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Changements sur "Il y a sur le carrefour de l"

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+["Il y a sur le carrefour de l'Alouette, à Pessac, une vieille maison abandonnée depuis de nombreuses années. À plusieurs reprises, des squatteurs s'y sont installés, mais les derniers ont fait très fort, transformant le jardin en un dépotoir sans nom, avec même des carcasses de voitures retournées. L'état de ce lieu est choquant. C'est peut-être ce que se sont dits les personnes de Bordeaux Métropole qui ont signé en début d'année sa condamnation à mort, affichant un avis de démolition sur la barrière.\nPourtant, la Villa Thomasson est l'une des plus anciennes du quartier et son état, même s'il nécessite un sérieux coup de jeune n'est pas désespéré ! La CUB, à l'époque, avait fait l'acquisition du lieu pour permettre à un éventuel prolongement de la ligne de tram de tourner vers Macédo. Aujourd'hui, ce projet n'est plus d'actualité et visiblement, personne ne s'est penché sur la conservation d'un bâtiment qui, pourtant, fait partie du patrimoine du quartier. Et pourtant, les affectations ne manqueraient pas ! En offrant à ce bâtiment une nouvelle vie, comme par exemple, en en faisant une Maison des Solidarités, on rendrait hommage à celle qui fut sa propriétaire, autrefois, une infirmière aujourd'hui décédée et on offrirait à tous cette part du patrimoine, une maison de la fin du XIXème siècle...\nÀ travers cet exemple, j'en viens à m'interroger sur la volonté trop souvent manifeste des urbanistes et autres architectes de faire table rase pour bâtir du nouveau en lieu et place... Le charme d'un quartier vient rarement d'une juxtaposition de bâtiments de type \"international\", sans époque et sans âme. Au contraire, savoir profiter du potentiel de ces lieux qui ont fait l'histoire pour les intégrer dans le présent, garder les \"vieilles pierres\" en les modernisant, c'est permettre à chacun de savoir d'où il vient pour mieux vivre dans le monde actuel."]

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+["Il y a sur le carrefour de l'Alouette, à Pessac, une vieille maison abandonnée depuis de nombreuses années. À plusieurs reprises, des squatteurs s'y sont installés, mais les derniers ont fait très fort, transformant le jardin en un dépotoir sans nom, avec même des carcasses de voitures retournées. L'état de ce lieu est choquant. C'est peut-être ce que se sont dits les personnes de Bordeaux Métropole qui ont signé en début d'année sa condamnation à mort, affichant un avis de démolition sur la barrière.\nPourtant, la Villa Thomasson est l'une des plus anciennes du quartier et son état, même s'il nécessite un sérieux coup de jeune n'est pas désespéré ! La CUB, à l'époque, avait fait l'acquisition du lieu pour permettre à un éventuel prolongement de la ligne de tram de tourner vers Macédo. Aujourd'hui, ce projet n'est plus d'actualité et visiblement, personne ne s'est penché sur la conservation d'un bâtiment qui, pourtant, fait partie du patrimoine du quartier. Et pourtant, les affectations ne manqueraient pas ! En offrant à ce bâtiment une nouvelle vie, comme par exemple, en en faisant une Maison des Solidarités, on rendrait hommage à celle qui fut sa propriétaire, autrefois, une infirmière aujourd'hui décédée et on offrirait à tous cette part du patrimoine, une maison de la fin du XIXème siècle...\nÀ travers cet exemple, j'en viens à m'interroger sur la volonté trop souvent manifeste des urbanistes et autres architectes de faire table rase pour bâtir du nouveau en lieu et place... Le charme d'un quartier vient rarement d'une juxtaposition de bâtiments de type \"international\", sans époque et sans âme. Au contraire, savoir profiter du potentiel de ces lieux qui ont fait l'histoire pour les intégrer dans le présent, garder les \"vieilles pierres\" en les modernisant, c'est permettre à chacun de savoir d'où il vient pour mieux vivre dans le monde actuel."]

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+["Il y a sur le carrefour de l'Alouette, à Pessac, une vieille maison abandonnée depuis de nombreuses années. À plusieurs reprises, des squatteurs s'y sont installés, mais les derniers ont fait très fort, transformant le jardin en un dépotoir sans nom, avec même des carcasses de voitures retournées. L'état de ce lieu est choquant. C'est peut-être ce que se sont dits les personnes de Bordeaux Métropole qui ont signé en début d'année sa condamnation à mort, affichant un avis de démolition sur la barrière.\nPourtant, la Villa Thomasson est l'une des plus anciennes du quartier et son état, même s'il nécessite un sérieux coup de jeune n'est pas désespéré ! La CUB, à l'époque, avait fait l'acquisition du lieu pour permettre à un éventuel prolongement de la ligne de tram de tourner vers Macédo. Aujourd'hui, ce projet n'est plus d'actualité et visiblement, personne ne s'est penché sur la conservation d'un bâtiment qui, pourtant, fait partie du patrimoine du quartier. Et pourtant, les affectations ne manqueraient pas ! En offrant à ce bâtiment une nouvelle vie, comme par exemple, en en faisant une Maison des Solidarités, on rendrait hommage à celle qui fut sa propriétaire, autrefois, une infirmière aujourd'hui décédée et on offrirait à tous cette part du patrimoine, une maison de la fin du XIXème siècle...\nÀ travers cet exemple, j'en viens à m'interroger sur la volonté trop souvent manifeste des urbanistes et autres architectes de faire table rase pour bâtir du nouveau en lieu et place... Le charme d'un quartier vient rarement d'une juxtaposition de bâtiments de type \"international\", sans époque et sans âme. Au contraire, savoir profiter du potentiel de ces lieux qui ont fait l'histoire pour les intégrer dans le présent, garder les \"vieilles pierres\" en les modernisant, c'est permettre à chacun de savoir d'où il vient pour mieux vivre dans le monde actuel."]

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Version créée le 07/06/2021 23:10