Bordeaux Inno Campus « SAIGE-MONTAIGNE-COMPOSTELLE »

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+["contribution de la Fédération des syndicats et comités de quartiers de Pessac\nOPERATION SAIGE-UNITEC-MONTAIGNE-COMPOSTELLE\nBORDEAUX-INNO-CAMPUS\n\nCONTEXTE \nLa concertation en cours porte sur les 5 objectifs du projet d’aménagement : \n•\tassurer la mise en relation des quartiers, au sein du périmètre et avec les quartiers environnants\n•\tlocaliser la programmation de logements, de bureaux, de services et d’équipements, nécessaires au développement du territoire\n•\taméliorer l’accessibilité du site\n•\tmettre en valeur le patrimoine bâti et naturel\n•\tvaloriser et développer les aménités\n\nLes trois secteurs Saige-Formanoir / Campus Montaigne-Montesquieu / La Paillère-Compostelle ont en commun au XXème siècle à leur origine des terres et des domaines agricoles (pâtures, vignes, bois…) avec notamment:\n•\tSaige-Formanoir : domaine avec château (Saige Dufort Manoir) ; \n•\tCampus Montaigne Montesquieu : domaines avec château (Brivazac ; Rocquencourt…) ;\n•\tLa Paillère-Compostelle : Prieuré de Bardanac (1ère étape de pèlerins sur les chemins de Compostelle [voie de Tours] depuis Bordeaux) et son hameau.\nC’est dire l’importance considérable de l’environnement (et de l’histoire de Pessac en particulier) dans ces secteurs avant leur urbanisation. Cette urbanisation s’est développée sur trois axes essentiels :\n•\tLa domination de la voiture individuelle dans la seconde moitié du XXème siècle ;\n•\tUne extension urbaine désordonnée après l’implantation initiale, sans plan d’ensemble, sous forme de petits immeubles, au détriment des espaces naturels et de la fluidité sociale ;\n•\tUne forte spécialisation et séparation des secteurs :\no\tSaige-Formanoir : habitat très social ; cette évolution s’est accentuée au fil du temps, avec des vagues successives d’arrivants : Portugal, Espagne, Maghreb, Amérique du Sud, anciennes colonies africaines, et plus récemment, pays de l’Est, Roumanie, Bulgarie.\no\tCampus Montaigne-Montesquieu : enseignement supérieur et recherche ;\no\tLa Paillère-Compostelle : Evolution d’une population d’enseignants et de personnels de l’université à l’origine, vers un logement principalement étudiant. Les constructions récentes sont orientées vers le logement étudiant défiscalisé, ce qui crée un fort déséquilibre de types de populations. Il faut absolument éviter une mono-fonctionnalité de résidences étudiants (petits appartements ou colocations) sur ce quartier, qui perd ainsi une grande part de sa vie sociale.\n\nLA MISE EN RELATION DES QUARTIERS\n\nLe 1er objectif du projet Innocampus consiste à trouver des synergies entre les différents secteurs ; cela peut contribuer à la maîtrise des dérives constatées avec des solutions gagnant-gagnant pour chacun des secteurs concernés sous réserve de trouver à s'appliquer sur un périmètre pertinent. \nIl est en effet tout autant nécessaire de se préoccuper du lien entre la zone projet est les quartiers environnants que du lien entre les secteurs composant le projet. Le lien se créé lorsque des personnes qui résident ou passent leur journée (travail, étude) dans un secteur sentent le besoin ou trouvent un intérêt à aller sur le secteur voisin. \nDans l’ensemble Montaigne-Unitec, il y a très peu de commerces et services à la personne ; on peut les trouver à Saige mais aussi à Pessac-Centre, à Compostelle et le long de l’avenue Albert Schweitzer (sur Chiquet et Brivazac). L’analyse des liens entre ces différents secteurs doit faire partie de l’étude. Par ailleurs, Compostelle est un quartier excentré et qui souffre de liaisons insuffisantes avec Pessac-Centre ; cela renforce la nécessité de porter un regard particulier sur ce secteur et de l’intégrer dans le périmètre du projet.\nLe devenir de la plaine de Roquencourt peut fortement influer sur le fonctionnement urbain de l'ensemble de la zone selon qu'il fera une large place à l'accueil de constructions (logements ou autres) ou qu'il confortera la vocation sportive et récréative du secteur. Il est difficile de parler de localisation de la programmation de logements, bureaux , équipements (objectif 2) sans intégrer les orientations sur ce secteur.\nLes sujets de transports et déplacements (objectif 3) impliquent des continuités d'infrastructures et la prise en compte des enjeux de désenclavement du secteur de Compostelle.\nAinsi, pour atteindre les objectifs fixés, le périmètre du projet devrait être le suivant : \n•\tLa rocade de l’avenue de Saige jusqu’à l’échangeur 16 ;\n•\tLes cours du Général de Gaulle et de la Libération ; \n•\tL’avenue Pey Berland ;\n•\tL’avenue Robert Escarpit (campus Bordes);\n•\tL’avenue du Docteur Albert Schweitzer ;\n•\tL’avenue du Maréchal Juin ;\n•\tL’avenue de Saige\n\nLA PROGRAMMATION LOGEMENT\n\nLe critère principal pour la localisation du logement devrait être l'urbanisme dans l'objectif de conforter des lieux de vie existants ou d'en créer de nouveaux là où il y a possibilité de “faire ville” par la proximité de commerces et services. L’accueil de logements sur SAIGE est un sujet en soi mais pour les autres secteurs, s’il doit y avoir du logement (familles ou étudiants), ce doit être à proximité des commerces de Compostelle ou de l’avenue Schweitzer. Il paraîtrait irréaliste d’envisager de créer en quelque sorte un quartier nouveau sur la plaine de Roquencourt éloignée de tout sauf des nuisances de la rocade. Ainsi, la programmation logement doit se faire en veillant à :\n\n•\tNe pas concurrencer mais plutôt conforter les commerces périphériques notamment sur les secteurs de Saige-Formanoir (à réhabiliter) et La Paillère-Compostelle mais aussi Chiquet-Fontaudin et Brivazac-Candau ;\n\n•\tContinuer l’implantation de logements étudiants et pour les personnels d’enseignement et techniques de l’Université de préférence (y compris les promoteurs privés) dans ou à proximité des quartiers animés de Pessac, comme le centre. \n\nL’ACCESSIBILITÉ DU SITE\n\n1 - Redonner à l'automobile sa juste place