Projet de Zone à Faibles Emissions mobilité (ZFE-m)

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+["Je pense que le principe de la ZFE est très injuste, notamment en voulant atteindre de manière radicale un résultat positif au prix d’une injustice sociale, territoriale, financière et, je pense, écologiquement relativement limitée. Aujourd’hui, il existe de nombreux autres moyens d’arriver à des limitations de circulation et donc de pollution qui sont déjà mises en œuvre (voies de bus, zones 30, + de places aux vélos, augmentation de la fréquence des transports en commun…) ou peuvent l’être comme par exemple interdire certains jours -avec de véritables contrôles- les voitures avec le plus mauvais score crit’air. A contrario, si on prend le dimanche par exemple, il y a peu de circulation dans Bordeaux, ça roule bien et la pollution est bien moindre : faut-il être radical de la même manière tous les jours ?\nCeci étant dit, si je ne peux m’opposer à la ZFE qui est de l’ordre de la loi, je peux dire un mot sur le périmètre retenu par nos élus, la rocade, qui me parait très arbitraire et qui n’a aucun sens : rappelons d’abord que la rocade de Bordeaux est le périphérique le plus long de France (45 km devant Nantes, Paris, Toulouse et Rennes). Ca n’est pas sans conséquence : le territoire ZFE choisi est donc énorme. Et de fait, complètement hétérogène. \nQue veut donc dire l’intra-rocade sinon pas grand-chose en fait ? Les habitants en bord de rocade ne verront aucun effet de la ZFE , voire pire : il y aura par exemple intensification du trafic sur la rocade, ou en extra-rocade lorsque celle-ci est bouchée. Gageons que Waze ou Google maps intègreront des itinéraires qui évitent la ZFE. Ces applications mobiles le font déjà en fait… Ca sera sans doute horrible pour les riverains. Un bel effet de bord en conséquence !\nJe vous propose maintenant de prendre quelques exemples pour démontrer l’absurdité de notre ZFE telle qu’elle est prévue. Le campus universitaire s’étale sur 3 communes, principalement Pessac, Talence et un peu Gradignan mais surtout intégralement en intra-rocade. Il y a également des sites dans Bordeaux (Pellegrin notamment). On va dire aux étudiants, à priori pas très riches et qui viennent de partout en France, de changer de voiture pour venir étudier à Bordeaux (ou dans les autres grandes villes) ? Il suffit de traverser le campus tous les jours pour comprendre l’ineptie de le compter dans la ZFE. Moi-même, j’y travaille : je viens de l’extra-rocade, je prends la rocade, sors à la sortie 16 pour y rentrer et faire 600m en intra-rocade. Il faudrait que je change de voiture pour m’y garer ? Je trouve cela absurde. L’intra-rocade compte aussi et heureusement de nombreuses zones à loyer modéré. Si on prend par exemple Saige ou encore la Châtaigneraie à Pessac, au bord de la rocade, mais à l’intérieur : comment explique-t-on aux habitants qu’ils doivent investir dans un nouveau véhicule sans incitation financière sérieuse et alors que leur véhicule fonctionne très bien ? Et cela ne concerne bien entendu pas que ces zones mais de nombreux habitants de l’intra-rocade ou de l’extra-rocade qui doivent se rendre juste en intra-rocade. Autre exemple : la santé avec le CHU Pellegrin, l’Institut Bergonié, certaines cliniques, etc… Ces unités accueillent des gens qui viennent parfois de l’autre bout de la région, des gens qui habitent à la campagne ou dans des petites villes pas toujours bien desservies par des lignes directes de transports en commun et, d’une manière générale, la voiture reste le moyen le plus pratique, c’est ainsi. Ils doivent venir régulièrement pour se faire soigner. Il y a aussi et surtout les visiteurs des malades qui ne viennent pas nécessairement du centre de Bordeaux pour voir quelqu’un dans sa chambre d’hôpital. Je pense aussi aux visiteurs de maisons de retraite également. Qu’est-ce qu’on fait ? on oblige tous ces gens à changer de véhicule ? Aberrant. Exemple moins dramatique mais utile aussi : du monde vient dans les zones commerciales en périphérie de ville mais pourtant intra-rocade : Mérignac Soleil, Bordeaux-Lac, Floirac, etc… On va donc dire à tout ceux qui