Aménagement de la Voie Eymet en faveur des transports en commun et modes actifs à Floirac

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+["La voie Eymet est concernée par un itinéraire du Réseau Vélo Express (ReVE ligne 13, circulaire des boulevards). La demande des usagers du vélo (actuels et futurs pour celles et ceux qui voudrait adopter la solution vélo) est de disposer sur ce réseau d’itinéraires cyclables en site propre, indépendant de toute autre circulation (motorisée et piétonne) afin d’offrir le niveau de sécurité et de confort suffisant pour permettre de circuler à vélo dans de bonnes conditions. La cohabitation avec les bus n’est pas souhaitable dans un environnement de flux denses (fréquence bus élevée et flux vélo important). L’ampleur du projet, avec la création d’une nouvelle route sur un linéaire assez long, amène à penser que ces flux seront importants (fréquence bus express élevée ; nous supposons en effet que la création d’une nouvelle route est justifiée par une forte fréquence attendue pour les bus). Le flux vélo attendu étant également important sur le ReVE, il n’est donc pas acceptable d’envisager de faire passer le ReVE sur les voies nouvelles de bus et nous demandons que l’étude intègre dès à présent la requalification, sur tout le linéaire du projet, de la piste cyclable existante, afin de la rendre compatible avec le cahier des charges du ReVE (largeur de 4m, continuité, traitement des intersections, séparation des flux piétons, etc etc). Le tracé du ReVE doit en effet être envisagé via la piste cyclable existante recalibrée. Cela n’empêchera pas que des cyclistes aguerris pourront préférer les voies de bus, mais le ReVE est prioritairement conçu pour les cyclistes non aguerris.\n\nAu niveau du théâtre de verdure et de l'ouvrage d'art vouté existant, le projet prévoit l'interruption de la voie verte avec une perte de priorité pour les cycles, et une situation dangereuse liée à l'insertion forcée des cycles sur les voies bus. Cette situation n’est pas admissible dans le cadre d’un itinéraire ReVE, qui doit offrir un niveau de sécurité et de confort élevé. Cela s’apparente à la création d’une discontinuité cyclable, là où aujourd’hui un itinéraire cyclable complet existe en site propre. Nous demandons qu’une passerelle parallèle à l’ouvrage d’art vouté soit créée afin d’assurer la continuité de la voie verte dans le franchissement du théâtre de verdure. Par ailleurs nous demandons des précisions quant au tracé envisagé pour la voie verte dans la section Nord du projet, car les plans laissent apparaître que la voie verte serait tantôt d’un côté tantôt de l’autre côté des voies bus. Cette configuration n’est pas non plus acceptable pour un itinéraire ReVE : les changements de côté des aménagements cyclables doivent être assimilés à des discontinuités cyclables et doivent donc être évités. La voie verte doit être positionnée du même côté des voies de bus tout le long du tracé, à savoir côté Nord/Est. Afin d’améliorer la répartition de l’espace entre les différents modes, la voie nouvelle de bus doit être limitée à 6m de largeur et la piste cyclable verte élargie à 4m. Idem au niveau de la trémie Benauge. A noter qu’une largeur trop importante pour la voie nouvelle des bus ne fera qu’inciter les conducteurs et conductrices à rouler plus vite, qui plus est dans un environnement comportant peu d’intersections.\n\nLa variante proposée, avec insertion d'un terre-plein central, n'est pas convenable dans une optique de mutualisation des flux vélos-bus ; en effet, dans une telle configuration, les bus doivent pouvoir doubler les vélos (et inversement) afin de ne pas se pénaliser les uns les autres en terme de confort de déplacement ; or ces dépassements ne sont pas possibles à cause du terre-plein central. Dans cette configuration, la circulation des vélos devra être interdite dans ces couloirs bus (ce qui est contraire aux objectifs recherchés), car dans ce cas ces couloirs bus ne seront alors pas conformes au code de l'environnement, qui stipule (art. L228-2) que lorsque que la création d'une voie nouvelle vise à créer un site propre pour les transports en commun, les bus doivent pouvoir doubler les vélos (cela implique que chaque voie mesure au moins 4,50m de large).\n\nSur le fond du projet, on peut regretter que ce qui constitue aujourd’hui une formidable coulée verte soit convertie en une route. Ce ne sont pas tant les soucis d’imperméabilisation qui nous interpellent que la perte de qualité paysagère et d’agrément que ce site apporte aujourd'hui aux Floiracaises et Floiracais. D’autre part, il semble légitime de s’interroger sur d'éventuelles nuisances engendrées par cette nouvelle route, notamment eu égard d’un usage illégitime qui pourrait y avoir lieu (circulation de véhicules motorisés non autorisés difficile à contrôler compte-tenu du caractère très reculé et isolé de ce site ; il semble que le risque d’être interpellé en infraction pour circuler en moto ou voiture sur cette voie nouvelle reste faible). Enfin, les images d’insertion de la voie nouvelle devant l’ancienne gare de la Souys sont assez pathétiques, à l’image d’une société qui n’a pas su conserver ses voies ferrées historiques et les remplace progressivement par des routes pour véhicules motorisés. Le sujet n’étant pas de maîtriser la disparition ou le maintien de voies ferrées (hors champ d’action), il s’agirait à minima de conserver une coulée verte offrant aux habitants et au secteur un attrait sans équivalent sur la métropole, avec un lien végétal direct et continu vers le centre de Bordeaux. Les enfants n'auront plus que des trottoirs pour courir là où ils ont aujourd'hui un chemin et où il pourraient avoir un vaste parc linéaire. Ce projet pourrait d’ailleurs s’avérer dangereux pour l’environnement à moyen ou long terme, car rien ne peut garantir qu’il ne soit pas décidé dans plusieurs années que cette voie nouvelle devienne accessible à la circulation générale."]