en privilégiant les modes doux à l'intérieur des secteurs\nL'aménagement du site du domaine universitaire a été marqué par des décennies de culture dominante de l'automobile. Pourtant, les liaisons entre les quartiers situées en périphérie du campus ne sont pas aisées. Pour rompre avec cette logique passée, le projet pourrait jouer un rôle d’exemplarité en s’orientant vers : \n•\tun Campus Montaigne Montesquieu « sans voiture » grâce à :\n\no\tla réalisation de la ceinture moyenne de ce Campus par des voies structurantes : contournement du village 4 et sortie par un giratoire pour accès à la rocade (échangeur 16) via l’IUT d’une part et depuis le pont de Naudet rejoindre l’avenue Pey Berland avec des giratoires au niveau de la piscine et du S’pace Campus ;\n\no\tdes parcs relais multimodaux de persuasion en silos aux principaux accès ;\n\no\tun grand Mail-Promenade piétons et vélos sur la base de l’Esplanade des Antilles relié à Saige Formanoir (Allée des Epoux Reyraud) et à La Paillère-Compostelle (Avenue de Bardanac et Compostelle et même au Bois Cotor-Laburthe avec la passerelle piétonne envisagée sur la rocade ;\n\no\tla poursuite de la piste cyclable de rocade venant de Saige et pouvant atteindre la Passerelle de Bénédigue (Talence-Thouars/Prison de Gradignan) ;\n\n\n2 – concevoir la desserte en transports collectifs dans la logique d'un réseau maillé à l'échelle de l'ensemble du campus\nLe territoire du domaine universitaire de Pessac-Talence est concerné par le tram B existant et 3 projets nouveaux : la desserte de Gradignan (projet présenté à la concertation sous forme de 3ème branche du tram B), la liaison Pellegrin-Thouars-Malartic (TCHNS sans choix affiché entre Tram et BHNS) et la liaison Bassens-Campus (qui n'a pour l'instant fait l'objet d'aucune présentation au public). Ces différentes lignes se croiseront ou se côtoieront à proximité du campus universitaire entre Talence Peixotto et Pessac Unitec. Elles ont vocation à s'interconnecter et offrir ainsi à chaque point d'échange des options d'itinéraires au usagers.\nLe choix de tracé qui sera fait pour une ligne aura des répercussions sur les possibilités de passage des autres lignes, sur le positionnement des points d'échange et sur la complexité ou la facilité de ces échanges. Il est donc clair que ces différentes lignes ne sont pas indépendantes mais qu'elles ont vocation à s’intégrer dans un réseau maillé. Pourtant, jusqu'à présent, les projets ont été étudiés et mis en concertation de façon séparée ; ils ont été présentés au public comme des projets localisés indépendants l'un de l'autre. La fédération des quartiers de Pessac considère que les décisions prises à l'issue des concertations sur le projet de desserte de Gradignan et le projet de ligne Pellegrin-Malartic n'ont pas été éclairées par une analyse complète des différentes options envisageables et surtout par une étude de leur complémentarité. En conséquence, elle estime que :\n•\tle choix de desserte de Gradignan par une antenne du tram B doit être abandonné\n•\tles études doivent être reprises simultanément sur les 3 projets (desserte Gradignan, Pellegrin-Malartic et Bassens -Campus)\n•\tune nouvelle concertation doit être menée présentant les différentes options de tracés et de maillage de ces lignes dans et à proximité du domaine universitaire. \nLa fédération des quartiers a produit un dossier pour exprimer et argumenter son point de vue sur la révision de la stratégie mobilités de la Métropole. Deux fiches portant sur la desserte en transports à haut niveau de service concernent le campus (cf fiches argumentaires A-1-2 et A-1-3 jointes en annexe).\n\nPour SAIGE-FORMANOIR :\n•\tEtudier la possibilité d’étendre au-delà du Campus Montaigne-Montesquieu l’expérience de quartier « sans voiture » avec des parcs de stationnement en silos en périphérie ;\n•\tProscrire toute pénétrante automobile, par l’allée des Tulipes et la rue de l’Horloge ; éviter ainsi la tentation de « raccourci » entre les ronds-points de Saige et du Palindrome\n•\tprioriser les modes actifs qui doivent faire le lien entre les secteurs comme le grand Mail-Promenade, la piste de rocade prolongée et la passerelle sur la rocade vers le Bois de Cotor-Laburthe à Gradignan, le prolongement de la piste de Bougnard vers la piste de rocade au niveau des jardins familiaux ; construire une passerelle destinée aux modes actifs pour joindre Saige et Bersol (en rétablissant un axe de circulation d’avant-rocade)\n•\tRecréer des espaces d’intimité dans une nature retrouvée en aménageant des espaces verts au centre de la résidence Formanoir.\n•\tréhabiliter l’ensemble des tours (qui constituent un patrimoine à préserver et un type d’immeuble qui participe peu à l’imperméabilisation des sols) avec une visée environnementale et de réelle mixité.\n•\tpratiquer une dé-densification sociale car Saige-Formanoir est trop souvent considéré comme un cul de sac social rassemblant des personnes en situation précaire. La réappropriation par l’Université proche, pourrait apporter des aménités (social, culturel) et doit être sérieusement étudiée ;\n•\tPréserver et conforter les commerces et les services. Réhabiliter le centre commercial de Saige en incluant celui des Acacias.\n\nPour LA PAILLÈRE-COMPOSTELLE :\n•\tProlonger le grand Mail-Promenade du Campus sur les avenues de Compostelle et de Bardanac ;\n•\tRéaliser la moyenne ceinture du Campus est de nature à réduire fortement les incidences du trafic automobile sur le quartier et fluidifier tout en sécurisant ce trafic ;\n•\tCréer un « petit » parc public avec jeux d’enfants et ateliers d’entrainement sportif au niveau de la résidence de Compostelle le long de l’avenue de Bardanac ;\n•\tFixer des règles de construction de logements familiaux (STL au PLU) pour rééquilibrer la population du quartier avec des familles ;\n•\tDévelopper les commerces et les aménités, comme une maison de quartier ;\n•\tProtéger et mettre en valeur également les éléments historiques comme le prieuré de Bardanac (bâtiments, cimetière, cheminements…), étape sur les chemins de Compostelle.\n\n\n"]