viennent de l’extérieur de changer de voiture parce qu’ils doivent acheter du matériel de bricolage, 3 vêtements, des jouets ou faire leurs courses tout simplement ? Ce n’est pas sérieux : en plus de fragiliser le commerce physique de certaines zones (perte de clientèle à prévoir, déplacement sur d’autres zones comme Rives d’Arcins (saturé), Sainte-Eulalie, Biganos, etc…), ça fera encore le jeu du e-commerce. Un autre exemple : la culture. Il y a des lieux avec de belles programmations et ils sont … intra-rocade. Pas toutes heureusement (Théâtre des Quatre Saisons de Gradignan par exemple) mais quand même, il y en a, et des dizaines : citons Le Pin Galant à Mérignac, le Grand Théâtre ou l’auditorium, le Bassin des Lumières, Cap Sciences, Le Galet (à Pessac, ville coupée en deux par la ZFE !), Le Rocher de Palmer, l’Arkea Arena, etc… Pareil ? on dit aux gens qui n’habitent pas Bordeaux ou sa périphérie proche de changer de voiture ou de venir en transports en commun un soir ou un dimanche ? sauf ceux qui ont l\ta chance d’être bien desservis pas des transports en commun (et encore, c’est une question d’heure aussi), ils ne viendront pas et privilégieront la télé et le vidéoprojecteur. Pensons évidemment aussi aux habitants intra-rocade. Certains parfois ont des véhicules qui roulent peu et sortent de temps en temps. Un peu vieux mais pas forcément énormes et très polluants. On va forcer les gens à changer leur vieille twingo pourtant bien pratique, parce qu’ils font quelques km dans l’année en intra-rocade et donc que que ça ne colle pas à la ZFE ? Gageons que ce ne soient pas les plus gros pollueurs pourtant. Une idée au passage : on pourrait imaginer que les faibles kilométrages annuels puissent quand même passer. Pourquoi pas ? A un moment donné, il n’y en aura de toutes façons plus ou presque plus (on ne croise quand même plus beaucoup de modèles de première ou deuxième génération de l’opel corsa, de la polo ou de la 205 ou 206).\nEn conclusion, je crois qu’avec la ZFE, les gens renonceront surtout à venir en intra-rocade et chercheront, quand ils le peuvent des solutions ailleurs (mais parfois c’est impossible : aller au CHU par exemple, visiter un malade ou une personne âgée). Autrement dit, ce sera bien sûr positif pour l’environnement des riverains mais négatif sur le plan de l’égalité de territoire. Au même chef que les prix de l’immobilier qui font déjà un malheur dans la « sélection naturelle » des habitants du territoire intra-rocade, la ZFE ne sera certes pas l’élément premier mais intensifiera sans nul doute le caractère exclusif et sélectif de Bordeaux et des villes en périphérie immédiate. On ferait mieux de s’en remettre au renouvellement naturel du parc qui intervient inéluctablement, quitte à utiliser la carotte (l’incitation financière) plutôt que le bâton (la ZFE aveugle). Si on ne peut pas déroger à la ZFE, je prône une ZFE réduite avec des aménagements qui correspondent à la vie réelles des gens et assortie d’incitations ou de solutions rationnelles pour les usagers quels qu’ils soient et en fonction de leurs besoins. Finalement, si on remettait un peu de bon sens dans tout ça ? \n"]

+["Je pense que le principe de la ZFE est très injuste, notamment en voulant atteindre de manière radicale un résultat positif au prix d’une injustice sociale, territoriale, financière et, je pense, écologiquement relativement limitée. Aujourd’hui, il existe de nombreux autres moyens d’arriver à des limitations de circulation et donc de pollution qui sont déjà mises en œuvre (voies de bus, zones 30, + de places aux vélos, augmentation de la fréquence des transports en commun…) ou peuvent l’être comme par exemple interdire certains jours -avec de véritables contrôles- les voitures avec le plus mauvais score crit’air. A contrario, si on prend le dimanche par exemple, il y a peu de circulation dans Bordeaux, ça roule bien et la pollution est bien moindre : faut-il être radical de la même manière tous les jours ?