Classement d’office et plan d’alignement - Cité de Vadelaincourt (Bordeaux)
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- +["CONTRIBUTION à ENQUETE PUBLIQUE\nCLASSEMENT D'OFFICE de la CITE de VADELAINCOURT\nLa justification de cette enquête publique de classement d'office de notre voie dans\nle domaine public est artificielle.\nEn effet, l’enquête porte comme seul et unique argument au changement de régime de\npropriété de notre voie que la cité Vadelaincourt a, « à terme, vocation à contribuer au\nmaillage du quartier » et que : « Il serait donc de nature à préserver l'avenir que cette\nimpasse appartienne au domaine public routier ».\nMais il n'est présenté aucun argument justifiant le conditionnement du percement\nde l'impasse à son régime de propriété.\n1- Aucune échéance n'est évoquée pour le percement de la voie qui n'est manifestement à \naucun ordre du jour.\nCe percement est une vieille lune qui date de prés de 50 ans avec comme seul début de\nréalisation l'achat par la puissance publique du 22 rue Babin … il y a plus de 30 ans !\n2- Le lien établi entre le percement et le régime de propriété de l'impasse est totalement\nartificiel et malicieux.\nEn effet, le maintien du régime actuel de l'impasse ne condamne en rien une éventuelle\nrestructuration du quartier, pour autant qu'elle soit sérieusement étudiée et présentée à la\npopulation (étude d'impact, flux des véhicules,...). Ce qui n'est manifestement pas le cas.\n3 - Le bien fondé de ce percement apparaît aujourd'hui encore plus inutile qu'il y a 50 ans.\n– Ce percement s'oppose aux nouvelles politiques de mobilité que la commune tente\nde mettre sur pied ;\n– La liaison du Cours Gallièni à la rue Babin est déjà assurée par 4 voies : les rues\nQuintin, Théresia Cabarus, El Alamein et le chemin Pomerol, ce qui apparaît déjà \npléthorique vue l’étroitesse de la chaussée de la rue Babin.\n– Son percement déboucherait tout prés du carrefour des rues Quintin et Babin,\ncréant ainsi une zone potentiellement accidentogène.\n– La notion d’intérêt général pour la desserte quartier reste encore tout entière\nà démontrer.\nIl s'agit donc bien là d'un faux prétexte.\nPar ailleurs je refuse de nous laisser enfermer dans l'alternative réductrice\nPublic/Privé telle que présentée par Bordeaux Métropole qui est en totale rupture\navec l'historique d'une situation gérée, jusqu'à récemment, avec souplesse et\nintelligence au bénéfice de tous.\n1. En effet, depuis un siècle, les services publics et ceux de la ville se sont déployés\ndans la cité, dont notamment l'entretien de la voirie sous l'égide de la CUB sans\nque jamais les prestations ne soient conditionnées au statut de l'impasse, traitée\nainsi comme les autres voies de la commune.\nBordeaux Métropole héritière des prérogatives, mais aussi des engagements de\nfait de la CUB ne peut remettre unilatéralement en cause des usages quasi\nséculaires qui ont aujourd'hui, du fait de leur constance et de leur antériorité,\nvaleur de droit .\n2. Les deux branches de l'alternative proposée sont toutes deux porteuses de\npréjudices pour la plupart des riverains par rapport à l'usage actuel :\n• Préjudices économiques :\n- Taxe de stationnement - quand il sera possible - ou montants de frais\nd'entretien de l'impasse déraisonnables pour les riverains ;\n- Remise en cause d'investissement dans ces biens du fait des facilités\nqu'offraient la voie, etc...\n• Préjudices en terme de confort et de qualité de vie :\n- La réduction drastique du nombre de places de stationnement (environ\ndivision par 2 par rapport à l'usage actuel) conduira bon nombre de riverains\nà se garer dans les rues adjacentes qui sont éloignées … et déjà largement\nsaturées\n- Fin des arrangements de voisinage si appréciables (visites d'amis,\nstationnement des prestataires de services, personnes âgées, vélos,\nscooters, ...).\n- etc ...\n3. A contrario des solutions proposées portant toutes, peu ou prou, préjudice aux\nriverains, le maintien de la situation actuelle n'est, lui, absolument d'aucun\npréjudice supplémentaire pour Bordeaux Métropole car le coût des travaux\nd'entretien de la chaussée est bien sur totalement indépendant de son régime de\npropriété.\nSauf à considérer une tentation hégémonique gratuite et un peu vaine de cette\nstructure (peut être trop technocratique ?), on comprend toujours un peu moins\ncette volonté de rompre unilatéralement ce modus vivendi harmonieux séculaire et\ncette forme de chantage au désengagement.\n4. La présentation de cette alternative reste artificielle et fabriquée. Ce n'est donc\nplus un choix mais une carte forcée alors que la possibilité du maintien des\nusages existants n'est même pas évoquée.\n5. Si rendre publique l'impasse restera, quelles que soient les arguties de la super\nstructure Bordeaux Métropole, globalement négatif pour la plupart des riverains,\ncette mesure sera en plus discriminatoire entre les riverains dans la mesure où\nles conséquences les impactant seront différentes suivant que leurs biens ont ou\nn'ont pas un accès direct à leur terrain ou un garage. La raréfaction du\nstationnement -dont notre impasse était relativement épargnée- impactera\névidement les biens qui en sont dépourvus.\n6. L'entretien de la voie a toujours été assuré par le pouvoir communal ou ses\némanations. A ce titre, je considère que le défaut d'entretien actuel ne saurait être\nde la responsabilité des riverains de la voie mais bien de celle de Bordeaux\nMétropole qui cherche à s'auto-démettre unilatéralement et sans concertation\nde sa charge historique au préjudice des administrés.\n7. Enfin, l'invocation de l’intérêt général me semble encore particulièrement\nfallacieuse dans la mesure où :\n• Cette voie en impasse ne présente strictement aucun intérêt pour la\ndesserte publique du quartier.\n• Les évolutions de son statut telles que proposées seront discriminatoires\nentre les riverains et ne bénéficieront qu'à quelques intérêts particulier.\n• Je demande par ailleurs le rétablissent du panneau « accès réservé aux\nriverains » installé à l'entrée de l'impasse, curieusement et subrepticement\ndisparu durant l'été et dont la subtilisation tend à prouver que notre voie\nprivée serait ouverte à la circulation. Ce rétablissement serait de nature à \nsoustraire notre voie à ce type de procédure.\n• Enfin il apparaît que plusieurs propriétaires riverains de l'impasse n'ont pas\nété informés dans les règles de cette enquête, ce qui entache, s'il en était\nencore besoin, sa légalité.\nEn conséquence de quoi, je demande que la structure Bordeaux Métropole arrête ce\nque je considère comme des intimidations et en revienne aux pratiques historiques\nen vigueur depuis prés d'un siècle en pleine harmonie avec les riverains, par\nailleurs administrés de la commune, et procède à un entretien raisonnable de la\nchaussée, entretien dont il souhaite manifestement se désengager, en dépit du droit\ncréé par l'usage, de façon unilatérale et léonine."]
Version créée le
17/11/2020 22:39