+["contribution de la Fédération des syndicats et comités de quartiers de Pessac\nOPERATION SAIGE-UNITEC-MONTAIGNE-COMPOSTELLE\nBORDEAUX-INNO-CAMPUS\n\nCONTEXTE \nLa concertation en cours porte sur les 5 objectifs du projet d’aménagement : \n•\tassurer la mise en relation des quartiers, au sein du périmètre et avec les quartiers environnants\n•\tlocaliser la programmation de logements, de bureaux, de services et d’équipements, nécessaires au développement du territoire\n•\taméliorer l’accessibilité du site\n•\tmettre en valeur le patrimoine bâti et naturel\n•\tvaloriser et développer les aménités\n\nLes trois secteurs Saige-Formanoir / Campus Montaigne-Montesquieu / La Paillère-Compostelle ont en commun au XXème siècle à leur origine des terres et des domaines agricoles (pâtures, vignes, bois…) avec notamment:\n•\tSaige-Formanoir : domaine avec château (Saige Dufort Manoir) ; \n•\tCampus Montaigne Montesquieu : domaines avec château (Brivazac ; Rocquencourt…) ;\n•\tLa Paillère-Compostelle : Prieuré de Bardanac (1ère étape de pèlerins sur les chemins de Compostelle [voie de Tours] depuis Bordeaux) et son hameau.\nC’est dire l’importance considérable de l’environnement (et de l’histoire de Pessac en particulier) dans ces secteurs avant leur urbanisation. Cette urbanisation s’est développée sur trois axes essentiels :\n•\tLa domination de la voiture individuelle dans la seconde moitié du XXème siècle ;\n•\tUne extension urbaine désordonnée après l’implantation initiale, sans plan d’ensemble, sous forme de petits immeubles, au détriment des espaces naturels et de la fluidité sociale ;\n•\tUne forte spécialisation et séparation des secteurs :\no\tSaige-Formanoir : habitat très social ; cette évolution s’est accentuée au fil du temps, avec des vagues successives d’arrivants : Portugal, Espagne, Maghreb, Amérique du Sud, anciennes colonies africaines, et plus récemment, pays de l’Est, Roumanie, Bulgarie.\no\tCampus Montaigne-Montesquieu : enseignement supérieur et recherche ;\no\tLa Paillère-Compostelle : Evolution d’une population d’enseignants et de personnels de l’université à l’origine, vers un logement principalement étudiant. Les constructions récentes sont orientées vers le logement étudiant défiscalisé, ce qui crée un fort déséquilibre de types de populations. Il faut absolument éviter une mono-fonctionnalité de résidences étudiants (petits appartements ou colocations) sur ce quartier, qui perd ainsi une grande part de sa vie sociale.\n\nLA MISE EN RELATION DES QUARTIERS\n\nLe 1er objectif du projet Innocampus consiste à trouver des synergies entre les différents secteurs ; cela peut contribuer à la maîtrise des dérives constatées avec des solutions gagnant-gagnant pour chacun des secteurs concernés sous réserve de trouver à s'appliquer sur un périmètre pertinent. \nIl est en effet tout autant nécessaire de se préoccuper du lien entre la zone projet est les quartiers environnants que du lien entre les secteurs composant le projet. Le lien se créé lorsque des personnes qui résident ou passent leur journée (travail, étude) dans un secteur sentent le besoin ou trouvent un intérêt à aller sur le secteur voisin. \nDans l’ensemble Montaigne-Unitec, il y a très peu de commerces et services à la personne ; on peut les trouver à Saige mais aussi à Pessac-Centre, à Compostelle et le long de l’avenue Albert Schweitzer (sur Chiquet et Brivazac). L’analyse des liens entre ces différents secteurs doit faire partie de l’étude. Par ailleurs, Compostelle est un quartier excentré et qui souffre de liaisons insuffisantes avec Pessac-Centre ; cela renforce la nécessité de porter un regard particulier sur ce secteur et de l’intégrer dans le périmètre du projet.\nLe devenir de la plaine de Roquencourt peut fortement influer sur le fonctionnement urbain de l'ensemble de la zone selon qu'il fera une large place à l'accueil de constructions (logements ou autres) ou qu'il confortera la vocation sportive et récréative du secteur. Il est difficile de parler de localisation de la programmation de logements, bureaux , équipements (objectif 2) sans intégrer les orientations sur ce secteur.\nLes sujets de transports et déplacements (objectif 3) impliquent des continuités d'infrastructures et la prise en compte des enjeux de désenclavement du secteur de Compostelle.\nAinsi, pour atteindre les objectifs fixés, le périmètre du projet devrait être le suivant : \n•\tLa rocade de l’avenue de Saige jusqu’à l’échangeur 16 ;\n•\tLes cours du Général de Gaulle et de la Libération ; \n•\tL’avenue Pey Berland ;\n•\tL’avenue Robert Escarpit (campus Bordes);\n•\tL’avenue du Docteur Albert Schweitzer ;\n•\tL’avenue du Maréchal Juin ;\n•\tL’avenue de Saige\n\nLA PROGRAMMATION LOGEMENT\n\nLe critère principal pour la localisation du logement devrait être l'urbanisme dans l'objectif de conforter des lieux de vie existants ou d'en créer de nouveaux là où il y a possibilité de “faire ville” par la proximité de commerces et services. L’accueil de logements sur SAIGE est un sujet en soi mais pour les autres secteurs, s’il doit y avoir du logement (familles ou étudiants), ce doit être à proximité des commerces de Compostelle ou de l’avenue Schweitzer. Il paraîtrait irréaliste d’envisager de créer en quelque sorte un quartier nouveau sur la plaine de Roquencourt éloignée de tout sauf des nuisances de la rocade. Ainsi, la programmation logement doit se faire en veillant à :\n\n•\tNe pas concurrencer mais plutôt conforter les commerces périphériques notamment sur les secteurs de Saige-Formanoir (à réhabiliter) et La Paillère-Compostelle mais aussi Chiquet-Fontaudin et Brivazac-Candau ;\n\n•\tContinuer l’implantation de logements étudiants et pour les personnels d’enseignement et techniques de l’Université de préférence (y compris les promoteurs privés) dans ou à proximité des quartiers animés de Pessac, comme le centre. \n\nL’ACCESSIBILITÉ DU SITE\n\n1 - Redonner à l'automobile sa juste place en privilégiant les modes doux à l'intérieur des