+["La voie Eymet est concernée par un itinéraire du Réseau Vélo Express (ReVE ligne 13, circulaire des boulevards). La demande des usagers du vélo (actuels et futurs pour celles et ceux qui voudrait adopter la solution vélo) est de disposer sur ce réseau d’itinéraires cyclables en site propre, indépendant de toute autre circulation (motorisée et piétonne) afin d’offrir le niveau de sécurité et de confort suffisant pour permettre de circuler à vélo dans de bonnes conditions. La cohabitation avec les bus n’est pas souhaitable dans un environnement de flux denses (fréquence bus élevée et flux vélo important). L’ampleur du projet, avec la création d’une nouvelle route sur un linéaire assez long, amène à penser que ces flux seront importants (fréquence bus express élevée ; nous supposons en effet que la création d’une nouvelle route est justifiée par une forte fréquence attendue pour les bus). Le flux vélo attendu étant également important sur le ReVE, il n’est donc pas acceptable d’envisager de faire passer le ReVE sur les voies nouvelles de bus et nous demandons que l’étude intègre dès à présent la requalification, sur tout le linéaire du projet, de la piste cyclable existante, afin de la rendre compatible avec le cahier des charges du ReVE (largeur de 4m, continuité, traitement des intersections, séparation des flux piétons, etc etc). Le tracé du ReVE doit en effet être envisagé via la piste cyclable existante recalibrée. Cela n’empêchera pas que des cyclistes aguerris pourront préférer les voies de bus, mais le ReVE est prioritairement conçu pour les cyclistes non aguerris.\n\nAu niveau du théâtre de verdure et de l'ouvrage d'art vouté existant, le projet prévoit l'interruption de la voie verte avec une perte de priorité pour les cycles, et une situation dangereuse liée à l'insertion forcée des cycles sur les voies bus. Cette situation n’est pas admissible dans le cadre d’un itinéraire ReVE, qui doit offrir un niveau de sécurité et de confort élevé. Cela s’apparente à la création d’une discontinuité cyclable, là où aujourd’hui un itinéraire cyclable complet existe en site propre. Nous demandons qu’une passerelle parallèle à l’ouvrage d’art vouté soit créée afin d’assurer la continuité de la voie verte dans le franchissement du théâtre de verdure. Par ailleurs nous demandons des précisions quant au tracé envisagé pour la voie verte dans la section Nord du projet, car les plans laissent apparaître que la voie verte serait tantôt d’un côté tantôt de l’autre côté des voies bus. Cette configuration n’est pas non plus acceptable pour un itinéraire ReVE : les changements de côté des aménagements cyclables doivent être assimilés à des discontinuités cyclables et doivent donc être évités. La voie verte doit être positionnée du même côté des voies de bus tout le long du tracé, à savoir côté Nord/Est. Afin d’améliorer la répartition de l’espace entre les différents modes, la voie nouvelle de bus doit être limitée à 6m de largeur et la piste cyclable verte élargie à 4m. Idem au niveau de la trémie Benauge. A noter qu’une largeur trop importante pour la voie nouvelle des bus ne fera qu’inciter les conducteurs et conductrices à rouler plus vite, qui plus est dans un environnement comportant peu d’intersections.\n\nLa variante proposée, avec insertion d'un terre-plein central, n'est pas convenable dans une optique de mutualisation des flux vélos-bus ; en effet, dans une telle configuration, les bus doivent pouvoir doubler les vélos (et inversement) afin de ne pas se pénaliser les uns les autres en terme de confort de déplacement ; or ces dépassements ne sont pas possibles à cause du terre-plein central. Dans cette configuration, la circulation des vélos devra être interdite dans ces couloirs bus (ce qui est contraire aux objectifs recherchés), car dans ce cas ces couloirs bus ne seront alors pas conformes au code de l'environnement, qui stipule (art. L228-2) que lorsque que la création d'une voie nouvelle vise à créer un site propre pour les transports en commun, les bus doivent pouvoir doubler les vélos (cela implique que chaque voie mesure au moins 4,50m de large).