OnziĂšme modification du PLUi 3.1 : enquĂȘte publique
Projet
Bonjour,
Bonjour,
En remarque prĂ©liminaire, je me pose des questions sur la faible participation, en ligne notamment : 128 avis, 101 rĂ©actions. Pour plus de 800 000 habitants ! Câest nul ! On ne peut pas trouver ça normal dâavoir aussi peu de participation des habitants, guĂšre plus quâil y a deux ans si on regarde juste les chiffres des contributions. La communication, une nouvelle fois nâa pas Ă©tĂ© Ă la hauteur des enjeux et les moyens mis en Ćuvre, peu adaptĂ©s. La moindre des choses serait de faire un courrier spĂ©cifique dâinformation Ă tous les habitants, propriĂ©taires et locataires, de la MĂ©tropole. Bordeaux MĂ©tropole, qui a les moyens financiers, a tous les noms et toutes les adresses et un courrier Ă©crit dans la boĂźte aux lettres aurait un impact Ă©norme. AprĂšs tout, Bordeaux MĂ©tropole le fait bien pour son journal alors ça doit ĂȘtre possible. Mais depuis 12 ans que jâhabite lĂ , je nâai jamais vu ça. Lâaffichage sur quelques abribus est totalement insuffisant. Et sur internet, il faut le rechercher volontairement (donc ĂȘtre dĂ©jĂ au courant).
Par ailleurs, compte tenu des enjeux mais aussi du volume de documents, parfois trĂšs complexes, la pĂ©riode est trĂšs courte : un mois et 20 jours. Et on ne saurait se satisfaire des quelques permanences organisĂ©es pendant les heures de bureau. Quant Ă la plateforme internet, elle est certes performante mais certaines cartes PDF nĂ©cessitent dâavoir une carte graphique adaptĂ©e pour les ouvrir (câest le cas des planches du plan de zonage) et je ne lâai pas en lâoccurrence. Ou câest trĂšs long de les ouvrir.
Ceci Ă©tant exposĂ©, jâai donc consultĂ© une partie des documents. Impossible, seul, de tout voir. Câest trĂšs technique et trĂšs long. Il faudrait ĂȘtre Ă 100% de son temps dessus pour bien tout lire et tout comprendre. Etant pas mal occupĂ© par ailleurs, professionnellement et personnellement, je me suis donc focalisĂ© sur une partie des Ă©volutions des rĂšglements de zone relatifs Ă mon quartier, lâAlouette Ă Pessac et mes remarques seront Ă ce sujet. Et je finirai par quelques remarques en lien avec ma zone.
Mon quartier est principalement concernĂ© par les zones UM30, UM13, UM20, UP62, UM12, UM5, une inquiĂ©tante zone de projet UP88 , du genre ZAC en fait (introuvable dans la consultation actuelle alors que le Maire actuel de Pessac a annoncĂ© en 2022 et Ă©crit quâil renonçait au projet de ZAC Ă lâAlouette) ainsi que quelques zones trĂšs spĂ©cifiques (E2 2078 et 2432, P2 P2121, EBC, IG277 en servitude de localisation « intĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ral » trĂšs mystĂ©rieuse) et secteurs type LC. Pour revenir sur le UP88, celle-ci devrait ĂȘtre abrogĂ©e dans cette rĂ©vision et la parcelle Thomasson devrait ĂȘtre inscrite en EBC dĂšs la prĂ©sente rĂ©vision (parc promis par la ville depuis longtemps -affichage sur la clĂŽture suite Ă la dĂ©molition illĂ©gale (recours en cours au TA) de la maison- et pas de projet Ă ce jour).
