Les boulevards : exprimez-vous !
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- +{"fr"=>"Comme tout a chacun, moi"}
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- +["Comme tout a chacun, moi aussi je rêve d'une ville sans voitures. J'ai tout à proximité. Tout pour les enfants, tout pour les loisirs, tout pour le travail.\nMais dans mon grand malheur, la vraie vie n'est pas si idyllique.\nPourtant, mes modes de déplacement sont dans l’ordre. A pied, en vélo, en transports en commun, et en dernier la voiture. Elle reste souvent 7 à 10 jours sans bouger. Je suis pourtant à plus de 10 km de mon lieu de travail, et doit utiliser 3 bus/tram pour m'y rendre)\nDonc autant dire, je ne suis pas un amoureux de la voiture et plutôt un convaincu des modes de déplacement \"alternatifs\".\nJe suis aussi un habitant des boulevards, à Talence.\n\nLes boulevards sont un axe très fréquenté. La raison n'est pas que les bordelais vivant prés des boulevards sont plus utilisateurs de la voiture que les autres, mais que tout simplement, c'est l'un des rares axes pour traverser Bordeaux. Lorsqu'il sont saturés, il n'y a même plus de possibilité de déborder sur des axes alternatifs, car tout a été fait (rétrécissement des voies, mises en sens interdit, etc) afin d'interdire cela. De ce fait, tout le trafic de ville se concentre sur les boulevards, et est même dirigé vers.\nLa suppression d'une voie entre la barrière de Toulouse et la Garonne a pu ce faire, car ça n'a jamais été une zone de très fort trafic (par comparaison avec d'autres tronçon des boulevards).\nIl reste à voir ce que cela donnera lors de l'ouverture du pont (nécessaire) Simone Veille et la montée en puissance de la nouvelle zone Euratrantique.\nIl est peut-être envisageable de le faire jusqu’à la barrière Saint Genès.\nPour ce qui concerne la partie entre la barrière de Pessac, et celle du Médoc, la suppression d'une voie risque bien de poser plus de problèmes que n'en résoudre.\nOr en définitive, c'est bien sur ce tronçon qu'il y a les problèmes de circulation sur les bus (et j'en sais quelque chose, me déplaçant essentiellement en Bus et Tram).\nd'autre part, supprimer les places de stationnement sur la voie publique en ville va à l'encontre de la non utilisation de la voiture. En effet, quand on est en centre ville, nous n'avons pas tous un garage. Donc la voiture doit être stationnée sur la voie publique. Personne ne laisse sa voiture s'il ne la pense pas en \"sécurité\" (risques matériel, risque de PV, risque de gène à la circulation, etc ...). Donc le matin on la prend. Si elle pouvait être correctement garée, alors elle resterait plus facilement sur place, et les personnes sont plus tranquilles quand à l'utilisation des moyens \"alternatifs\".\n\nJe sais que c'est très compliqué de faire cohabiter des intérêts divergents.\nNous voulons tous moins de voiture, mais nous voulons garder la notre.\nNous voulons plus de transports en commun, mais ceux-ci doivent empiéter chez le voisin et pas chez soi.\nNous voulons que les autres changent, mais pas nous.\n\nLe conseil de la Métropole a décidé qu'il fallait densifier l'intérieur de la rocade, limiter notre étalement urbain qui est très important. Au niveau de l'aménagement du territoire, c'est une décision important. Mais dans cet aménagement, nous sommes toujours à définir des zones d'habitation, et des zones d'activité. Si ce n'est pas le cas lors de la création de nouvelles zones, avec le temps c'est ce qui arrive. Nous tous, nous ne choisissons pas notre lieu de résidence en fonction de notre lieu de travail. Nous prenons en compte en premier notre cadre de vie (en fonction si nous sommes plus urbains ou plus ruraux, avec ou sans des enfants, loisirs, espaces verts, etc ....) chacun selon nos critères. Nous sommes beaucoup à changer plus souvent de travail que de domicile.