordeaux Métropole et le calendrier des réunions de la commission d’enquête) et de manière limitée par Bordeaux Métropole sur son site de la participation. Aucune information n’a été même été organisée pour associer l’ensemble des élus du conseil municipal, y compris ceux de l’opposition. Des dispositions générales qui répondent à l’urgence climatique et à la préservation de la biodiversité L’état de notre planète se dégrade à une vitesse très très inquiétante, toutes les limites sont dépassées, des boucles de rétroaction négatives sont probablement enclenchées, comme la fonte du permafrost. Toute action publique se doit donc urgemment de contribuer à la diminution de la consommation d’énergie, les pertes de biodiversité, l’artificialisation….. Nous sommes donc très favorables à tous les classements d’arbres, d’espaces boisés, de « jardins d’agrément », de « jardins de quartiers », de « parcs de résidence d’habitat collectif », aux obligations de plantation d’arbres, aux transformation en zone naturelles aux emplacements réservés destinés à améliorer les déplacements piétons et cyclistes... Nous sommes extrêmement favorables aux dispositions favorisant La mise en œuvre de constructions bio-climatiques notamment vis-à-vis des implantations sur les parcelles ou les pare-soleil, et à tout ce qui pourrait faciliter l’installation de dispositifs de production d’énergie renouvelable, notamment panneaux solaires thermiques et photovoltaïques. L’installation de solaire thermique devrait d’ailleurs être obligatoire pour les nouvelles constructions. Quant à la lutte contre les îlots de chaleur urbains, il faudrait surtout diminuer drastiquement les déplacements en voiture, ce qui permettrait de convertir parkings de surface et voies de circulations motorisés en espaces verts. Installations d’énergies renouvelables et en particulier photovoltaïques : reprendre pour Pessac les dispositions proposées par la Ville de Bordeaux Nous demandons que la Ville de Pessac reprenne les préconisations suivantes proposées par la Ville de Bordeaux pour développer les énergies renouvelables : « Tout projet de construction neuve créant une surface de plancher comprise entre 80 m² et 150m² et tout projet d’extension et/ou de surélévation d’une surface de plancher créée comprise entre 40m² et 75m² doit comporter une installation de production d’électricité à partir d’énergie renouvelable d’une puissance minimale de 3 kW (par exemple une installation photovoltaïque d’une surface minimale de 15 m²).   Tout projet de construction neuve créant une surface de plancher comprise entre 151m² et 250m² et tout projet d’extension et/ou de surélévation d’une surface de plancher créée comprise entre 76 m² et 125m² doit comporter une installation de production d’électricité à partir d’énergie renouvelable d’une puissance minimale de 6 kW (par exemple une installation photovoltaïque d’une surface minimale de 30 m²).   Tout projet de construction neuve créant une surface de plancher comprise entre 251m² et 400m² et tout projet d’extension et/ou de surélévation d’une surface de plancher créée comprise entre 126 m² et 200 m² doit comporter une installation de production d’électricité à partir d’énergie renouvelable d’une puissance minimale de 9 kW (par exemple une installation photovoltaïque d’une surface minimale de 45 m²).  Toutefois, un projet différent peut être autorisé dès lors qu’il est démontré que la production d’électricité à partir d’énergie renouvelable dans les conditions requises ci-dessus est incompatible avec : - la situation du projet, - et/ou la configuration et les caractéristiques de la parcelle, - et/ou la configuration et les caractéristiques du bâti existant.    Lorsque le projet est concerné par une servitude d’utilité publique, des prescriptions différentes de celles ci-dessus peuvent également être imposées. » Déplacements et lutte contre l’artificialisation Le document concernant les déplacements comporte beaucoup de corrections qui n’ont pas été acceptées. Ce plan est un progrès, mais n’est absolument pas suffisant pour modifier de façon conséquente les répartitions modales dans la métropole. En tout état de cause, ce document devrait acter l’arrêt définitif de toute nouvelle construction de route ou d’élargissement routier. Et ce PLU ne devrait plus comporter aucun emplacement réservé ni aucun dispositif permettant une nouvelle construction de route ou un élargissement. On le sait depuis 50 ans, et cela a été formalisé par la loi de Zahavi, toute action visant l’amélioration de la circulation routière est vouée à l’échec, car cela permet simplement aux automobilistes