\nCeci étant dit, si je ne peux m’opposer à la ZFE qui est de l’ordre de la loi, je peux dire un mot sur le périmètre retenu par nos élus, la rocade, qui me parait très arbitraire et qui n’a aucun sens : rappelons d’abord que la rocade de Bordeaux est le périphérique le plus long de France (45 km devant Nantes, Paris, Toulouse et Rennes). Ca n’est pas sans conséquence : le territoire ZFE choisi est donc énorme. Et de fait, complètement hétérogène. \nQue veut donc dire l’intra-rocade sinon pas grand-chose en fait ? Les habitants en bord de rocade ne verront aucun effet de la ZFE , voire pire : il y aura par exemple intensification du trafic sur la rocade, ou en extra-rocade lorsque celle-ci est bouchée. Gageons que Waze ou Google maps intègreront des itinéraires qui évitent la ZFE. Ces applications mobiles le font déjà en fait… Ca sera sans doute horrible pour les riverains. Un bel effet de bord en conséquence !\nJe vous propose maintenant de prendre quelques exemples pour démontrer l’absurdité de notre ZFE telle qu’elle est prévue. Le campus universitaire s’étale sur 3 communes, principalement Pessac, Talence et un peu Gradignan mais surtout intégralement en intra-rocade. Il y a également des sites dans Bordeaux (Pellegrin notamment). On va dire aux étudiants, à priori pas très riches et qui viennent de partout en France, de changer de voiture pour venir étudier à Bordeaux (ou dans les autres grandes villes) ? Il suffit de traverser le campus tous les jours pour comprendre l’ineptie de le compter dans la ZFE. Moi-même, j’y travaille : je viens de l’extra-rocade, je prends la rocade, sors à la sortie 16 pour y rentrer et faire 600m en intra-rocade. Il faudrait que je change de voiture pour m’y garer ? Je trouve cela absurde. L’intra-rocade compte aussi et heureusement de nombreuses zones à loyer modéré. Si on prend par exemple Saige ou encore la Châtaigneraie à Pessac, au bord de la rocade, mais à l’intérieur : comment explique-t-on aux habitants qu’ils doivent investir dans un nouveau véhicule sans incitation financière sérieuse et alors que leur véhicule fonctionne très bien ? Et cela ne concerne bien entendu pas que ces zones mais de nombreux habitants de l’intra-rocade ou de l’extra-rocade qui doivent se rendre juste en intra-rocade. Autre exemple : la santé avec le CHU Pellegrin, l’Institut Bergonié, certaines cliniques, etc… Ces unités accueillent des gens qui viennent parfois de l’autre bout de la région, des gens qui habitent à la campagne ou dans des petites villes pas toujours bien desservies par des lignes directes de transports en commun et, d’une manière générale, la voiture reste le moyen le plus pratique, c’est ainsi. Ils doivent venir régulièrement pour se faire soigner. Il y a aussi et surtout les visiteurs des malades qui ne viennent pas nécessairement du centre de Bordeaux pour voir quelqu’un dans sa chambre d’hôpital. Je pense aussi aux visiteurs de maisons de retraite également. Qu’est-ce qu’on fait ? on oblige tous ces gens à changer de véhicule ? Aberrant. Exemple moins dramatique mais utile aussi : du monde vient dans les zones commerciales en périphérie de ville mais pourtant intra-rocade : Mérignac Soleil, Bordeaux-Lac, Floirac, etc… On va donc dire à tout ceux qui viennent de l’extérieur de changer de voiture parce qu’ils doivent acheter du matériel de bricolage, 3 vêtements, des jouets ou faire leurs courses tout simplement ? Ce n’est pas sérieux : en plus de fragiliser le commerce physique de certaines zones (perte de clientèle à prévoir, déplacement sur d’autres zones comme Rives d’Arcins (saturé), Sainte-Eulalie, Biganos, etc…), ça fera encore le jeu du e-commerce. Un autre exemple : la culture. Il y a des lieux avec de belles programmations et ils sont … intra-rocade. Pas toutes heureusement (Théâtre des Quatre Saisons de Gradignan par exemple) mais quand même, il y en a, et des dizaines : citons Le Pin Galant à Mérignac, le Grand Théâtre ou l’auditorium, le Bassin des Lumières, Cap Sciences, Le Galet (à Pessac, ville coupée en deux par la ZFE !), Le Rocher de Palmer, l’Arkea Arena, etc… Pareil ? on dit aux gens qui n’habitent pas Bordeaux ou sa périphérie proche de changer de voiture ou de venir en transports en commun un soir ou un dimanche ? sauf ceux qui ont l\ta chance d’être bien desservis pas des transports en commun (et encore, c’est une question d’heure