Onzième modification du PLUi 3.1 : enquête publique

Empreinte numérique

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Source: {"body":{"fr":"Difficile de donner un avis tant les documents sont peu lisibles et difficiles d'accès : Il aurait fallu proposer un texte résumant et présentant clairement les orientations et principales modifications et leur justification. Cette modification ne permet pas d’adapter les règlements de zone : il devient urgent de lancer une révision du PLU afin de s’adapter aux changements climatiques.\r\nCette enquête publique collecte peu d’avis de la population sur ces grandes orientations sur la réintégration du végétal dans la ville, la mobilité forcée et les mobilités douces, l’habitat, sa densification compatible avec une qualité de vie , etc … Au final, les citoyens se sont concentrés sur des demandes ponctuelles et personnelles.\r\nJe suis en accord avec les orientations mettant en avant la nécessité d’une ville de proximité, par sa mixité sociale et des usages, par un habitat de petits collectifs avec des commerces et services de proximité encourageant les mobilités douces (piéton/vélo) et favorisant la lutte contre les pollutions de l’air et sonores.\r\nLa réintégration du végétal permettra d’amortir les dérèglements climatiques. L’Espace de Pleine Terre et le coefficient de végétalisation seront utiles sur ce sujet, comme une attention aux arbres, à leur implantation (y compris racinaire) et à leur « entretien » et sauvegarde. Les grand nombre d'arbres plantés qui sont morts et non remplacés peut inquiéter sur la volonté réelle de BM de végétaliser.\r\nCoté habitat, l’accès à une terrasse et des appartements traversants apportera une qualité de vie importante. Il faut également favoriser les aménagements de bâtis existants plutôt que démolir, et les matériaux bio-sourcés sont à favoriser, tant pour leur impact carbone à la fabrication comme au titre d’isolant, que pour la gestion du recyclage.\r\nLa production d’énergie renouvelable décarbonée est également à encourager, tant sur l’échelle du quartier (géothermie) qu’individuellement (solaire thermique, PV). Les règlements concernant l’impact visuel, la hauteur, l’orientation et inclinaison des faîtages ainsi que les matériaux et normes d’isolation sont à adapter dans le sens d’implantations bio-climatiques. Les constructions en fond de parcelle pour compenser l'impossibilité de surélévation dans les quartiers d'échoppes de Talence est à cet égard une erreur sur laquelle il faut revenir : elle limite les espaces végétaux à même de lutter contre le réchauffement, à l'échelle des quartiers.\r\nDans les documents de chaque commune, il est présenté un certain nombre d’emplacements réservés. \r\nA noter que la qualité de définition de la carte ne permet pas une consultation aisée ni la lecture des références d’ER, et que des ER ne sont pas toujours localisés sur les documents : par exemple, je n’ai pas trouvé où se situaient les ERS 7,41 a et b « équipement socio-culturel, ni l’ERV T2660 pour un cheminement doux.\r\nLes ER sont plus souvent mis en œuvre au bénéfice de la voirie plutôt que pour les liaisons douces inter-quartier, ou pour aménager un espace vert. Il faudrait au contraire supprimer le plus possible la voirie bitumée, désarfificialiser.\r\nPar exemple, à Talence, une liaison douce piéton-vélo entre le quartier Suzon (résidentiel et habitat collectif dense) et la rue Lamartine et le centre ville (Forum-marché-cinéma) reste en suspens depuis 2016 (T877). De même, des ateliers participatifs menés par A’Urba avaient proposé de piétonniser une rue bordant la place A Briand pour assurer la continuité entre le square Felhmann et la place, sans que cette ER soit inscrite par la Ville. D’autres ER sont plutôt de l’ordre d’une annonce floue (E1010) pour respecter « un périmètre autour des arbres suffisant pour leur pérennité », ou encore le parc Triaire (rue A Leroi) fait l’objet d’une réserve P3265 visible sur le plan, mais qui n’apparaît pas ailleurs, alors qu’il devrait être logiquement classé en EBC.\r\nDans le cadre des aménagements de stationnements automobile, il faudra veiller à prendre en compte la notion de « frontage » et d’accès aux portes des échoppes dans les quartiers nord de Talence qui sont dotés de trottoirs très étroits ne permettant pas un cheminement longitudinal mais uniquement un accès frontal aux portes, bloqué par les voitures en stationnement.\r\nJe remercie le-la Commissaire-Enquêteur.e pour l’attention portée à ces quelques remarques et avis."},"title":{"fr":"Difficile de donner un avis"}}

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