d’accéder à des nouveaux territoires en plus grand nombre, déstructurant complètement les espaces. La diminution temporaire de la congestion automobile est très rapidement annulée, cela s’est abondamment vérifié sur le territoire de la métropole. La voiture occupe encore la grande majorité des espaces publics de l’agglomération et compte pour la moitié des émissions de gaz à effet de serre des Français. La voiture électrique, vu son coût, est une alternative difficile à mettre en œuvre et pose le même problème d’occupation de l’espace public. Il faut réduire l’autosolisme, favoriser ainsi le covoiturage et les transports et faire une véritable vélorution, c‘est-à-dire offrir à la population dans les 5 ans un réseau cyclable complet rapide, sûr et confortable sur toute l’agglomération pour atteindre l’objectif métropolitain de 18 % de part modale du vélo en 2030. Il faudrait aussi passer immédiatement toute l’agglomération et donc Pessac à 30 km/h comme Bègles et Bordeaux et la rocade à 70 km/h comme le périphérique à Paris. Et un moyen rapide et peu coûteux de faciliter la circulation des cyclistes est de transformer toutes les rues étroites utilisées en transit par les automobilistes en vélorues, comme la rue Dandicolle à Bordeaux, avec des sens uniques tête bêche pour les automobilistes. A Pessac, les rues étroites que sont l’avenue Jean Cordier, l’avenue de Candau et l’avenue Pierre Corneille et bien d’autres rues encore devraient ainsi être transformées en vélorues, en maintenant le passage des bus. De façon générale, notre métropole souffre d’un manque de logements dans un contexte de croissance démographique et d’une agglomération qui est parmi les moins denses de France. Nous sommes donc de façon générale favorables à ce qui contribue à construire la ville sur elle-même, en s’appuyant au maximum sur la réhabilitation et la reconversion de l’existant, et en réservant les constructions à proximité des stations de transport en commun. Sinon, l’artificialisation des terres et la périurbanisation vont continuer sur toute la Gironde, avec une dépendance à l’automobile qui va encore renforcer la non soutenabilité de nos territoires. Mais cette densification ne sera acceptable que si la part modale des déplacements en voiture diminue drastiquement et s’accompagne d’une véritable qualité de vie liée aussi à la végétalisation de la ville, parcs, jardins de proximité, grands arbres… La surface urbaine consacrée aux parkings auto de surface associées aux logements, entreprises et équipements reste considérable, en moyenne 24 m2 par véhicule avec les accès. Ce sont des surfaces stériles, des îlots de chaleur qui devraient être consacrés à des espaces verts ou du bâti. Le PLU doit prendre en compte le risque feu de forêt, notamment sur Pessac Dans le rapport de présentation figure à juste titre le risque inondation et dans le paragraphe « B2.4. Réduire la vulnérabilité du territoire aux autres risques naturels » ne figure que le « risque de mouvement de terrain”. Le feu de forêt qui a touché Pessac-Toctoucau en juillet 2015, puis les feux hors normes de l’été 2022, sans parler des incendies précoces en cours au Canada, montrent que la menace croit fortement avec le changement climatique. Il faudrait donc absolument arrêter l’urbanisation en lisière de forêt et aménager le territoire avec notamment des pare-feux, des cartographies de zones à risque avec des contraintes vis-à-vis de la végétation des jardins et du débroussaillage. Sur Pessac, le reclassement de la partie de la zone à urbaniser AU13 située au nord de rue Brunet ne devrait pas être reclassé en UM21 qui correspond à un tissu à large dominante de maisons individuelles, mais carrément en zone naturelle : des formes urbaines peu denses sur des grandes parcelles végétalisées sont très difficile à défendre du feu. Il vaut mieux un urbanisme compact, dense, avec un linéaire de lisière forestière de longueur réduite et surtout pas des petits hameaux avec des grands terrains. Voir les travaux de Christine Bouisset, Maître de conférences UMR 6031 CNRS, Université de Pau et des pays de l'Adour (UPPA) : “Les incendies actuels montrent à quel point cette urbanisation complique le travail des secours face à un incendie de grande ampleur. La présence de nombreux quartiers et hameaux éparpillés contraint les secours à gérer la mise en sécurité de milliers de personnes et les oblige à disperser leurs moyens pour protéger les maisons dans une logique défensive, au détriment d’une stratégie offensive permettant de maîtriser plus rapidement la progression du