\nDonc nous sommes dans une société complètement dépendant du transport, et pas que pour les biens de consommation. Alors que globalement l'offre de transports en commun est de plus en plus importante (même si elle nous parait, et pas à tord, insuffisante), le besoin en transport est lui aussi en constante augmentation depuis 50 ans, et le ventes de voitures ne baissent pas en proportion.\nEn 2008, un français effectuait en moyenne chaque jour 2,9 déplacements locaux et parcourait 24 km (source https://www.statistiques.developpement-durable.gouv.fr/enquete-nationale-transports-et-deplacements-entd-2008).\nDepuis 1970, la distance moyenne parcourue par un français a été multiplié par 4, or son nombre de déplacement à peu varié. Toujours en 3,5 et 4 par jour, toutes raisons confondues. Donc même si l'avion a fortement explosé ces dernières années, il ne concerne absolument pas les trajets quotidiens, qui eu se sont bien rallongés.\nToute notre société est basée sur le déplacement. Donc oui nous pouvons décréter que nous voulons changer de société, mais cela ne peut être la cadre de cette concertation.\nIl est d'ailleurs assez étonnant que les villes les plus embouteillées de France (Paris, Lyon, Marseille, Toulouse) sont aussi celles qui on un métro. A priori cela parait déconcertant. Mais logique si on prends en compte la fait qu'une offre de transports en commun performante (a relativiser) autorise une distance domicile travail plus importante. Comme jamais les transports en commun ne pourront répondre à tous les besoins, plus de distance, implique aussi plus de raisons d'utiliser aussi sa voiture, voir le besoin d'une deuxième voiture.\n\nC'est aussi une des raisons pour lesquelles toutes les politiques qui ont voulu \"restreindre\" l'utilisation de la voiture ont été un échec. A paris (cas assez emblématique),il n'y a pas eu de baisse des embouteillages (certaines statistiques indiqueraient même un allongement des temps de transports tous moyens confondus), ni de la pollution, et ce alors même que la population est an baisse à Paris !\n\nCe qui compte c'est la raison pour les automobilistes d'emprunter les Boulevards. Il y a des lieu, ou l'offre routière provoque l'affluât de voitures. C'est la cas par exemple d'une zone commerciale, pour une destination de vacances, etc. Plus elle est accessible, plus de personnes y vont. Ainsi plus il à de routes, plus elles sont saturés.\nPour le cas des Boulevards, ce n'est pas le cas. On emprunte les boulevards, pas pour y aller ou pour en revenir, mais pour aller autre part. Pour passer d'un quartier à l'autre de Bordeaux. Donc restreindre la circulation sur les boulevards ne changera rien.\n\nJe suis aussi un grand utilisateur du vélo (deuxième mode de transport après la marche). Et j'emprunte aussi régulièrement les boulevards. Il faut arrêter avec cette mode du partage des vélo et des piétons. Les pises cyclables sur les trottoirs, c'est la pire des bonnes idées. C'est certainement acceptable le dimanche pour sortir son enfant de 6 ans qui début a vélo. Mais quand on l'utilise tous les jours, c'est aussi pour se déplacer régulièrement. Je veux pouvoir circuler à 15 ou 20 km/h sans difficulté. Et quand piste et trottoirs sont partagés, c'est la pire des idioties, car les piétons, souvent par inattention et rarement de façon volontaire, sont aussi sur la piste. C'est joli, ça fait bien sur plaquette de présentation ou en photo, mais franchement, il ne faut pas utiliser son vélo régulièrement pour y trouver un autre intérêt.\n\nTout cela pour rappeler que si aménagement des boulevards il y a :\n- Il ne faut surtout pas que cela provoque une baisse des places de stationnement. Oui de nombreux riverains habitent sur les boulevards, et le stationnement est très résidentiel.\n- Oui pour des couloirs propres pour la circulation des bus, mais à la condition que cela ne devienne pas une entrave importante à la circulation. Car cela déborde toujours et provoque plus de nuisances que n'en résout.\n- Le mieux pour protéger les vélos, est le respect des sas à vélo aux feux, et la chasse à ceux qui utilisent la bande cyclable comme aire de parking."]
Version créée le
13/11/2019 11:48