\n\nSur le fond du projet, on peut regretter que ce qui constitue aujourd’hui une formidable coulée verte soit convertie en une route. Ce ne sont pas tant les soucis d’imperméabilisation qui nous interpellent que la perte de qualité paysagère et d’agrément que ce site apporte aujourd'hui aux Floiracaises et Floiracais. D’autre part, il semble légitime de s’interroger sur d'éventuelles nuisances engendrées par cette nouvelle route, notamment eu égard d’un usage illégitime qui pourrait y avoir lieu (circulation de véhicules motorisés non autorisés difficile à contrôler compte-tenu du caractère très reculé et isolé de ce site ; il semble que le risque d’être interpellé en infraction pour circuler en moto ou voiture sur cette voie nouvelle reste faible). Enfin, les images d’insertion de la voie nouvelle devant l’ancienne gare de la Souys sont assez pathétiques, à l’image d’une société qui n’a pas su conserver ses voies ferrées historiques et les remplace progressivement par des routes pour véhicules motorisés. Le sujet n’étant pas de maîtriser la disparition ou le maintien de voies ferrées (hors champ d’action), il s’agirait à minima de conserver une coulée verte offrant aux habitants et au secteur un attrait sans équivalent sur la métropole, avec un lien végétal direct et continu vers le centre de Bordeaux. Les enfants n'auront plus que des trottoirs pour courir là où ils ont aujourd'hui un chemin et où il pourraient avoir un vaste parc linéaire. Ce projet pourrait d’ailleurs s’avérer dangereux pour l’environnement à moyen ou long terme, car rien ne peut garantir qu’il ne soit pas décidé dans plusieurs années que cette voie nouvelle devienne accessible à la circulation générale."]

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+["La voie Eymet est concernée par un itinéraire du Réseau Vélo Express (ReVE ligne 13, circulaire des boulevards). La demande des usagers du vélo (actuels et futurs pour celles et ceux qui voudrait adopter la solution vélo) est de disposer sur ce réseau d’itinéraires cyclables en site propre, indépendant de toute autre circulation (motorisée et piétonne) afin d’offrir le niveau de sécurité et de confort suffisant pour permettre de circuler à vélo dans de bonnes conditions. La cohabitation avec les bus n’est pas souhaitable dans un environnement de flux denses (fréquence bus élevée et flux vélo important). L’ampleur du projet, avec la création d’une nouvelle route sur un linéaire assez long, amène à penser que ces flux seront importants (fréquence bus express élevée ; nous supposons en effet que la création d’une nouvelle route est justifiée par une forte fréquence attendue pour les bus). Le flux vélo attendu étant également important sur le ReVE, il n’est donc pas acceptable d’envisager de faire passer le ReVE sur les voies nouvelles de bus et nous demandons que l’étude intègre dès à présent la requalification, sur tout le linéaire du projet, de la piste cyclable existante, afin de la rendre compatible avec le cahier des charges du ReVE (largeur de 4m, continuité, traitement des intersections, séparation des flux piétons, etc etc). Le tracé du ReVE doit en effet être envisagé via la piste cyclable existante recalibrée. Cela n’empêchera pas que des cyclistes aguerris pourront préférer les voies de bus, mais le ReVE est prioritairement conçu pour les cyclistes non aguerris.