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Changements sur "Encore une mesure qui part d"
Titre (Français)
- +Encore une mesure qui part d
Corps du texte (Français)
- +Encore une mesure qui part d'une nécessité mais qui va être appliquée de manière si dogmatique qu'elle va devenir contre-productive: pour "protéger l'environnement", on va favoriser ceux qui consomment et forcer les autres à le faire de manière aveugle. Pour ma part, j'ai un abonnement TBM pour aller travailler, m'en sers donc évidemment pour me déplacer en ville et ne sors la voiture qu'en cas de nécessité absolue. Soit en moyenne une fois/semaine, en lien avec des activités inaccessibles autrement. Je la laisse même souvent chez moi pour voir ma famille dans le 47, à présent. Autant dire qu'elle fait un kilométrage de plus en plus ridicule, avec bientôt 1/3 des km de l'année faits durant les seules vacances d'été mais... c'est une citadine essence crit'air 3. Donc malgré mes efforts déjà nombreux pour en limiter l'usage, on va m'obliger à en acheter une nouvelle, à terme. A sortir des milliers d'euro pour des nécesssités limitées. Alors qu'à côté, si l'un de mes voisins "bon consommateur", changeant régulièrement de voiture, sort quotidiennement son SUV récent par habitude, rien ne l'incitera à changer les dites habitudes. Ou comment créer de l'obsolescence programmée....
- +
- +Et si au lieu de promouvoir "l'éco-punition" vous passiez à "l'éco-incitation" ? En donnant par exemple à ceux qui, comme moi, ont un abonnement aux transports en commun et qui, de fait, ne vont généralement pas aller s'embêter dans le centre en voiture sauf s'ils n'ont aucune autre solution, une dérogation pour leur véhicule principal ? Cela en incitera forcément à s'y mettre et une fois qu'ils auront vu tous les avantages, ils ne reviendront pas en arrière. A l'inverse, donner le sentiment de chasser les pauvres ou de pousser à la consommation va en éloigner certains de la métropole, et les faire rouler plus qu'avant. Ce qui est tout l'inverse de ce que l'on voudrait.
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