Pour ĂȘtre franc, ce qui mâinquiĂšte Ă chaque modification et Ă la lecture de ces rĂšglements modifiĂ©s, câest en fait quâon ouvre des brĂšches pour construire plus et plus densĂ©ment, sous couvert de prĂ©textes plus ou moins Ă©cologiques (en jouant sur les Espaces en Pleine Terre (EPT), amĂ©nagements type couvertures vĂ©gĂ©talisĂ©es et choses comme ça) . On met par exemple une contrainte pas trop mĂ©chante : tu fais un peu plus dâEPT et en Ă©change, tu as droit Ă une attique voire un Ă©tage supplĂ©mentaire (la diffĂ©rence technique Ă©tant la surface exploitable sur ce niveau supplĂ©mentaire) jusquâĂ QUATRE MĂštres de plus par rapport Ă la hauteur totale autorisĂ©e dans la zone : câest Ă©norme ! Câest vrai quâil faut, quoi quâon en dise, toujours bichonner les promoteurs de notre mĂ©tropole qui savent pleurer Ă la premiĂšre contradiction (et rappeler Ă coup de juristes et de financiers le montant des indemnitĂ©s si on revient sur leurs projets â voir articles sur le quartier de la Gare Saint-Jean Ă Bordeaux).
Câest donc toujours plus de dĂ©rogations et dâexceptions pour ajouter des hauteurs et des Ă©tages (hypocrisie de lâattique qui nâest autre quâun vrai Ă©tage, en plus vendu bien plus cher que le reste) ! Quand lâexception devient la rĂšgle, ce nâest plus une exception et les promoteurs savent les exploiter Ă merveille (par exemple projet Kaufman et Broad de 127 logements + hĂŽtel 99 chambres sur le carrefour de lâAlouette, par ailleurs une hĂ©rĂ©sie sur lâun des carrefours les plus circulants de la MĂ©tropole). Cette modification ne va rien arranger, bien au contraire et ce sont les habitants des quartiers qui dĂ©jĂ souffrent au quotidien de voir leur environnement en fait dĂ©gradĂ© et bĂ©tonnĂ© par des immeubles trĂšs proches et irrespectueux du voisinage : construction SAFRAN en cours boulevard du Haut-Livrac avec plus de 30 fenĂȘtres sur les jardins des voisins, des voies dâaccĂšs au garage pour 100 voitures, toujours le long des jardins des maisons environnantes. Il est temps dâen tenir compte et de mettre les entrĂ©es de voitures au milieu des immeubles quand câest possible (et ça lâest !) et pas le long des jardins des voisins dont ça pourrit la vie.
Et pendant ce temps-lĂ , on supprime aussi des zones humides de la MĂ©tropole pourtant si prĂ©cieuses aux Ă©cosystĂšmes mais Ă©galement Ă la rĂ©gulation thermique de nos villes : actuellement, un programme immobilier de 49 logements et Ehpad de 120 lits au 72 avenue du Bourgailh le long du Peugue (site de La RĂ©serve) a pu dĂ©truire une zone humide en bon Ă©tat, en Ă©change de lâentretien dâiun EBC et dâune zone humide dĂ©gradĂ©e situĂ©s sur lâautre rive du Peugue Ă MĂ©rignac. Un scandale feutrĂ©, avec la bĂ©nĂ©diction de lâEtat, des villes de MĂ©rignac et de Pessac pour dĂ©truire la prĂ©cieuse zone humide⊠il est effectivement temps de remĂ©dier Ă cela. Je ne sais pas si cette rĂ©vision pourra pour cela ĂȘtre un peu plus protectrice.
Pour parler de deux des zones maintenant, UM30 et UM13, dont des modifications sont dâailleurs communes Ă dâautres zones, je parcours le rĂšglement et y mets mes commentaires au fil des paragraphes concernĂ©s.
Zone UM30
1.3.3 : ajout dâindications sur le schĂ©ma dĂ©partemental dâaccueil des gens du voyage. Je le relĂšve. Est-ce que cela correspond Ă des projets en cours ? un projet fortement contestĂ© par les riverains directs du cĂŽtĂ© de lâHĂŽpital Haut-LĂ©vĂȘque referait-il surface ? Ou câest rĂ©glementaire ni plus ni moins.
1.3.5 : on supprime le terme « zone humide » du titre⊠mais 1.3.5.5.en parle : ça y est ? on se décide à protéger ces zones humides ? un peu tard pour notre quartier hélas (voir plus haut). Mais que veut dire « le projet doit en tenir compte » . Pareil : une simple compensation pourrait suffire ?