feu.” https://www.liberation.fr/environnement/incendies-lurbanisation-grandissante-pres-des-forets-complique-le-travail-des-pompiers-20220813_NZ43H6CGT5BYJHQV7IPNT35ZNU/ Pas de « désencombrement » de l’espace en continuité avec le parc Lavielle Nous sommes très favorables au classement des cyprès chauves N° AI-5937 et à la protection de la trame verte et bleue du ruisseau d’Ars/Lartigon P3508 . Mais le rectangle occupé par le parc Lavielle et une ancienne propriété, entre l’avenue de Candau, l’avenue de la mission Haut Brion et l’avenue Schweitzer constitue un espace remarquable par son côté sauvage, dans un environnement très construit : sur Talence, le vallon du ruisseau d’Ars est en voie d’être intégralement bétonné, avec des résidences et des grandes surfaces de parking auto (entre l’avenue Marc Sangnier et l’Avenue Roul). Le fond de la parcelle de la clinique mutualiste où coule aussi le ruisseau d’Ars vient d’être largement imperméabilisé par des grands parkings auto qui auraient dû être réalisés en ouvrage et payants, la clinique étant bien desservie par les transports publics et accessible à vélo. Nous sommes donc très opposés à toute construction sur cet espace et donc très favorables à l’interdiction de construire (Icin). Il y a pourtant actuellement un grand panneau le long de l’avenue de Candau annonçant une construction. Mais nous sommes aussi tout à fait opposés à « un aménagement du bois sur la partie Est du parc Lavielle afin de le désencombrer et de le transformer en parc urbain ». Le parc Lavielle est justement protégé du nœud routier environnant par cet espace à l’Est « encombré » de végétaux, on ne gagnerait rien à ce « nettoyage ». Au contraire, cette partie Est est garante de cette ambiance très nature du parc Lavielle actuel. Et il semble curieux que dans cette révision l’on supprime la possibilité de création du bassin de retenue Fanning Lafontaine (suppression emplacement réservé de superstructure 2.58). Alors que dans le même temps il est préconisé ce « désencombrement » à 300 m en aval, donc de la partie Est du triangle comprenant le parc Lavielle à cause de forts risques d’inondation. Cette incohérence est très très surprenante. Deux autres ripisylves peu accessibles ont été traversées d’un chemin : le même Lartigon/ruisseau d’Ars à Pessac centre entre l’avenue Roger Chaumet et La Poste, et le Serpent entre Le Pontet et Saige où une large piste bétonnée a été construite. Des espaces peu accessibles et sauvages sont donc devenus extrêmement rares intra-rocade. En revanche, le parc Razon à Pessac centre est en piteux état, et est défoncé un dimanche sur deux par des vides greniers avec des voitures garées sur les pelouses. Il faudrait mettre des moyens sur ce parc plutôt que de désencombre le ruisseau d’Ars et y interdire les vides greniers. Secteur Rocquencourt/treefrog Nous sommes favorables au reclassement du zonage du secteur Rocquencourt, de U10 à US2, à condition d’abandonner tout projet/réservation pour le passage d’une voie routière entre l’IUT et la rocade, et à condition que cette zone soit très accessible aux piétons et cyclistes et que le nombre de places de parking auto soit très réduit et en ouvrage. Les nouveaux espaces publics du Campus Pessac-Talence à l’intérieur des îlots sont d’ailleurs très peu adaptés à la circulation des cyclistes, avec des cheminements à angle droit, des escaliers, des bordures à franchir, des barrières qui ne s’ouvrent pas. Et il n’y a aucun garage vélo fermé alors que les vols de vélos sont fréquents. Petits délaissés à bâtir Vu l’énorme demande en logements, les petits délaissés de lotissement devraient d’ailleurs être bâtis plutôt que d’être transformés en minuscules espaces verts que les collectivités peinent à entretenir, et qui ne seront probablement que très peu utilisés. Ainsi le délaissé de lotissement situé à l’angle de la rue Lacordaire et de la rue Jules Verne pourrait être bâti, il faudrait dévoyer la rue Lacordaire dans la parcelle 007 qui n’est qu’une très grosse surface goudronnée inutile. L’inscription de cet emplacement réservé Ers 4.403 en jardin de quartier ne paraît pas absolument nécessaire. Il y a assez de jardins alentour, et un vrai square à proximité, rue Cassin. Protection des Parcs, bâtisses, maisons bourgeoises, maisons et échoppes Pessac comporte un important patrimoine de bâtisses et maisons anciennes accompagnées d’arbres qui contribuent fortement au paysage, mais qui sont menacées de destruction (villa mauresque à Saige-Formanoir et chartreuse au 4 rue de Camponac détruites récemment). Nous somme donc très favorables au classement de ce bâti et des parcs, Pessac comportant de vastes