aussi), ils ne viendront pas et privilégieront la télé et le vidéoprojecteur. Pensons évidemment aussi aux habitants intra-rocade. Certains parfois ont des véhicules qui roulent peu et sortent de temps en temps. Un peu vieux mais pas forcément énormes et très polluants. On va forcer les gens à changer leur vieille twingo pourtant bien pratique, parce qu’ils font quelques km dans l’année en intra-rocade et donc que que ça ne colle pas à la ZFE ? Gageons que ce ne soient pas les plus gros pollueurs pourtant. Une idée au passage : on pourrait imaginer que les faibles kilométrages annuels puissent quand même passer. Pourquoi pas ? A un moment donné, il n’y en aura de toutes façons plus ou presque plus (on ne croise quand même plus beaucoup de modèles de première ou deuxième génération de l’opel corsa, de la polo ou de la 205 ou 206).\nEn conclusion, je crois qu’avec la ZFE, les gens renonceront surtout à venir en intra-rocade et chercheront, quand ils le peuvent des solutions ailleurs (mais parfois c’est impossible : aller au CHU par exemple, visiter un malade ou une personne âgée). Autrement dit, ce sera bien sûr positif pour l’environnement des riverains mais négatif sur le plan de l’égalité de territoire. Au même chef que les prix de l’immobilier qui font déjà un malheur dans la « sélection naturelle » des habitants du territoire intra-rocade, la ZFE ne sera certes pas l’élément premier mais intensifiera sans nul doute le caractère exclusif et sélectif de Bordeaux et des villes en périphérie immédiate. On ferait mieux de s’en remettre au renouvellement naturel du parc qui intervient inéluctablement, quitte à utiliser la carotte (l’incitation financière) plutôt que le bâton (la ZFE aveugle). Si on ne peut pas déroger à la ZFE, je prône une ZFE réduite avec des aménagements qui correspondent à la vie réelles des gens et assortie d’incitations ou de solutions rationnelles pour les usagers quels qu’ils soient et en fonction de leurs besoins. Finalement, si on remettait un peu de bon sens dans tout ça ? \n"]

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+["Je pense que le principe de la ZFE est très injuste, notamment en voulant atteindre de manière radicale un résultat positif au prix d’une injustice sociale, territoriale, financière et, je pense, écologiquement relativement limitée. Aujourd’hui, il existe de nombreux autres moyens d’arriver à des limitations de circulation et donc de pollution qui sont déjà mises en œuvre (voies de bus, zones 30, + de places aux vélos, augmentation de la fréquence des transports en commun…) ou peuvent l’être comme par exemple interdire certains jours -avec de véritables contrôles- les voitures avec le plus mauvais score crit’air. A contrario, si on prend le dimanche par exemple, il y a peu de circulation dans Bordeaux, ça roule bien et la pollution est bien moindre : faut-il être radical de la même manière tous les jours ?\nCeci étant dit, si je ne peux m’opposer à la ZFE qui est de l’ordre de la loi, je peux dire un mot sur le périmètre retenu par nos élus, la rocade, qui me parait très arbitraire et qui n’a aucun sens : rappelons d’abord que la rocade de Bordeaux est le périphérique le plus long de France (45 km devant Nantes, Paris, Toulouse et Rennes). Ca n’est pas sans conséquence : le territoire ZFE choisi est donc énorme. Et de fait, complètement hétérogène. \nQue veut donc dire l’intra-rocade sinon pas grand-chose en fait ? Les habitants en bord de rocade ne verront aucun effet de la ZFE , voire pire : il y aura par exemple intensification du trafic sur la rocade, ou en extra-rocade lorsque celle-ci est bouchée. Gageons que Waze ou Google maps intègreront des itinéraires qui évitent la ZFE. Ces applications mobiles le font déjà en fait… Ca sera sans doute horrible pour les riverains. Un bel effet de bord en conséquence !