1.4. stationnement et en particulier dans le 1.4.1.3 (normes de stationnement): je constate une GROSSE modification, trĂšs significative, dans le tableau page 16 (page 15 dans les docs actuellement en vigueur ): comment explique-t-on quâon passe de 1 place par logement en secteur 1 Ă 0,2 place !!! (pareil en UM13) VoilĂ quelque chose de TRES discret et pas expliquĂ© du tout. Et voilĂ une mesure en apparence anodine qui va bien pourrir le secteur concernĂ© ! Est-ce que câest Ă©crit par les promoteurs ? Il faut remettre 1. Merci.
Et je maintiens que câest une hĂ©rĂ©sie de calculer les choses comme elle le sont pour les places de parking : par exemple pour reprendre les Ă©lĂ©ments liĂ©s aux logements locatifs financĂ©s avec un prĂȘt aidĂ© par lâ Etat (donc les moins riches en fait) , câest moins de 1 place de parking pour le logement. Allez ouste, les pauvres, pas de voiture ou alors garez-la dans la rue. On a la mĂȘme pour les logements proches du tramway (Ă priori une rĂšgle nationale certes, mais qui arrange bien les promoteurs et pas le voisinage qui doit supporter le stationnement des voitures des nouveaux habitants dans les rues). La politique malthusienne a ses limites.
1.4.2 stationnement des vĂ©los et en particulier 1.4.2.2 : que veut dire « dans des garages suffisamment dimensionnĂ©s » pour le stationnement des vĂ©los. Câest Ă lâapprĂ©ciation de qui ? de lâinstructeur, du promoteur, du tribunal administratif ?
2.1.1 je note une nouvelle dĂ©duction des calculs sur lâemprise bĂątie avec lâajout de cette ligne « tout ou partie des balcons et des terrasses dĂ©passant de plus de 60 cm du sol existant avant travaux, dans la limite de 1,5m de dĂ©bord ; » Je comprends quâon ajoute une dĂ©duction supplĂ©mentaire dâun demi-mĂštre pour les balcons auxquels on ajoute aussi les terrasses. Pourquoi cet ajout, quel intĂ©rĂȘt ? pour qui ? On dirait une nouvelle dĂ©rogation pour autoriser les promoteurs Ă faire des balcons en dehors de lâemprise bĂąties. Ce qui sera potentiellement prĂ©judiciable au voisinage (jamais pris en compte dans ce cadre - cf immeuble K&B zone Soleil-Cultura Ă MĂ©rignac, avenue de la Somme). Ou alors jâai mal compris ?
2.1.3 : hauteur totale : comment peut-on Ă©crire « Si le principe constructif liĂ© Ă lâutilisation de matĂ©riaux biosourcĂ©s induit des hauteurs diffĂ©rentes pour un mĂȘme nombre de niveaux, alors les HF et les HT peuvent ĂȘtre adaptĂ©es en consĂ©quence. » Quâest-ce ça veut dire ? Au nom de quoi ces matĂ©riaux autoriseraient-ils Ă dĂ©passer les limites et dans quelle proportion ? Encore une fois, Ă lâapprĂ©ciation de qui ? Il faut un chiffrage et des donnĂ©es. On ne peut pas dire quâon va dĂ©passer les hauteurs parce quâon construit en bois, ce serait idiot. Il nây a aucune raison technique Ă cela.
2.1.4 espace en pleine terre : quelle est la substance (et la contrainte) de la modification « un arbre » par « au moins un arbre » en dehors de toute donnĂ©e chiffrĂ©e sur le % dâEPT. Dans les principes gĂ©nĂ©raux, je comprends que la diminution du % dâEPT Ă©tait de 10 points maximum. On ne parle plus que de proportion dans le nouveau document. Doit-on sâinquiĂ©ter ? On parle dâune compensation par le coef de vĂ©gĂ©talisation, nouvel outil franchement trĂšs inquiĂ©tant en termes de dĂ©rogations. HonnĂȘtement pas facile Ă comprendre.