quartiers de maisons plus récentes sans aucune valeur esthétique, où la densification nécessaire à la résorption de la crise du logement peut avoir lieu. Nous proposons de renforcer ou mettre en place les protections suivantes : - Classement en EBC du 10, rue Camponac en complément de la protection E2165 (E2 Parcs et bâtisses) - Classement en EBC du 2bis rue Camponac en complément de la protection E2163 A ce propos, le ruisseau du Pape Clément, qui coule entre la rue de la Paix et l’avenue du docteur Nancel Pénard (comprenant la propriété Ellul) et protégé par un EBC P3506, est classé en UP42-4L30 (zone d’intérêt patrimonial) et comporte 3 arbres classés. Pour compléter la protection de cet endroit exceptionnel à Pessac, il faudrait élargir l’EBC et aussi classer plusieurs bâtis. En particulier la maison qui fait l’angle nord est du croisement de la rue de la Paix et de la rue du Pape Clément (n° 23, avenue Pape Clément) qui, avec son jardin qui constitue un ensemble remarquable. Ses voisines aux 17 et 15 rue de la Paix méritent le même classement, EBC pour les parcelles et protections des maisons. Tout ce secteur est probablement en zone inondable, une forte densification est à proscrire. Nous demandons aussi le classement des bâtisses du 340 et 342 avenue du maréchal de Lattre Tassigny ainsi que des bâtisses au sud de l’avenue Pasteur entre la rue Sabrazès et la rue Gambetta. Et aussi : la maison à l’angle de la rue Jean Meyrau et de l’avenue du général Leclerc, les arcachonnaises de la rue Danglade, la propriété au sud de la gare alouette France rue Martin Luther King. Il faudrait planter beaucoup plus d'arbres de grand développement partout, par exemple place Chambrelent (Pessac) ou sur le pourtour du bassin de retenue de Carmaux (rue de la Fraternelle – Pessac/Mérignac). Le secteur du Bois des Roses à Pessac fait l’objet d’une protection P3218 et ne comprend qu’un tout petit EBC au sud. Compte-tenu du caractère exceptionnel de cet espace vert bien protégé au coeur d’un grand îlot, et de sa valeur paysagère et récréative, nous demandons qu’un EBC soit inscrit sur la partie boisée du terrain du parc, et sur le numéro 8 de l’avenue de Brivazac qui comporte un ensemble exceptionnel de grands arbres. Une obligation de planter des arbres pourrait aussi être inscrite sur le terrain herbeux qui est derrière le 9 de la rue Louis Armand (prolongement de la place du Muguet). D’autant que ce quartier se densifie de plus en plus, notamment avec des résidences étudiantes. Emplacements réservés infrastructure Piétons/Vélos Nous sommes très favorables à la modification de l’ERv P368 - Élargissement de l'avenue J.Cordier entre l'av. des Érables et l'av. du Vallon. L’avenue Jean Cordier est un cauchemar pour les piétons, elle devrait d’ailleurs être transformée en vélorue, sa largeur n’étant absolument pas adaptée à l’important trafic automobile qu’elle supporte. La même remarque vaut pour la modification de l’ERv T835 - Élargissement de la rue de Candau entre l'av. du Pont de Chiquet et le chemin de Peybouquet. Il nous paraît important de prolonger le cheminement piétons-vélos le long du Peugue entre l’avenue des Provinces et la rue des Frères Rouyère en créant un emplacement réservé à cet effet. Dans les zones urbanisée il est important de disposer de promenades/cheminements linéaires sur des grandes distances, ce cheminement étant en outre un lien entre le bassin de Cap de Bos et la foret du Bourghail. L’accès au parc de Camponac à travers l’allée de Platane traversant la résidence de Camponac le long des tennis a été supprimé par un clotûrage de la résidence, il faut rétablir cette continuité nécessaire pour les piétons, cyclistes, PMR, personnes avec poussettes en mettant un emplacement réservé. Le passage par la rue de Camponac ou l’avenue Roger Chaumet est très pénible. Il faut aussi mettre des obligations de plantation d’arbres dans cette résidence de Camponac ou beaucoup d’arbres ont été coupés sans être remplacés, notamment le long de la voie de chemin de fer. Un emplacement réservé est placé au sud de l’avenue Nancel Pénard P295. A cet endroit, les emprises sont trop étroites pour mettre en place des trottoirs et bandes cyclables de 1,5 m de large chacun à cause de la propriété qui fait l’angle ouest avec la rue Baraillot (n° 147, avenue Nancel Pénard). Cet endroit est dangereux pour les piétons et cyclistes, le long de cette voie à forte circulation motorisée. Nous réclamons donc la mise en place d’un emplacement réservé sur cette propriété qui laisse une emprise de 12 m de façade à façade.

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