\nJe vous propose maintenant de prendre quelques exemples pour démontrer l’absurdité de notre ZFE telle qu’elle est prévue. Le campus universitaire s’étale sur 3 communes, principalement Pessac, Talence et un peu Gradignan mais surtout intégralement en intra-rocade. Il y a également des sites dans Bordeaux (Pellegrin notamment). On va dire aux étudiants, à priori pas très riches et qui viennent de partout en France, de changer de voiture pour venir étudier à Bordeaux (ou dans les autres grandes villes) ? Il suffit de traverser le campus tous les jours pour comprendre l’ineptie de le compter dans la ZFE. Moi-même, j’y travaille : je viens de l’extra-rocade, je prends la rocade, sors à la sortie 16 pour y rentrer et faire 600m en intra-rocade. Il faudrait que je change de voiture pour m’y garer ? Je trouve cela absurde. L’intra-rocade compte aussi et heureusement de nombreuses zones à loyer modéré. Si on prend par exemple Saige ou encore la Châtaigneraie à Pessac, au bord de la rocade, mais à l’intérieur : comment explique-t-on aux habitants qu’ils doivent investir dans un nouveau véhicule sans incitation financière sérieuse et alors que leur véhicule fonctionne très bien ? Et cela ne concerne bien entendu pas que ces zones mais de nombreux habitants de l’intra-rocade ou de l’extra-rocade qui doivent se rendre juste en intra-rocade. Autre exemple : la santé avec le CHU Pellegrin, l’Institut Bergonié, certaines cliniques, etc… Ces unités accueillent des gens qui viennent parfois de l’autre bout de la région, des gens qui habitent à la campagne ou dans des petites villes pas toujours bien desservies par des lignes directes de transports en commun et, d’une manière générale, la voiture reste le moyen le plus pratique, c’est ainsi. Ils doivent venir régulièrement pour se faire soigner. Il y a aussi et surtout les visiteurs des malades qui ne viennent pas nécessairement du centre de Bordeaux pour voir quelqu’un dans sa chambre d’hôpital. Je pense aussi aux visiteurs de maisons de retraite également. Qu’est-ce qu’on fait ? on oblige tous ces gens à changer de véhicule ? Aberrant. Exemple moins dramatique mais utile aussi : du monde vient dans les zones commerciales en périphérie de ville mais pourtant intra-rocade : Mérignac Soleil, Bordeaux-Lac, Floirac, etc… On va donc dire à tout ceux qui viennent de l’extérieur de changer de voiture parce qu’ils doivent acheter du matériel de bricolage, 3 vêtements, des jouets ou faire leurs courses tout simplement ? Ce n’est pas sérieux : en plus de fragiliser le commerce physique de certaines zones (perte de clientèle à prévoir, déplacement sur d’autres zones comme Rives d’Arcins (saturé), Sainte-Eulalie, Biganos, etc…), ça fera encore le jeu du e-commerce. Un autre exemple : la culture. Il y a des lieux avec de belles programmations et ils sont … intra-rocade. Pas toutes heureusement (Théâtre des Quatre Saisons de Gradignan par exemple) mais quand même, il y en a, et des dizaines : citons Le Pin Galant à Mérignac, le Grand Théâtre ou l’auditorium, le Bassin des Lumières, Cap Sciences, Le Galet (à Pessac, ville coupée en deux par la ZFE !), Le Rocher de Palmer, l’Arkea Arena, etc… Pareil ? on dit aux gens qui n’habitent pas Bordeaux ou sa périphérie proche de changer de voiture ou de venir en transports en commun un soir ou un dimanche ? sauf ceux qui ont l\ta chance d’être bien desservis pas des transports en commun (et encore, c’est une question d’heure aussi), ils ne viendront pas et privilégieront la télé et le vidéoprojecteur. Pensons évidemment aussi aux habitants intra-rocade. Certains parfois ont des véhicules qui roulent peu et sortent de temps en temps. Un peu vieux mais pas forcément énormes et très polluants. On va forcer les gens à changer leur vieille twingo pourtant bien pratique, parce qu’ils font quelques km dans l’année en intra-rocade et donc que que ça ne colle pas à la ZFE ? Gageons que ce ne soient pas les plus gros pollueurs pourtant. Une idée au passage : on pourrait imaginer que les faibles kilométrages annuels puissent quand même passer. Pourquoi pas ? A un moment donné, il n’y en aura de toutes façons plus ou presque plus (on ne croise quand même plus beaucoup de modèles de première ou deuxième génération de l’opel corsa, de la polo ou de la 205 ou 206).