secteurs\nL'aménagement du site du domaine universitaire a été marqué par des décennies de culture dominante de l'automobile. Pourtant, les liaisons entre les quartiers situées en périphérie du campus ne sont pas aisées. Pour rompre avec cette logique passée, le projet pourrait jouer un rôle d’exemplarité en s’orientant vers : \n•\tun Campus Montaigne Montesquieu « sans voiture » grâce à :\n\no\tla réalisation de la ceinture moyenne de ce Campus par des voies structurantes : contournement du village 4 et sortie par un giratoire pour accès à la rocade (échangeur 16) via l’IUT d’une part et depuis le pont de Naudet rejoindre l’avenue Pey Berland avec des giratoires au niveau de la piscine et du S’pace Campus ;\n\no\tdes parcs relais multimodaux de persuasion en silos aux principaux accès ;\n\no\tun grand Mail-Promenade piétons et vélos sur la base de l’Esplanade des Antilles relié à Saige Formanoir (Allée des Epoux Reyraud) et à La Paillère-Compostelle (Avenue de Bardanac et Compostelle et même au Bois Cotor-Laburthe avec la passerelle piétonne envisagée sur la rocade ;\n\no\tla poursuite de la piste cyclable de rocade venant de Saige et pouvant atteindre la Passerelle de Bénédigue (Talence-Thouars/Prison de Gradignan) ;\n\n\n2 – concevoir la desserte en transports collectifs dans la logique d'un réseau maillé à l'échelle de l'ensemble du campus\nLe territoire du domaine universitaire de Pessac-Talence est concerné par le tram B existant et 3 projets nouveaux : la desserte de Gradignan (projet présenté à la concertation sous forme de 3ème branche du tram B), la liaison Pellegrin-Thouars-Malartic (TCHNS sans choix affiché entre Tram et BHNS) et la liaison Bassens-Campus (qui n'a pour l'instant fait l'objet d'aucune présentation au public). Ces différentes lignes se croiseront ou se côtoieront à proximité du campus universitaire entre Talence Peixotto et Pessac Unitec. Elles ont vocation à s'interconnecter et offrir ainsi à chaque point d'échange des options d'itinéraires au usagers.\nLe choix de tracé qui sera fait pour une ligne aura des répercussions sur les possibilités de passage des autres lignes, sur le positionnement des points d'échange et sur la complexité ou la facilité de ces échanges. Il est donc clair que ces différentes lignes ne sont pas indépendantes mais qu'elles ont vocation à s’intégrer dans un réseau maillé. Pourtant, jusqu'à présent, les projets ont été étudiés et mis en concertation de façon séparée ; ils ont été présentés au public comme des projets localisés indépendants l'un de l'autre. La fédération des quartiers de Pessac considère que les décisions prises à l'issue des concertations sur le projet de desserte de Gradignan et le projet de ligne Pellegrin-Malartic n'ont pas été éclairées par une analyse complète des différentes options envisageables et surtout par une étude de leur complémentarité. En conséquence, elle estime que :\n•\tle choix de desserte de Gradignan par une antenne du tram B doit être abandonné\n•\tles études doivent être reprises simultanément sur les 3 projets (desserte Gradignan, Pellegrin-Malartic et Bassens -Campus)\n•\tune nouvelle concertation doit être menée présentant les différentes options de tracés et de maillage de ces lignes dans et à proximité du domaine universitaire. \nLa fédération des quartiers a produit un dossier pour exprimer et argumenter son point de vue sur la révision de la stratégie mobilités de la Métropole. Deux fiches portant sur la desserte en transports à haut niveau de service concernent le campus (cf fiches argumentaires A-1-2 et A-1-3 jointes en annexe).\n\nPour SAIGE-FORMANOIR :\n•\tEtudier la possibilité d’étendre au-delà du Campus Montaigne-Montesquieu l’expérience de quartier « sans voiture » avec des parcs de stationnement en silos en périphérie ;\n•\tProscrire toute pénétrante automobile, par l’allée des Tulipes et la rue de l’Horloge ; éviter ainsi la tentation de « raccourci » entre les ronds-points de Saige et du Palindrome\n•\tprioriser les modes actifs qui doivent faire le lien entre les secteurs comme le grand Mail-Promenade, la piste de rocade prolongée et la passerelle sur la rocade vers le Bois de Cotor-Laburthe à Gradignan, le prolongement de la piste de Bougnard vers la piste de rocade au niveau des jardins familiaux ; construire une passerelle destinée aux modes actifs pour joindre Saige et Bersol (en rétablissant un axe de circulation d’avant-rocade)\n•\tRecréer des espaces d’intimité dans une nature retrouvée en aménageant des espaces verts au centre de la résidence Formanoir.\n•\tréhabiliter l’ensemble des tours (qui constituent un patrimoine à préserver et un type d’immeuble qui participe peu à l’imperméabilisation des sols) avec une visée environnementale et de réelle mixité.\n•\tpratiquer une dé-densification sociale car Saige-Formanoir est trop souvent considéré comme un cul de sac social rassemblant des personnes en situation précaire. La réappropriation par l’Université proche, pourrait apporter des aménités (social, culturel) et doit être sérieusement étudiée ;\n•\tPréserver et conforter les commerces et les services. Réhabiliter le centre commercial de Saige en incluant celui des Acacias.\n\nPour LA PAILLÈRE-COMPOSTELLE :\n•\tProlonger le grand Mail-Promenade du Campus sur les avenues de Compostelle et de Bardanac ;\n•\tRéaliser la moyenne ceinture du Campus est de nature à réduire fortement les incidences du trafic automobile sur le quartier et fluidifier tout en sécurisant ce trafic ;\n•\tCréer un « petit » parc public avec jeux d’enfants et ateliers d’entrainement sportif au niveau de la résidence de Compostelle le long de l’avenue de Bardanac ;\n•\tFixer des règles de construction de logements familiaux (STL au PLU) pour rééquilibrer la population du quartier avec des familles ;\n•\tDévelopper les commerces et les aménités, comme une maison de quartier ;\n•\tProtéger et mettre en valeur également les éléments historiques comme le prieuré de Bardanac (bâtiments, cimetière, cheminements…), étape sur les chemins de Compostelle.\n\n\n"]

Suppressions