2.1.5 : coefficient de vĂ©gĂ©talisation. Ce paragraphe et cette notion sont trĂšs fumeux et difficiles Ă interprĂ©ter facilement lorsquâon nâest pas professionnel. Mais cela semble quand mĂȘme indiquer quâil va y avoir un vĂ©ritable paquet de dĂ©rogations pour ceux qui rĂ©duisent au minimum possible leur EPT (dont le garde-fou de 10 points a sautĂ©). JE SUIS TRES INQUIET PAR LES MANĆUVRES TECHNIQUES DES PROMOTEURS QUI DECOULERONT DE CETTE REGLE ! On aura un abus de plantes grimpantes sans intĂ©rĂȘt rĂ©el, des places de parkings Ă joints enherbĂ©s Ă gogo, et des toitures vĂ©gĂ©talisĂ©es qui nâintĂ©ressent que les corneilles et les pigeons (et encore) mais dont la BIODIVERSITE est surtout en fait TRES PAUVRE et sans aucun intĂ©rĂȘt en termes de stockage de carbone (câest important). Green washing assurĂ© ! Il faut mettre en suspens cette mesure pour faire une vĂ©ritable Ă©valuation scientifique de la question. Comment peut-on trouver formidable les plantes grimpantes mises le long de la façade de lâimmeuble Petuaud/Safran Ă la MĂ©doquine : câest un ensemble de bĂ©ton. Pour avoir parcouru Ă©galement le quartier de Bacalan et la rue de Gironde, câest un univers de bĂ©ton Ă 99% avec la sente des Morutiers qui est un exemple certain de green washing avec des lauriers-roses qui masquent bien le sol artificiel. Ou alors quand on voit les absurditĂ©s de la zone de Bersol oĂč des pins parasol avaient Ă©tĂ© plantĂ©s Ă moins dâun mĂštre des bĂątiments de la MAIF avenue du Haut-LĂ©vĂȘque et sans doute prĂ©sentĂ©s dans la notice paysagĂšre du PC : aujourdâhui, tous ces pins cĂŽtĂ© parking ont Ă©tĂ© purement et simplement supprimĂ©s. Evidemment ! Ils Ă©taient trop prĂšs (mĂȘme un laveur de carreaux que jâavais croisĂ© sur place quand jây avais pris des photos il y a quelques annĂ©es mâavait dit que câĂ©tait dĂ©bile et que ça lâempĂȘchait de nettoyer les vitres). Et pourtant ils ont sans doute contribuĂ© Ă lâobtention du PC ( voir google street map pour comprendre). Ils nâont bien Ă©videmment pas Ă©tĂ© remplacĂ©s depuis. Il ne peut pas y avoir une telle politique sans des vĂ©rifications approfondies, la constitution dâun vĂ©ritable service scientifiquement et administrativement compĂ©tent pour vĂ©rifier lâutilitĂ© et la pĂ©rennitĂ© de telles mesures au-delĂ de lâobtention dâun PC. Le CV tel quâil est dĂ©fini dans cette modification du PLU est une usine Ă gaz qui ne profitera quâaux constructeurs aguerris pour flinguer de lâEPT pourtant si utile au stockage du carbone (matiĂšre organique du sol) et augmenter leur surface de plancher.
2.1.6 sur constructions existantes : quelle est lâintĂ©rĂȘt et surtout la consĂ©quence de cette phrase ajoutĂ©e « Lorsque lâextension a pour objet la crĂ©ation de nouveau(x) logement(s), les rĂšgles applicables sont celles de la construction neuve fixĂ©es au "2.2.1. Constructions, installations et amĂ©nagements neufs" du prĂ©sent rĂšglement. » ?