\n\nAu niveau du théâtre de verdure et de l'ouvrage d'art vouté existant, le projet prévoit l'interruption de la voie verte avec une perte de priorité pour les cycles, et une situation dangereuse liée à l'insertion forcée des cycles sur les voies bus. Cette situation n’est pas admissible dans le cadre d’un itinéraire ReVE, qui doit offrir un niveau de sécurité et de confort élevé. Cela s’apparente à la création d’une discontinuité cyclable, là où aujourd’hui un itinéraire cyclable complet existe en site propre. Nous demandons qu’une passerelle parallèle à l’ouvrage d’art vouté soit créée afin d’assurer la continuité de la voie verte dans le franchissement du théâtre de verdure. Par ailleurs nous demandons des précisions quant au tracé envisagé pour la voie verte dans la section Nord du projet, car les plans laissent apparaître que la voie verte serait tantôt d’un côté tantôt de l’autre côté des voies bus. Cette configuration n’est pas non plus acceptable pour un itinéraire ReVE : les changements de côté des aménagements cyclables doivent être assimilés à des discontinuités cyclables et doivent donc être évités. La voie verte doit être positionnée du même côté des voies de bus tout le long du tracé, à savoir côté Nord/Est. Afin d’améliorer la répartition de l’espace entre les différents modes, la voie nouvelle de bus doit être limitée à 6m de largeur et la piste cyclable verte élargie à 4m. Idem au niveau de la trémie Benauge. A noter qu’une largeur trop importante pour la voie nouvelle des bus ne fera qu’inciter les conducteurs et conductrices à rouler plus vite, qui plus est dans un environnement comportant peu d’intersections.\n\nLa variante proposée, avec insertion d'un terre-plein central, n'est pas convenable dans une optique de mutualisation des flux vélos-bus ; en effet, dans une telle configuration, les bus doivent pouvoir doubler les vélos (et inversement) afin de ne pas se pénaliser les uns les autres en terme de confort de déplacement ; or ces dépassements ne sont pas possibles à cause du terre-plein central. Dans cette configuration, la circulation des vélos devra être interdite dans ces couloirs bus (ce qui est contraire aux objectifs recherchés), car dans ce cas ces couloirs bus ne seront alors pas conformes au code de l'environnement, qui stipule (art. L228-2) que lorsque que la création d'une voie nouvelle vise à créer un site propre pour les transports en commun, les bus doivent pouvoir doubler les vélos (cela implique que chaque voie mesure au moins 4,50m de large).\n\nSur le fond du projet, on peut regretter que ce qui constitue aujourd’hui une formidable coulée verte soit convertie en une route. Ce ne sont pas tant les soucis d’imperméabilisation qui nous interpellent que la perte de qualité paysagère et d’agrément que ce site apporte aujourd'hui aux Floiracaises et Floiracais. D’autre part, il semble légitime de s’interroger sur d'éventuelles nuisances engendrées par cette nouvelle route, notamment eu égard d’un usage illégitime qui pourrait y avoir lieu (circulation de véhicules motorisés non autorisés difficile à contrôler compte-tenu du caractère très reculé et isolé de ce site ; il semble que le risque d’être interpellé en infraction pour circuler en moto ou voiture sur cette voie nouvelle reste faible). Enfin, les images d’insertion de la voie nouvelle devant l’ancienne gare de la Souys sont assez pathétiques, à l’image d’une société qui n’a pas su conserver ses voies ferrées historiques et les remplace progressivement par des routes pour véhicules motorisés. Le sujet n’étant pas de maîtriser la disparition ou le maintien de voies ferrées (hors champ d’action), il s’agirait à minima de conserver une coulée verte offrant aux habitants et au secteur un attrait sans équivalent sur la métropole, avec un lien végétal direct et continu vers le centre de Bordeaux. Les enfants n'auront plus que des trottoirs pour courir là où ils ont aujourd'hui un chemin et où il pourraient avoir un vaste parc linéaire. Ce projet pourrait d’ailleurs s’avérer dangereux pour l’environnement à moyen ou long terme, car rien ne peut garantir qu’il ne soit pas décidé dans plusieurs années que cette voie nouvelle devienne accessible à la circulation générale."]