Ajouts

+["contribution de la Fédération des syndicats et comités de quartiers de Pessac\nOPERATION SAIGE-UNITEC-MONTAIGNE-COMPOSTELLE\nBORDEAUX-INNO-CAMPUS\n\nCONTEXTE \nLa concertation en cours porte sur les 5 objectifs du projet d’aménagement : \n•\tassurer la mise en relation des quartiers, au sein du périmètre et avec les quartiers environnants\n•\tlocaliser la programmation de logements, de bureaux, de services et d’équipements, nécessaires au développement du territoire\n•\taméliorer l’accessibilité du site\n•\tmettre en valeur le patrimoine bâti et naturel\n•\tvaloriser et développer les aménités\n\nLes trois secteurs Saige-Formanoir / Campus Montaigne-Montesquieu / La Paillère-Compostelle ont en commun au XXème siècle à leur origine des terres et des domaines agricoles (pâtures, vignes, bois…) avec notamment:\n•\tSaige-Formanoir : domaine avec château (Saige Dufort Manoir) ; \n•\tCampus Montaigne Montesquieu : domaines avec château (Brivazac ; Rocquencourt…) ;\n•\tLa Paillère-Compostelle : Prieuré de Bardanac (1ère étape de pèlerins sur les chemins de Compostelle [voie de Tours] depuis Bordeaux) et son hameau.\nC’est dire l’importance considérable de l’environnement (et de l’histoire de Pessac en particulier) dans ces secteurs avant leur urbanisation. Cette urbanisation s’est développée sur trois axes essentiels :\n•\tLa domination de la voiture individuelle dans la seconde moitié du XXème siècle ;\n•\tUne extension urbaine désordonnée après l’implantation initiale, sans plan d’ensemble, sous forme de petits immeubles, au détriment des espaces naturels et de la fluidité sociale ;\n•\tUne forte spécialisation et séparation des secteurs :\no\tSaige-Formanoir : habitat très social ; cette évolution s’est accentuée au fil du temps, avec des vagues successives d’arrivants : Portugal, Espagne, Maghreb, Amérique du Sud, anciennes colonies africaines, et plus récemment, pays de l’Est, Roumanie, Bulgarie.\no\tCampus Montaigne-Montesquieu : enseignement supérieur et recherche ;\no\tLa Paillère-Compostelle : Evolution d’une population d’enseignants et de personnels de l’université à l’origine, vers un logement principalement étudiant. Les constructions récentes sont orientées vers le logement étudiant défiscalisé, ce qui crée un fort déséquilibre de types de populations. Il faut absolument éviter une mono-fonctionnalité de résidences étudiants (petits appartements ou colocations) sur ce quartier, qui perd ainsi une grande part de sa vie sociale.\n\nLA MISE EN RELATION DES QUARTIERS\n\nLe 1er objectif du projet Innocampus consiste à trouver des synergies entre les différents secteurs ; cela peut contribuer à la maîtrise des dérives constatées avec des solutions gagnant-gagnant pour chacun des secteurs concernés sous réserve de trouver à s'appliquer sur un périmètre pertinent. \nIl est en effet tout autant nécessaire de se préoccuper du lien entre la zone projet est les quartiers environnants que du lien entre les secteurs composant le projet. Le lien se créé lorsque des personnes qui résident ou passent leur journée (travail, étude) dans un secteur sentent le besoin ou trouvent un intérêt à aller sur le secteur voisin. \nDans l’ensemble Montaigne-Unitec, il y a très peu de commerces et services à la personne ; on peut les trouver à Saige mais aussi à Pessac-Centre, à Compostelle et le long de l’avenue Albert Schweitzer (sur Chiquet et Brivazac). L’analyse des liens entre ces différents secteurs doit faire partie de l’étude. Par ailleurs, Compostelle est un quartier excentré et qui souffre de liaisons insuffisantes avec Pessac-Centre ; cela renforce la nécessité de porter un regard particulier sur ce secteur et de l’intégrer dans le périmètre du projet.\nLe devenir de la plaine de Roquencourt peut fortement influer sur le fonctionnement urbain de l'ensemble de la zone selon qu'il fera une large place à l'accueil de constructions (logements ou autres) ou qu'il confortera la vocation sportive et récréative du secteur. Il est difficile de parler de localisation de la programmation de logements, bureaux , équipements (objectif 2) sans intégrer les orientations sur ce secteur.\nLes sujets de transports et déplacements (objectif 3) impliquent des continuités d'infrastructures et la prise en compte des enjeux de désenclavement du secteur de Compostelle.\nAinsi, pour atteindre les objectifs fixés, le périmètre du projet devrait être le suivant : \n•\tLa rocade de l’avenue de Saige jusqu’à l’échangeur 16 ;\n•\tLes cours du Général de Gaulle et de la Libération ; \n•\tL’avenue Pey Berland ;\n•\tL’avenue Robert Escarpit (campus Bordes);\n•\tL’avenue du Docteur Albert Schweitzer ;\n•\tL’avenue du Maréchal Juin ;\n•\tL’avenue de Saige\n\nLA PROGRAMMATION LOGEMENT\n\nLe critère principal pour la localisation du logement devrait être l'urbanisme dans l'objectif de conforter des lieux de vie existants ou d'en créer de nouveaux là où il y a possibilité de “faire ville” par la proximité de commerces et services. L’accueil de logements sur SAIGE est un sujet en soi mais pour les autres secteurs, s’il doit y avoir du logement (familles ou étudiants), ce doit être à proximité des commerces de Compostelle ou de l’avenue Schweitzer. Il paraîtrait irréaliste d’envisager de créer en quelque sorte un quartier nouveau sur la plaine de Roquencourt éloignée de tout sauf des nuisances de la rocade. Ainsi, la programmation logement doit se faire en veillant à :\n\n•\tNe pas concurrencer mais plutôt conforter les commerces périphériques notamment sur les secteurs de Saige-Formanoir (à réhabiliter) et La Paillère-Compostelle mais aussi Chiquet-Fontaudin et Brivazac-Candau ;\n\n•\tContinuer l’implantation de logements étudiants et pour les personnels d’enseignement et techniques de l’Université de préférence (y compris les promoteurs privés) dans ou à proximité des quartiers animés de Pessac, comme le centre. \n\nL’ACCESSIBILITÉ DU SITE\n\n1 - Redonner à l'automobile sa juste place en privilégiant les modes doux à l'intérieur des secteurs\nL'aménagement du site du domaine