2.2 dans lâencadrĂ© : il serait temps que cela soit respectĂ© par les promoteurs en particulier. Cela devrait ĂȘtre coercitif. Je cite pour cela lâexemple du local poubelle contre les jardins des voisins (rĂ©sidence Alur Immobilier 3 avenue de Saige) ou du local vĂ©los surĂ©clairĂ© et totalement ajourĂ© mis contre le jardin de la maison voisine (rĂ©sidence Safran Augusta rue du gĂ©nĂ©ral Leclerc), tout cela crĂ©ant de vĂ©ritables nuisances pour le voisinage. Je cite pourtant cette phrase « doit tenir compte de lâimplantation des constructions existantes » donc on parle de respect des voisins.
A la fin de ce paragraphe 2.2 p25, nul doute que le choix sera vite fait entre les deux obligations pour les SP supĂ©rieures Ă 1000mÂČ : je parie sur les installations dâĂ©nergies renouvelables. Et si câest lâautre option qui est choisie: « reconquĂȘte de la biodiversitĂ© », quâest ce que ça veut dire vraiment, qui va vĂ©rifier ça ? Les instructeurs du droit des sols ?
2.3.5 hauteurs diffĂ©rentes (1er paragraphe en vert/rose): bravo. Je suis dâaccord. Il est important dâimposer les transitions entre zones et cela doit ĂȘtre opposable si cette transition nâest pas respectĂ©e.
Par contre, je ne peux ĂȘtre quâinquiet de voir cette section se terminer par ces mots (en bleu) page 30 : « Une hauteur diffĂ©rente peut ĂȘtre autorisĂ©e dĂšs lors que lâindice Bonus de constructibilitĂ© est portĂ© au plan de zonage.
- Si le projet prĂ©sente un EPT â„ 20 % Ă lâEPT autorisĂ© (fixĂ© au 2.2 ou au plan de zonage), la hauteur initialement autorisĂ©e peut ĂȘtre augmentĂ©e dâun attique
- Si le projet prĂ©sente un EPT â„ 20 % Ă lâEPT autorisĂ© et un coefficient de vĂ©gĂ©talisation â„ 10 % du coefficient de vĂ©gĂ©talisation, la hauteur initialement autorisĂ©e peut ĂȘtre augmentĂ©e dâun Ă©tage
Dans tous les cas la hauteur H ne peut ĂȘtre augmentĂ©e de plus de 4 mĂštres par rapport Ă la hauteur initialement autorisĂ©e. »
Cette compensation dont je parlais dans mes propos introductifs est intolĂ©rable. 4 METRES de plus ou un Ă©tage entier, câest ENORME dans ces zones. Une fois encore lâusine Ă gaz du coef de vĂ©gĂ©talisation sera sans doute systĂ©matiquement mise en Ćuvre par les constructeurs pour bĂ©nĂ©ficier de cette largesse du PLU. Je suis rĂ©ellement trĂšs inquiet de ce cadeau fait aux constructeurs au dĂ©triment du voisinage direct. Je demande le retrait de ce paragraphe beaucoup trop permissif en lâĂ©tat.
2.4.1.1 aspect extĂ©rieur / dispositions gĂ©nĂ©rales : il y a une Ă©volution majeure trĂšs contraignante du type « exigences liĂ©es Ă la conception bioclimatique », « double orientation privilĂ©giĂ©e lorsque le terrain le permet » qui me paraissent ĂȘtre une ingĂ©rence incroyable, dâautant plus que les rĂšglementations nationales (RE2020) sont Ă mon sens dĂ©jĂ contraignantes, trĂšs coĂ»teuses pour les particuliers notamment et montrent dĂ©jĂ leurs effets en termes de frein Ă une construction et sĂ©lectionnera les gens essentiellement sur la capacitĂ© financiĂšre Ă mener de tels projets (trĂšs injuste socialement ou alors il faut un dispositif dâaide de BM lequel nâexiste pas aujourdâhui). Continuez comme ça et il nây aura plus que des « riches » qui pourront habiter sur la MĂ©tropole.
Quant aux « matĂ©riaux naturels » (p32), je rappelle que la brique de terre cuite lâest. Quel intĂ©rĂȘt de ce paragraphe ? Et on ne va pas non plus faire que des constructions en bois ou alors on est au Canada ou en NorvĂšge (câest vrai quâils ont de belles maisons).