\nEn conclusion, je crois qu’avec la ZFE, les gens renonceront surtout à venir en intra-rocade et chercheront, quand ils le peuvent des solutions ailleurs (mais parfois c’est impossible : aller au CHU par exemple, visiter un malade ou une personne âgée). Autrement dit, ce sera bien sûr positif pour l’environnement des riverains mais négatif sur le plan de l’égalité de territoire. Au même chef que les prix de l’immobilier qui font déjà un malheur dans la « sélection naturelle » des habitants du territoire intra-rocade, la ZFE ne sera certes pas l’élément premier mais intensifiera sans nul doute le caractère exclusif et sélectif de Bordeaux et des villes en périphérie immédiate. On ferait mieux de s’en remettre au renouvellement naturel du parc qui intervient inéluctablement, quitte à utiliser la carotte (l’incitation financière) plutôt que le bâton (la ZFE aveugle). Si on ne peut pas déroger à la ZFE, je prône une ZFE réduite avec des aménagements qui correspondent à la vie réelles des gens et assortie d’incitations ou de solutions rationnelles pour les usagers quels qu’ils soient et en fonction de leurs besoins. Finalement, si on remettait un peu de bon sens dans tout ça ? \n"]

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Ajouts

+["Je pense que le principe de la ZFE est très injuste, notamment en voulant atteindre de manière radicale un résultat positif au prix d’une injustice sociale, territoriale, financière et, je pense, écologiquement relativement limitée. Aujourd’hui, il existe de nombreux autres moyens d’arriver à des limitations de circulation et donc de pollution qui sont déjà mises en œuvre (voies de bus, zones 30, + de places aux vélos, augmentation de la fréquence des transports en commun…) ou peuvent l’être comme par exemple interdire certains jours -avec de véritables contrôles- les voitures avec le plus mauvais score crit’air. A contrario, si on prend le dimanche par exemple, il y a peu de circulation dans Bordeaux, ça roule bien et la pollution est bien moindre : faut-il être radical de la même manière tous les jours ?\nCeci étant dit, si je ne peux m’opposer à la ZFE qui est de l’ordre de la loi, je peux dire un mot sur le périmètre retenu par nos élus, la rocade, qui me parait très arbitraire et qui n’a aucun sens : rappelons d’abord que la rocade de Bordeaux est le périphérique le plus long de France (45 km devant Nantes, Paris, Toulouse et Rennes). Ca n’est pas sans conséquence : le territoire ZFE choisi est donc énorme. Et de fait, complètement hétérogène. \nQue veut donc dire l’intra-rocade sinon pas grand-chose en fait ? Les habitants en bord de rocade ne verront aucun effet de la ZFE , voire pire : il y aura par exemple intensification du trafic sur la rocade, ou en extra-rocade lorsque celle-ci est bouchée. Gageons que Waze ou Google maps intègreront des itinéraires qui évitent la ZFE. Ces applications mobiles le font déjà en fait… Ca sera sans doute horrible pour les riverains. Un bel effet de bord en conséquence !\nJe vous propose maintenant de prendre quelques exemples pour démontrer l’absurdité de notre ZFE telle qu’elle est prévue. Le campus universitaire s’étale sur 3 communes, principalement Pessac, Talence et un peu Gradignan mais surtout intégralement en intra-rocade. Il y a également des sites dans Bordeaux (Pellegrin notamment). On va dire aux étudiants, à priori pas très riches et qui viennent de partout en France, de changer de voiture pour venir étudier à Bordeaux (ou dans les autres grandes villes) ? Il suffit de traverser le campus tous les jours pour comprendre l’ineptie de le compter dans la ZFE. Moi-même, j’y travaille : je viens de l’extra-rocade, je prends la rocade, sors à la sortie 16 pour y rentrer et faire 600m en intra-rocade. Il faudrait que je change de voiture pour m’y garer ? Je trouve cela absurde. L’intra-rocade compte aussi et heureusement de nombreuses zones à loyer modéré. Si on prend par exemple Saige ou encore la Châtaigneraie à Pessac, au bord de la rocade, mais à l’intérieur : comment explique-t-on aux habitants qu’ils doivent investir dans un nouveau véhicule sans incitation financière sérieuse et alors que leur véhicule fonctionne très bien ? Et cela ne concerne bien entendu pas que ces zones mais de nombreux habitants de l’intra-rocade ou de l’extra-rocade qui doivent se rendre juste en intra-rocade. Autre exemple : la santé avec le CHU