universitaire a été marqué par des décennies de culture dominante de l'automobile. Pourtant, les liaisons entre les quartiers situées en périphérie du campus ne sont pas aisées. Pour rompre avec cette logique passée, le projet pourrait jouer un rôle d’exemplarité en s’orientant vers : \n•\tun Campus Montaigne Montesquieu « sans voiture » grâce à :\n\no\tla réalisation de la ceinture moyenne de ce Campus par des voies structurantes : contournement du village 4 et sortie par un giratoire pour accès à la rocade (échangeur 16) via l’IUT d’une part et depuis le pont de Naudet rejoindre l’avenue Pey Berland avec des giratoires au niveau de la piscine et du S’pace Campus ;\n\no\tdes parcs relais multimodaux de persuasion en silos aux principaux accès ;\n\no\tun grand Mail-Promenade piétons et vélos sur la base de l’Esplanade des Antilles relié à Saige Formanoir (Allée des Epoux Reyraud) et à La Paillère-Compostelle (Avenue de Bardanac et Compostelle et même au Bois Cotor-Laburthe avec la passerelle piétonne envisagée sur la rocade ;\n\no\tla poursuite de la piste cyclable de rocade venant de Saige et pouvant atteindre la Passerelle de Bénédigue (Talence-Thouars/Prison de Gradignan) ;\n\n\n2 – concevoir la desserte en transports collectifs dans la logique d'un réseau maillé à l'échelle de l'ensemble du campus\nLe territoire du domaine universitaire de Pessac-Talence est concerné par le tram B existant et 3 projets nouveaux : la desserte de Gradignan (projet présenté à la concertation sous forme de 3ème branche du tram B), la liaison Pellegrin-Thouars-Malartic (TCHNS sans choix affiché entre Tram et BHNS) et la liaison Bassens-Campus (qui n'a pour l'instant fait l'objet d'aucune présentation au public). Ces différentes lignes se croiseront ou se côtoieront à proximité du campus universitaire entre Talence Peixotto et Pessac Unitec. Elles ont vocation à s'interconnecter et offrir ainsi à chaque point d'échange des options d'itinéraires au usagers.\nLe choix de tracé qui sera fait pour une ligne aura des répercussions sur les possibilités de passage des autres lignes, sur le positionnement des points d'échange et sur la complexité ou la facilité de ces échanges. Il est donc clair que ces différentes lignes ne sont pas indépendantes mais qu'elles ont vocation à s’intégrer dans un réseau maillé. Pourtant, jusqu'à présent, les projets ont été étudiés et mis en concertation de façon séparée ; ils ont été présentés au public comme des projets localisés indépendants l'un de l'autre. La fédération des quartiers de Pessac considère que les décisions prises à l'issue des concertations sur le projet de desserte de Gradignan et le projet de ligne Pellegrin-Malartic n'ont pas été éclairées par une analyse complète des différentes options envisageables et surtout par une étude de leur complémentarité. En conséquence, elle estime que :\n•\tle choix de desserte de Gradignan par une antenne du tram B doit être abandonné\n•\tles études doivent être reprises simultanément sur les 3 projets (desserte Gradignan, Pellegrin-Malartic et Bassens -Campus)\n•\tune nouvelle concertation doit être menée présentant les différentes options de tracés et de maillage de ces lignes dans et à proximité du domaine universitaire. \nLa fédération des quartiers a produit un dossier pour exprimer et argumenter son point de vue sur la révision de la stratégie mobilités de la Métropole. Deux fiches portant sur la desserte en transports à haut niveau de service concernent le campus (cf fiches argumentaires A-1-2 et A-1-3 jointes en annexe).\n\nPour SAIGE-FORMANOIR :\n•\tEtudier la possibilité d’étendre au-delà du Campus Montaigne-Montesquieu l’expérience de quartier « sans voiture » avec des parcs de stationnement en silos en périphérie ;\n•\tProscrire toute pénétrante automobile, par l’allée des Tulipes et la rue de l’Horloge ; éviter ainsi la tentation de « raccourci » entre les ronds-points de Saige et du Palindrome\n•\tprioriser les modes actifs qui doivent faire le lien entre les secteurs comme le grand Mail-Promenade, la piste de rocade prolongée et la passerelle sur la rocade vers le Bois de Cotor-Laburthe à Gradignan, le prolongement de la piste de Bougnard vers la piste de rocade au niveau des jardins familiaux ; construire une passerelle destinée aux modes actifs pour joindre Saige et Bersol (en rétablissant un axe de circulation d’avant-rocade)\n•\tRecréer des espaces d’intimité dans une nature retrouvée en aménageant des espaces verts au centre de la résidence Formanoir.\n•\tréhabiliter l’ensemble des tours (qui constituent un patrimoine à préserver et un type d’immeuble qui participe peu à l’imperméabilisation des sols) avec une visée environnementale et de réelle mixité.\n•\tpratiquer une dé-densification sociale car Saige-Formanoir est trop souvent considéré comme un cul de sac social rassemblant des personnes en situation précaire. La réappropriation par l’Université proche, pourrait apporter des aménités (social, culturel) et doit être sérieusement étudiée ;\n•\tPréserver et conforter les commerces et les services. Réhabiliter le centre commercial de Saige en incluant celui des Acacias.\n\nPour LA PAILLÈRE-COMPOSTELLE :\n•\tProlonger le grand Mail-Promenade du Campus sur les avenues de Compostelle et de Bardanac ;\n•\tRéaliser la moyenne ceinture du Campus est de nature à réduire fortement les incidences du trafic automobile sur le quartier et fluidifier tout en sécurisant ce trafic ;\n•\tCréer un « petit » parc public avec jeux d’enfants et ateliers d’entrainement sportif au niveau de la résidence de Compostelle le long de l’avenue de Bardanac ;\n•\tFixer des règles de construction de logements familiaux (STL au PLU) pour rééquilibrer la population du quartier avec des familles ;\n•\tDévelopper les commerces et les aménités, comme une maison de quartier ;\n•\tProtéger et mettre en valeur également les éléments historiques comme le prieuré de Bardanac (bâtiments, cimetière, cheminements…), étape sur les chemins de Compostelle.\n\n\n"]

Suppressions

Ajouts