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+["La voie Eymet est concernée par un itinéraire du Réseau Vélo Express (ReVE ligne 13, circulaire des boulevards). La demande des usagers du vélo (actuels et futurs pour celles et ceux qui voudrait adopter la solution vélo) est de disposer sur ce réseau d’itinéraires cyclables en site propre, indépendant de toute autre circulation (motorisée et piétonne) afin d’offrir le niveau de sécurité et de confort suffisant pour permettre de circuler à vélo dans de bonnes conditions. La cohabitation avec les bus n’est pas souhaitable dans un environnement de flux denses (fréquence bus élevée et flux vélo important). L’ampleur du projet, avec la création d’une nouvelle route sur un linéaire assez long, amène à penser que ces flux seront importants (fréquence bus express élevée ; nous supposons en effet que la création d’une nouvelle route est justifiée par une forte fréquence attendue pour les bus). Le flux vélo attendu étant également important sur le ReVE, il n’est donc pas acceptable d’envisager de faire passer le ReVE sur les voies nouvelles de bus et nous demandons que l’étude intègre dès à présent la requalification, sur tout le linéaire du projet, de la piste cyclable existante, afin de la rendre compatible avec le cahier des charges du ReVE (largeur de 4m, continuité, traitement des intersections, séparation des flux piétons, etc etc). Le tracé du ReVE doit en effet être envisagé via la piste cyclable existante recalibrée. Cela n’empêchera pas que des cyclistes aguerris pourront préférer les voies de bus, mais le ReVE est prioritairement conçu pour les cyclistes non aguerris.\n\nAu niveau du théâtre de verdure et de l'ouvrage d'art vouté existant, le projet prévoit l'interruption de la voie verte avec une perte de priorité pour les cycles, et une situation dangereuse liée à l'insertion forcée des cycles sur les voies bus. Cette situation n’est pas admissible dans le cadre d’un itinéraire ReVE, qui doit offrir un niveau de sécurité et de confort élevé. Cela s’apparente à la création d’une discontinuité cyclable, là où aujourd’hui un itinéraire cyclable complet existe en site propre. Nous demandons qu’une passerelle parallèle à l’ouvrage d’art vouté soit créée afin d’assurer la continuité de la voie verte dans le franchissement du théâtre de verdure. Par ailleurs nous demandons des précisions quant au tracé envisagé pour la voie verte dans la section Nord du projet, car les plans laissent apparaître que la voie verte serait tantôt d’un côté tantôt de l’autre côté des voies bus. Cette configuration n’est pas non plus acceptable pour un itinéraire ReVE : les changements de côté des aménagements cyclables doivent être assimilés à des discontinuités cyclables et doivent donc être évités. La voie verte doit être positionnée du même côté des voies de bus tout le long du tracé, à savoir côté Nord/Est. Afin d’améliorer la répartition de l’espace entre les différents modes, la voie nouvelle de bus doit être limitée à 6m de largeur et la piste cyclable verte élargie à 4m. Idem au niveau de la trémie Benauge. A noter qu’une largeur trop importante pour la voie nouvelle des bus ne fera qu’inciter les conducteurs et conductrices à rouler plus vite, qui plus est dans un environnement comportant peu d’intersections.\n\nLa variante proposée, avec insertion d'un terre-plein central, n'est pas convenable dans une optique de mutualisation des flux vélos-bus ; en effet, dans une telle configuration, les bus doivent pouvoir doubler les vélos (et inversement) afin de ne pas se pénaliser les uns les autres en terme de confort de déplacement ; or ces dépassements ne sont pas possibles à cause du terre-plein central. Dans cette configuration, la circulation des vélos devra être interdite dans ces couloirs bus (ce qui est contraire aux objectifs recherchés), car dans ce cas ces couloirs bus ne seront alors pas conformes au code de l'environnement, qui stipule (art. L228-2) que lorsque que la création d'une voie nouvelle vise à créer un site propre pour les transports en commun, les bus doivent pouvoir doubler les vélos (cela implique que chaque voie mesure au moins 4,50m de large).\n\nSur le fond du projet, on peut regretter que ce qui constitue aujourd’hui une formidable coulée verte soit convertie en une route. Ce ne sont pas tant les soucis d’imperméabilisation qui nous interpellent que la perte de qualité paysagère et d’agrément que ce site apporte aujourd'hui aux Floiracaises et Floiracais. D’autre part, il semble légitime de s’interroger sur d'éventuelles nuisances engendrées par cette nouvelle route, notamment eu égard d’un usage illégitime qui pourrait y avoir lieu (circulation de véhicules motorisés non autorisés difficile à contrôler compte-tenu du caractère très reculé et isolé de ce site ; il semble que le risque d’être interpellé en infraction pour circuler en moto ou voiture sur cette voie nouvelle reste faible). Enfin, les images d’insertion de la voie nouvelle devant l’ancienne gare de la Souys sont assez pathétiques, à l’image d’une société qui n’a pas su conserver ses voies ferrées historiques et les remplace progressivement par des routes pour véhicules motorisés. Le sujet n’étant pas de maîtriser la disparition ou le maintien de voies ferrées (hors champ d’action), il s’agirait à minima de conserver une coulée verte offrant aux habitants et au secteur un attrait sans équivalent sur la métropole, avec un lien végétal direct et continu vers le centre de Bordeaux. Les enfants n'auront plus que des trottoirs pour courir là où ils ont aujourd'hui un chemin et où il pourraient avoir un vaste parc linéaire. Ce projet pourrait d’ailleurs s’avérer dangereux pour l’environnement à moyen ou long terme, car rien ne peut garantir qu’il ne soit pas décidé dans plusieurs années que cette voie nouvelle devienne accessible à la circulation générale."]

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Version créée le 06/11/2022 08:50