2.4.1.2 : la suppression de ces deux lignes me parait sensĂ©e car elles Ă©taient dâune interprĂ©tation potentiellement trĂšs fumeuse (il nây a quâĂ lire les textes Ă©crits pas les architectes dans les PC pour comprendre ce que je veux dire).
2.4.2.2 sur les haies arbustives : est-ce vraiment nĂ©cessaire dâajoute « endogĂšnes » . Quâest-ce que ça veut dire ? Dois-je rappeler par exemple que le laurier-rose est originaire du bassin mĂ©diterranĂ©en, de lâAsie mineure, de lâInde et du Japon ? allez-vous interdire les lauriers-roses ? Quant au bambou, il a Ă©tĂ© importĂ© au 19Ăšme siĂšcle en France. Cette mesure est inutile et qui plus est incontrĂŽlable.
Quant au non-allergĂšne : mĂȘme si je comprends bien le problĂšme personnellement, oĂč va-t-on ? tout ce qui fait du pollen peut lâĂȘtre. Bordeaux MĂ©tropole envisage-t-elle de faire couper ou interdire la plantation de pins maritimes, bouleaux, platanes, frĂȘnes, cyprĂšs, muriers, peupliers, charmes et ⊠chĂȘnes ???
3.3.5 : NumĂ©rique : pour un « local technique » la limite basse du nombre de logements a Ă©tĂ© supprimĂ©e. Aberrant pour une maison individuelle (construction dâune seule maison sur une parcelle) non ? Un particulier ne va quand mĂȘme pas construire un local technique pour recevoir la fibre.
3.4 : gestion des dĂ©chets : il manque quelque chose de trĂšs important. Quelle que soit la zone (pas que lâUM30), il faut imposer de faire le local de dĂ©chets en respectant le voisinage. Pour rĂ©pĂ©ter ce que jâai dit : lâexemple du 3 avenue de Saige est criant : le local dĂ©chets a Ă©tĂ© positionnĂ© contre les jardins des voisins et suffisamment loin de lâimmeible. A noter que ces jardins sont peu profonds et les sĂ©jours des maisons sont donc aussi trĂšs proches du local dĂ©chets. Le seul but poursuivi Ă©tait dâĂ©viter lâaffichage de « nuisances » pour les acquĂ©reurs des appartements de cet immeuble de standing. Il faut donc absolument inclure des obligations concernant ces locaux qui peuvent parfaitement ĂȘtre intĂ©grĂ©s dans les immeubles et non mis quasiment chez les voisins (pareil pour les locaux Ă vĂ©los ou encore les voies dâaccĂšs aux parkings).
Zone UM13 : jusquâĂ la page 26, mĂȘme remarque quâUM30
Paragraphe 2.2.1 (tableau) : ma remarque va vers les 3 derniĂšres lignes du tableau (Hauteur façade, hauteur totale). Celles-ci nâont pas Ă©tĂ© modifiĂ©es. Pour autant, je profite de cette rĂ©vision pour signaler quâil y a une forte ambiguĂŻtĂ© qui a mon sens permet en particulier aux promoteurs de profiter de cela pour maximiser le nombre de mÂČ au-dessus de la hauteur totale de la zone. Jâai par exemple le sentiment que sur un projet dâimmeuble au carrefour de lâAlouette, ce flou profite de maniĂšre incroyable au projet immobilier qui en a une interprĂ©tation discutable. Celle-ci a dâailleurs fait lâobjet dâun recours grĂącieux auquel la MĂ©tropole nâa (comme dâhabitude) pas donnĂ© suite. Faut-il aller au tribunal administratif pour savoir qui a raison ?
Qui plus est, autoriser une augmentation de 6 mÚtres au-dessus de la hauteur totale fixée au PLU me parait absurde.