+["contribution de la Fédération des syndicats et comités de quartiers de Pessac\nOPERATION SAIGE-UNITEC-MONTAIGNE-COMPOSTELLE\nBORDEAUX-INNO-CAMPUS\n\nCONTEXTE \nLa concertation en cours porte sur les 5 objectifs du projet d’aménagement : \n•\tassurer la mise en relation des quartiers, au sein du périmètre et avec les quartiers environnants\n•\tlocaliser la programmation de logements, de bureaux, de services et d’équipements, nécessaires au développement du territoire\n•\taméliorer l’accessibilité du site\n•\tmettre en valeur le patrimoine bâti et naturel\n•\tvaloriser et développer les aménités\n\nLes trois secteurs Saige-Formanoir / Campus Montaigne-Montesquieu / La Paillère-Compostelle ont en commun au XXème siècle à leur origine des terres et des domaines agricoles (pâtures, vignes, bois…) avec notamment:\n•\tSaige-Formanoir : domaine avec château (Saige Dufort Manoir) ; \n•\tCampus Montaigne Montesquieu : domaines avec château (Brivazac ; Rocquencourt…) ;\n•\tLa Paillère-Compostelle : Prieuré de Bardanac (1ère étape de pèlerins sur les chemins de Compostelle [voie de Tours] depuis Bordeaux) et son hameau.\nC’est dire l’importance considérable de l’environnement (et de l’histoire de Pessac en particulier) dans ces secteurs avant leur urbanisation. Cette urbanisation s’est développée sur trois axes essentiels :\n•\tLa domination de la voiture individuelle dans la seconde moitié du XXème siècle ;\n•\tUne extension urbaine désordonnée après l’implantation initiale, sans plan d’ensemble, sous forme de petits immeubles, au détriment des espaces naturels et de la fluidité sociale ;\n•\tUne forte spécialisation et séparation des secteurs :\no\tSaige-Formanoir : habitat très social ; cette évolution s’est accentuée au fil du temps, avec des vagues successives d’arrivants : Portugal, Espagne, Maghreb, Amérique du Sud, anciennes colonies africaines, et plus récemment, pays de l’Est, Roumanie, Bulgarie.\no\tCampus Montaigne-Montesquieu : enseignement supérieur et recherche ;\no\tLa Paillère-Compostelle : Evolution d’une population d’enseignants et de personnels de l’université à l’origine, vers un logement principalement étudiant. Les constructions récentes sont orientées vers le logement étudiant défiscalisé, ce qui crée un fort déséquilibre de types de populations. Il faut absolument éviter une mono-fonctionnalité de résidences étudiants (petits appartements ou colocations) sur ce quartier, qui perd ainsi une grande part de sa vie sociale.\n\nLA MISE EN RELATION DES QUARTIERS\n\nLe 1er objectif du projet Innocampus consiste à trouver des synergies entre les différents secteurs ; cela peut contribuer à la maîtrise des dérives constatées avec des solutions gagnant-gagnant pour chacun des secteurs concernés sous réserve de trouver à s'appliquer sur un périmètre pertinent. \nIl est en effet tout autant nécessaire de se préoccuper du lien entre la zone projet est les quartiers environnants que du lien entre les secteurs composant le projet. Le lien se créé lorsque des personnes qui résident ou passent leur journée (travail, étude) dans un secteur sentent le besoin ou trouvent un intérêt à aller sur le secteur voisin. \nDans l’ensemble Montaigne-Unitec, il y a très peu de commerces et services à la personne ; on peut les trouver à Saige mais aussi à Pessac-Centre, à Compostelle et le long de l’avenue Albert Schweitzer (sur Chiquet et Brivazac). L’analyse des liens entre ces différents secteurs doit faire partie de l’étude. Par ailleurs, Compostelle est un quartier excentré et qui souffre de liaisons insuffisantes avec Pessac-Centre ; cela renforce la nécessité de porter un regard particulier sur ce secteur et de l’intégrer dans le périmètre du projet.\nLe devenir de la plaine de Roquencourt peut fortement influer sur le fonctionnement urbain de l'ensemble de la zone selon qu'il fera une large place à l'accueil de constructions (logements ou autres) ou qu'il confortera la vocation sportive et récréative du secteur. Il est difficile de parler de localisation de la programmation de logements, bureaux , équipements (objectif 2) sans intégrer les orientations sur ce secteur.\nLes sujets de transports et déplacements (objectif 3) impliquent des continuités d'infrastructures et la prise en compte des enjeux de désenclavement du secteur de Compostelle.\nAinsi, pour atteindre les objectifs fixés, le périmètre du projet devrait être le suivant : \n•\tLa rocade de l’avenue de Saige jusqu’à l’échangeur 16 ;\n•\tLes cours du Général de Gaulle et de la Libération ; \n•\tL’avenue Pey Berland ;\n•\tL’avenue Robert Escarpit (campus Bordes);\n•\tL’avenue du Docteur Albert Schweitzer ;\n•\tL’avenue du Maréchal Juin ;\n•\tL’avenue de Saige\n\nLA PROGRAMMATION LOGEMENT\n\nLe critère principal pour la localisation du logement devrait être l'urbanisme dans l'objectif de conforter des lieux de vie existants ou d'en créer de nouveaux là où il y a possibilité de “faire ville” par la proximité de commerces et services. L’accueil de logements sur SAIGE est un sujet en soi mais pour les autres secteurs, s’il doit y avoir du logement (familles ou étudiants), ce doit être à proximité des commerces de Compostelle ou de l’avenue Schweitzer. Il paraîtrait irréaliste d’envisager de créer en quelque sorte un quartier nouveau sur la plaine de Roquencourt éloignée de tout sauf des nuisances de la rocade. Ainsi, la programmation logement doit se faire en veillant à :\n\n•\tNe pas concurrencer mais plutôt conforter les commerces périphériques notamment sur les secteurs de Saige-Formanoir (à réhabiliter) et La Paillère-Compostelle mais aussi Chiquet-Fontaudin et Brivazac-Candau ;\n\n•\tContinuer l’implantation de logements étudiants et pour les personnels d’enseignement et techniques de l’Université de préférence (y compris les promoteurs privés) dans ou à proximité des quartiers animés de Pessac, comme le centre. \n\nL’ACCESSIBILITÉ DU SITE\n\n1 - Redonner à l'automobile sa juste place en privilégiant les modes doux à l'intérieur des secteurs\nL'aménagement du site du domaine universitaire a été marqué par des décennies