Concertation préalable champ captant des landes du Médoc
Projet
Bonjour,
Bonjour,
au sujet de l’étude d’impact sur la nappe superficielle du BRGM, servant de base à l’étude INRAE sur le fonctionnement du PM, il est indiqué que la baisse de niveau se produit en période d’étiage. Il est à souligner que l’accentuation de ces pointes (visible sur le graphique «Effet du champ captant sur la nappe plio-quaternaire») ENTRAINE FORCEMENT EN CONDITIONS REELLES UN ALLONGEMENT DE LA DUREE AVANT QUE L'EAU NE SOIT A NOUVEAU ACCESSIBLE A LA FRANGE RACINAIRE. Or, allonger ces périodes d’étiage revient à augmenter la période de stress hydrique, période pendant laquelle les arbres stockent moins de Carbone, voire en libèrent. Lors de la sécheresse de 2020, Sylvain Delzon (INRAE) expliquait clairement que la sécheresse avait un impact plus fort que la canicule. Cette période de stress hydrique rend également les arbres plus vulnérables aux pathogènes et ravageurs. Serait-il possible de quantifier ces périodes de fragilité accrue ?
Je précise que mes propos concernent toutes les essences, et les feuillus en 1er lieu (chênes pédonculés, robiniers, bouleaux, châtaigniers, et les semi-ligneux tels que la bourdaine) puisque les positions de leurs gradients hydriques les situent plus sensibles à la sécheresse que le pin maritime. Ainsi, 16000 ha risquent de stocker moins de carbone sur le long terme, allant à l’encontre des préconisations du GIEC.
Je souligne également qu’une baisse de 10 cm sur la nappe superficielle en période d’étiage est en mettre en regard de la profondeur du sol prospectable par les racines est en moyenne de 60 cm, et seulement à peine 40 cm en présence d’alios, et qui plus est dans un sol sableux.
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