Et dâailleurs, Ă ce sujet, quelle que soit la zone concernĂ©e, il y a une hauteur totale maximum fixĂ©e (carte ou zone). Il faut la respecter et arrĂȘter ces rĂ©gimes dĂ©rogatoires. A quoi cela sert-il de mettre une hauteur totale si câest pour sâen accommoder derriĂšre au dĂ©triment des riverains. Jâen appelle au bon sens.
Paragraphe 3.2 et en particulier 3.2.1 : rampes dâaccĂšs. Je veux insister sur un paragraphe qui existe, non modifiĂ©, et qui pour moi nâest aujourdâhui jamais respectĂ© par les constructeurs : « Sauf impossibilitĂ© technique, le choix de la localisation des rampes d'accĂšs aux parkings enterrĂ©s ou semi-enterrĂ©s doit privilĂ©gier la moindre gĂȘne pour les constructions contiguĂ«s (intĂ©gration Ă la construction, insertion dans la marge de recul en retrait des limites sĂ©paratives...). ». Il est nĂ©cessaire de le reprĂ©ciser car aujourdâhui, les projets immobiliers privilĂ©gient leur propre intĂ©rĂȘt au dĂ©triment du voisinage : projet safran haut-livrac (100 logements) avec accĂšs le long des voisins alors quâil y a largement la place de le mettre ailleurs mais ça mangerait des mÂČ Ă vendre sans doute. Câest aussi vrai pour le Safran Augusta ou encore le Lasserre Etoile des Graves rue Felix Faure et bien dâautres. Aujourdâhui, câest une gĂȘne Ă©norme et personne ne semble sâen soucier alors que le PLU en parle. Il faut un paragraphe plus coercitif vis-Ă -vis des constructeurs de logements collectifs qui mettent ces accĂšs surtout lĂ oĂč ça les arrange.
Pour la suite du rĂ©glement, mĂȘmes remarques que pour lâUM30.
Je mâarrĂȘte lĂ , par manque de temps surtout et de moyens pour mieux lire et comprendre cette Ă©volution du PLU 3.1.
Jâai quand mĂȘme des remarques sur les zonages dans mon quartier de lâAlouette. Il y a une densification Ă©norme avec des constructions nombreuses dâimmeubles. Le Carrefour de lâAlouette est lâun des plus frĂ©quentĂ©s de la MĂ©tropole. Les immeubles et logements collectifs construits depuis peu ou en construction sur les avenues qui y mĂšnent (par exemple Safran Haut-Livrac 100 logements, Kaufman et broad sur le carrefour lui-mĂȘme (124 logements avec trĂšs peu de parking, un hĂŽtel et 6 commerce sans stationnement), Nacara (70 logements) et nombreux autres en venant de Cestas, vont amener Ă une sursaturation des axes sans possibilitĂ© de mieux dĂ©velopper les transports en commun : il nây a pas la place sur la route dâArcachon et tout converge sur lâAlouette. Le Tram B ne peut pas tout non plus (tout le monde ne travaille pas sur son axe et son trajet est interminable).
Il est grand temps de penser Ă rĂ©duire la voilure sur ces constructions le long de la Route dâArcachon et alentours, notamment en revoyant les hauteurs totales (et supprimer les dĂ©rogations accordĂ©es sur attiques ou Ă©tages supplĂ©mentaires). En particulier, il y a la zone UM13 autour de lâĂ©cole Pierre Castaing et un bout de la route dâArcachon qui sature dâimmeubles et dont les 100 logements du projet Safran Haut-Livrac vont aussi impacter les 2 petites rues (Pierre Castaing et Felix Faure). Il ne peut plus y avoir dâimmeubles aussi gros dans cette zone et il est temps de revoir les choses. De mĂȘme, lâUM13 Ă lâAlouette est faite de maisons et dire quâil sâagit dâun tissu de grands ensembles est une erreur. Câest aussi de lâUM30. Bien Ă©videmment pour ĂȘtre conforme Ă la parole (Ă©crite) du Maire de Pessac, il faut aussi renoncer Ă lâUP88 qui visait Ă prĂ©parer une ZAC entre lâAlouette et la rocade sur lâaxe avenue du Bourgailh.
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