de culture dominante de l'automobile. Pourtant, les liaisons entre les quartiers situées en périphérie du campus ne sont pas aisées. Pour rompre avec cette logique passée, le projet pourrait jouer un rôle d’exemplarité en s’orientant vers : \n•\tun Campus Montaigne Montesquieu « sans voiture » grâce à :\n\no\tla réalisation de la ceinture moyenne de ce Campus par des voies structurantes : contournement du village 4 et sortie par un giratoire pour accès à la rocade (échangeur 16) via l’IUT d’une part et depuis le pont de Naudet rejoindre l’avenue Pey Berland avec des giratoires au niveau de la piscine et du S’pace Campus ;\n\no\tdes parcs relais multimodaux de persuasion en silos aux principaux accès ;\n\no\tun grand Mail-Promenade piétons et vélos sur la base de l’Esplanade des Antilles relié à Saige Formanoir (Allée des Epoux Reyraud) et à La Paillère-Compostelle (Avenue de Bardanac et Compostelle et même au Bois Cotor-Laburthe avec la passerelle piétonne envisagée sur la rocade ;\n\no\tla poursuite de la piste cyclable de rocade venant de Saige et pouvant atteindre la Passerelle de Bénédigue (Talence-Thouars/Prison de Gradignan) ;\n\n\n2 – concevoir la desserte en transports collectifs dans la logique d'un réseau maillé à l'échelle de l'ensemble du campus\nLe territoire du domaine universitaire de Pessac-Talence est concerné par le tram B existant et 3 projets nouveaux : la desserte de Gradignan (projet présenté à la concertation sous forme de 3ème branche du tram B), la liaison Pellegrin-Thouars-Malartic (TCHNS sans choix affiché entre Tram et BHNS) et la liaison Bassens-Campus (qui n'a pour l'instant fait l'objet d'aucune présentation au public). Ces différentes lignes se croiseront ou se côtoieront à proximité du campus universitaire entre Talence Peixotto et Pessac Unitec. Elles ont vocation à s'interconnecter et offrir ainsi à chaque point d'échange des options d'itinéraires au usagers.\nLe choix de tracé qui sera fait pour une ligne aura des répercussions sur les possibilités de passage des autres lignes, sur le positionnement des points d'échange et sur la complexité ou la facilité de ces échanges. Il est donc clair que ces différentes lignes ne sont pas indépendantes mais qu'elles ont vocation à s’intégrer dans un réseau maillé. Pourtant, jusqu'à présent, les projets ont été étudiés et mis en concertation de façon séparée ; ils ont été présentés au public comme des projets localisés indépendants l'un de l'autre. La fédération des quartiers de Pessac considère que les décisions prises à l'issue des concertations sur le projet de desserte de Gradignan et le projet de ligne Pellegrin-Malartic n'ont pas été éclairées par une analyse complète des différentes options envisageables et surtout par une étude de leur complémentarité. En conséquence, elle estime que :\n•\tle choix de desserte de Gradignan par une antenne du tram B doit être abandonné\n•\tles études doivent être reprises simultanément sur les 3 projets (desserte Gradignan, Pellegrin-Malartic et Bassens -Campus)\n•\tune nouvelle concertation doit être menée présentant les différentes options de tracés et de maillage de ces lignes dans et à proximité du domaine universitaire. \nLa fédération des quartiers a produit un dossier pour exprimer et argumenter son point de vue sur la révision de la stratégie mobilités de la Métropole. Deux fiches portant sur la desserte en transports à haut niveau de service concernent le campus (cf fiches argumentaires A-1-2 et A-1-3 jointes en annexe).\n\nPour SAIGE-FORMANOIR :\n•\tEtudier la possibilité d’étendre au-delà du Campus Montaigne-Montesquieu l’expérience de quartier « sans voiture » avec des parcs de stationnement en silos en périphérie ;\n•\tProscrire toute pénétrante automobile, par l’allée des Tulipes et la rue de l’Horloge ; éviter ainsi la tentation de « raccourci » entre les ronds-points de Saige et du Palindrome\n•\tprioriser les modes actifs qui doivent faire le lien entre les secteurs comme le grand Mail-Promenade, la piste de rocade prolongée et la passerelle sur la rocade vers le Bois de Cotor-Laburthe à Gradignan, le prolongement de la piste de Bougnard vers la piste de rocade au niveau des jardins familiaux ; construire une passerelle destinée aux modes actifs pour joindre Saige et Bersol (en rétablissant un axe de circulation d’avant-rocade)\n•\tRecréer des espaces d’intimité dans une nature retrouvée en aménageant des espaces verts au centre de la résidence Formanoir.\n•\tréhabiliter l’ensemble des tours (qui constituent un patrimoine à préserver et un type d’immeuble qui participe peu à l’imperméabilisation des sols) avec une visée environnementale et de réelle mixité.\n•\tpratiquer une dé-densification sociale car Saige-Formanoir est trop souvent considéré comme un cul de sac social rassemblant des personnes en situation précaire. La réappropriation par l’Université proche, pourrait apporter des aménités (social, culturel) et doit être sérieusement étudiée ;\n•\tPréserver et conforter les commerces et les services. Réhabiliter le centre commercial de Saige en incluant celui des Acacias.\n\nPour LA PAILLÈRE-COMPOSTELLE :\n•\tProlonger le grand Mail-Promenade du Campus sur les avenues de Compostelle et de Bardanac ;\n•\tRéaliser la moyenne ceinture du Campus est de nature à réduire fortement les incidences du trafic automobile sur le quartier et fluidifier tout en sécurisant ce trafic ;\n•\tCréer un « petit » parc public avec jeux d’enfants et ateliers d’entrainement sportif au niveau de la résidence de Compostelle le long de l’avenue de Bardanac ;\n•\tFixer des règles de construction de logements familiaux (STL au PLU) pour rééquilibrer la population du quartier avec des familles ;\n•\tDévelopper les commerces et les aménités, comme une maison de quartier ;\n•\tProtéger et mettre en valeur également les éléments historiques comme le prieuré de Bardanac (bâtiments, cimetière, cheminements…), étape sur les chemins de Compostelle.\n\n\n"]

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Version créée le 07/07/2021 12:27