11e modification du PLU 3.1 : modifions le PLU pour améliorer notre cadre de vie, agissons sur le climat !
Projet
* Habitat.
* Habitat.
La dernière évolution du PLU a vu se généraliser dans bordeaux intra-boulevards la règles de la façade protégée qui interdit toute surélévation sur rue .
Pour mémoire cette règle avait été créée pour protéger le paysage de certaines rues de quartier d’échoppes en simple rez-de-chaussée.
- Quel sens à cette règle sur les immeubles et les rues comportant déjà plusieurs étages ? L’application systématique de cette règle nie toute approche contextuelle
- De manière « surprenante » certains îlots ou certains bâtiments échappent miraculeusement à la règle alors que l’ensemble des constructions alentours y sont soumises. Ces îlots appartiennent dans mon quartier aux promoteurs et bailleurs sociaux . Certains ont été depuis été rasés. Cela pose un problème grave d’équité. Est ce au PLU de décider qui a le droit de construire à Bordeaux ?
- La règle de façade protégée génère des bâtis qui n’ont rien de « bordelais » en tendant vers les toitures à pan unique ou fortement dissymétriques.
- La règle de façade protégée nie la façon dont bordeaux s’est construite en surélevant le bâtit existant. Il me semble qu’il y a place à réserver aux mutations douces pour ne pas être condamner aux Ginko, Euratlantique etc….
- La règle de façade protégée génère une augmentation du coût de la construction en obligeant à construire ( et chauffer ) des volumes non exploitables
- La règle de façade protégée génère une plus grande surfaces de façade pour une même surface habitable. Nous fabriquons de bâtiments intrinsèquement peu performants thermiquement à l’heure du réchauffement climatique
- L’interdiction de la surélévation sur rue empêche des travaux d’isolation sous peine de perdre de la surface habitables
- L’interdiction de la surélévation sur rue empêche de rendre habitable les combles existants qui sont souvent, lorsqu’une famille s’agrandit une façon rester dans le quartier, d’étendre les logements à moindre coût et sans mobiliser du foncier, et donc de limiter l’étalement urbain.
- L’interdiction de surélever sur rue et de remettre sur les arrières toute évolution pose la problème suivant : peut-on encore parler d’architecture à Bordeaux, ? L’architecture de tout les jours est-elle bannie du domaine public ?
- Enfin en terme de sémantique sa dénomination est impropre. Cette règle ne protège pas la façade (sa partie existante reste modifiable). Elle interdit sa surélévation. Appelons la « façade non relevable ». Que chaque citoyen soit clairement informé de l’objet !
* Préserver la nature en ville :
Il faut créer des espaces protégés de l’homme, à l’écart des activités humaines.
Nous avons vu lors du confinement que la « non-présence » de l’homme permettait rapidement à la faune de prendre possession de nouveaux espaces .
En ville la « nature » n’est pensée que comme agrément et support d’activité pour le confort et le plaisir de l’homme, empêchant de fait la création d’une réelle biodiversité.
La question de la pollution et du bruit en particulier est primordiale, les espaces verts étant souvent liés aux voies de circulation, aux espaces résiduels fortement pollués.
Le bruits est la 2ème cause de mortalité en Europe pour l’homme: on peut facilement extrapoler son impact sur la bio-diversité.
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