Passer au contenu principal

Paramètres des cookies

Nous utilisons des cookies pour assurer les fonctionnalités de base du site Web et pour améliorer votre expérience en ligne. Vous pouvez configurer et accepter l'utilisation des cookies et modifier vos options de consentement à tout moment.

Essentiels

Préférences

Analyses et statistiques

Marketing

Tout d’abord, je souhaite

Avatar: Pibale Pibale

Tout d’abord, je souhaite remercier le Président de Bordeaux Métropole de sa volonté de s’intéresser à la circulation route de Toulouse, une problématique qui se pose depuis plus de trente ans avec la grande difficulté de mettre autour d’une même table les quatre maires de Bordeaux, Talence, Villenave d’Ornon et Bègles.

 

Il m’apparaît cependant qu’intégrer dans la concertation la possibilité d’une voie nouvelle qui traverserait  le Parc de Mussonville est une erreur. Les voitures c’est comme l’eau : plus on met de tuyaux, plus l’eau coule… Plus on met de routes, plus de voitures les empruntent… et en l’occurrence à travers un des grands poumons verts de la Métropole bordelaise.

 

Il est aussi à noter que :

  1. la route de Toulouse n’est engorgée que 2 fois deux heures maximum matin et soir aux heures de pointes soit 4 heures par 24 heures, et que les samedis et dimanches, la circulation est fluide.
  2. Près de 80 % des voitures qui y circulent ne comportent que le conducteur. J’ai effectué un comptage au niveau de la barrière de Toulouse, matin et soir, lors du premier déconfinement.

 

Si l’engagement de Bordeaux Métropole à se pencher sur la route de Toulouse est louable, évidemment, la méthode me semble un peu déconnectée de la réalité et me fait penser à la parabole des jumelles, de la pince à épiler, de la boite d’allumettes et du crocodile.

En clair, on prend les jumelles à l’envers, on attrape le crocodile avec la pince à épiler et le mettre dans la boite d’allumettes.

 

Il faut donc selon moi réfléchir au macro avant de se pencher sur le micro car l‘engorgement de la route de Toulouse n’es pas le problème mais la conséquence du problème (étalement urbain, manque d’alternatives compétitives).

 

Concernant les flux de circulation route de Toulouse, il m’est avis qu’il faut mettre les jumelles dans le bon sens et se poser 3 questions :

  1. D’où viennent ces voitures ?
  2. Où vont-elles
  3. Pourquoi passent-t ‘elles par là et pas ailleurs ?

 

Sur ces trois points, nous avons quelques éléments de réponses mais aussi des inconnues.

 

Eléments de réponse :

 

  • D’où viennent’ elles ?

Elles ne viennent évidemment pas toutes du quartier Terres Sud comme on le chante à Villenave mais des suds de la métropole (sans plus de précisions) et probablement aussi des nombreux lotissements qui ont poussé ces dernières années sur la route qui mène des Rives d’Arcins à Cadaujac.

 

- Où vont’ elles ?

Dans Bordeaux bien sûr mais nous ne connaissons pas finement le spectre de leur destination.

 

- Pourquoi empruntent t’elles la route de Toulouse ?

A l’heure du GPS, il semble que cette trajectoire est plus rapide qu’une autre et que le choix routier est pris faute de transports en commun compétitifs.

 

Ensuite, si je constate la fine technique du saucissonage de la route de Toulouse  et des diverse propositions mises en balance, je m’interoge fortement sur le constat qui en découle.

 

En clair : soit on favorise la circulation cycliste, amis au détriment des places de parking… soit  on laisse de la place à la voiture mais au détriment des cyclistes. Posé comme cela, on connaît les réponses des riverains !

 

Je rappelle qu’emprunter à vélo la route de Toulouse est un acte de bravoure ou un acte d’inconscience vu la configuration de, la voie, sans oublier les deux roues à moteur qui se fraient en zigs zags le chemin le plus rapide.

 

La mobilité, c’est aussi le partage et c’est aussi la protection du plus fragile (le piéton, le cycliste) par rapport au plus à l’abri (dans une voiture, un camion, un bus).

 

Conclusion :

 

Selon moi, s’il existe une réelle volonté politique de se pencher sur la questions des entrées et sorties  par la route de Toulouse et trouver des solutions pérennes, il serait utile de :

 

  1. Lancer des enquêtes et études fines pour répondre aux trois questions concernant les flux de voitures : d’où viennent’ elles, où vont’ elles ? Pourquoi empruntent’ elles la route de Toulouse ?
  2. Réfléchir à la mise en places de transversales pour rallier le CHU (Bus à Haut niveau de Service depuis Vaclav Havel ou la gare multimodale de Bègles) le centre ville par des transports compétitifs en temps (car le passage par la gare Saint Jean et la place de Bourgogne pour rallier le centre de Bordeaux n’est pas tenable).
  3. Trouver des incitations concrètes au covoiturage
  4. Construire une vraie pistes cyclable en site propre bidirectionelle
  5. Avoir au moins une voie de bus en site propre  (probablement dans le sens descendant).
  6. Et évidemment, abandonner cette idée de voie traversant Mussonville

 

Pibale, le 3 septembre 2021

Commentaire

Valider

Veuillez vous connecter

Se connecter avec le compte de territoire Bordeaux Métropole

Partager