Pellegrin, l’Institut Bergonié, certaines cliniques, etc… Ces unités accueillent des gens qui viennent parfois de l’autre bout de la région, des gens qui habitent à la campagne ou dans des petites villes pas toujours bien desservies par des lignes directes de transports en commun et, d’une manière générale, la voiture reste le moyen le plus pratique, c’est ainsi. Ils doivent venir régulièrement pour se faire soigner. Il y a aussi et surtout les visiteurs des malades qui ne viennent pas nécessairement du centre de Bordeaux pour voir quelqu’un dans sa chambre d’hôpital. Je pense aussi aux visiteurs de maisons de retraite également. Qu’est-ce qu’on fait ? on oblige tous ces gens à changer de véhicule ? Aberrant. Exemple moins dramatique mais utile aussi : du monde vient dans les zones commerciales en périphérie de ville mais pourtant intra-rocade : Mérignac Soleil, Bordeaux-Lac, Floirac, etc… On va donc dire à tout ceux qui viennent de l’extérieur de changer de voiture parce qu’ils doivent acheter du matériel de bricolage, 3 vêtements, des jouets ou faire leurs courses tout simplement ? Ce n’est pas sérieux : en plus de fragiliser le commerce physique de certaines zones (perte de clientèle à prévoir, déplacement sur d’autres zones comme Rives d’Arcins (saturé), Sainte-Eulalie, Biganos, etc…), ça fera encore le jeu du e-commerce. Un autre exemple : la culture. Il y a des lieux avec de belles programmations et ils sont … intra-rocade. Pas toutes heureusement (Théâtre des Quatre Saisons de Gradignan par exemple) mais quand même, il y en a, et des dizaines : citons Le Pin Galant à Mérignac, le Grand Théâtre ou l’auditorium, le Bassin des Lumières, Cap Sciences, Le Galet (à Pessac, ville coupée en deux par la ZFE !), Le Rocher de Palmer, l’Arkea Arena, etc… Pareil ? on dit aux gens qui n’habitent pas Bordeaux ou sa périphérie proche de changer de voiture ou de venir en transports en commun un soir ou un dimanche ? sauf ceux qui ont l\ta chance d’être bien desservis pas des transports en commun (et encore, c’est une question d’heure aussi), ils ne viendront pas et privilégieront la télé et le vidéoprojecteur. Pensons évidemment aussi aux habitants intra-rocade. Certains parfois ont des véhicules qui roulent peu et sortent de temps en temps. Un peu vieux mais pas forcément énormes et très polluants. On va forcer les gens à changer leur vieille twingo pourtant bien pratique, parce qu’ils font quelques km dans l’année en intra-rocade et donc que que ça ne colle pas à la ZFE ? Gageons que ce ne soient pas les plus gros pollueurs pourtant. Une idée au passage : on pourrait imaginer que les faibles kilométrages annuels puissent quand même passer. Pourquoi pas ? A un moment donné, il n’y en aura de toutes façons plus ou presque plus (on ne croise quand même plus beaucoup de modèles de première ou deuxième génération de l’opel corsa, de la polo ou de la 205 ou 206).\nEn conclusion, je crois qu’avec la ZFE, les gens renonceront surtout à venir en intra-rocade et chercheront, quand ils le peuvent des solutions ailleurs (mais parfois c’est impossible : aller au CHU par exemple, visiter un malade ou une personne âgée). Autrement dit, ce sera bien sûr positif pour l’environnement des riverains mais négatif sur le plan de l’égalité de territoire. Au même chef que les prix de l’immobilier qui font déjà un malheur dans la « sélection naturelle » des habitants du territoire intra-rocade, la ZFE ne sera certes pas l’élément premier mais intensifiera sans nul doute le caractère exclusif et sélectif de Bordeaux et des villes en périphérie immédiate. On ferait mieux de s’en remettre au renouvellement naturel du parc qui intervient inéluctablement, quitte à utiliser la carotte (l’incitation financière) plutôt que le bâton (la ZFE aveugle). Si on ne peut pas déroger à la ZFE, je prône une ZFE réduite avec des aménagements qui correspondent à la vie réelles des gens et assortie d’incitations ou de solutions rationnelles pour les usagers quels qu’ils soient et en fonction de leurs besoins. Finalement, si on remettait un peu de bon sens dans tout ça ? \n"]

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Version créée le 20/02/2023 20:39