Les boulevards : exprimez-vous !

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+["L'objet de cette participation concerne les boulevards rive gauche, pour un périmètre compris - à peu près - entre la place Ravezies et la barrière de Toulouse. Mais ces observations peuvent s'étendre à tous les boulevards. \n\n1ère observation : les boulevards constituent une ceinture symbolique et caractéristique pour tous les bordelais. Mais elle est perçue de manière ambivalente. Négativement d'abord car elle génère beaucoup de pollution (notamment atmosphérique et sonore) et positivement ensuite car l'architecture des bâtiments situés sur les boulevards est proprement exceptionnelle. \n\nDeuxième observation : comment remédier à ces pollutions ? S'agissant de la pollution atmosphérique, il serait peut être intéressant de limiter la vitesse des véhicules sur tous les boulevards car les véhicules roulent à vive allure et pratiquent souvent des pointes d'accélération nocives (il suffit de circuler en vélo pour se rendre compte du danger parfois prégnant). Sur certaines portions des boulevards, il existe un terre-plein central. Je suggère d'élargir dans la mesure du possible ce terre-plein central – sur toute la longueur des boulevards - et d'y établir une \"zone verte\" en plantant des arbres tout le long de l’axe routier. Cette démarche s'inscrirait parfaitement dans le plan \"je marche à l'ombre\" du Maire actuel, Monsieur FLORIAN. Et la présence de ces arbres aurait vocation, d'une part, à atténuer quelque peu la pollution atmosphérique et, d'autre part, à atténuer la pollution sonore en venant créer un \"écran végétal\" entre les deux sens de circulation. J'ajoute que ces plantations d'arbres pourraient être généralisées sur les trottoirs de part et d'autre des boulevards (comme c'est déjà le cas pour une grande partie entre la barrière du Médoc et la barrière d'Ornano). Ces trois rangées d'arbres (deux trottoirs et terre-plein central) créeraient presque une frange verte pour compenser l'axe de circulation majeur que constituent les boulevards. Attention pour la sécurité, le choix des arbres devrait se faire avec soin et il faudrait à mon sens éviter les feuillus car les feuilles tombées peuvent générer des accidents en automne et impliquent un entretien très important pour les services communaux (ramassage et nettoyage). Ces arbres (qui doivent être plantés en nombre important) permettraient aussi de rendre visuellement plus agréable cette ceinture bitumeuse des boulevards : il s’agirait d’une initiative inédite dans l’aménagement urbain, au croisement entre les rues belges souvent très arborées, et les « ramblas » espagnoles (à l’image du cours Xavier Arnozan). L’importante présence des arbres atténuerait le caractère minéral et bitumeux des boulevards.\n\nTroisième observation : il est nécessaire de conserver et de valoriser l'architecture présente tout le long des boulevards. En circulant sur cet axe, on se rend compte de la beauté de l'architecture, parfois bourgeoise (barrière du médoc), classique (barrière saint genès), parfois très \"art déco\" (barrière d'Ornano, autour de saint augustin), parfois plus populaire (beaucoup d'échoppes à bas niveau) : mais tout ce patrimoine architectural est magnifique. Or pour le conserver, il faut adopter des mesures d'urbanisme spécifiques, voire dérogatoires. Il faut notamment permettre (et ce point est essentiel) de favoriser par tous moyens les ravalements des façades afin que de nombreux bâtiments encore noirs et sombres puissent reprendre leur couleur d'origine. Il reste encore sur les boulevards de nombreux stigmates de cette fin d'époque CHABAN où toute la ville, \"belle endormie\", était noire. Il faut résoudre ce problème en facilitant les ravalements (peut être que des outils incitatifs fiscaux pourraient être utilisés). Il faut également faciliter plus généralement la rénovation de ces bâtiments, surtout extérieure, tout en assurant le confort des habitants : des fenêtres épaisses doivent pouvoir être installées pour éviter les nuisances sonores (c'est impératif pour lutter contre la pollution sonore évoquée ci-dessus) mais ces fenêtres doivent être de qualité et s’insérer correctement dans l’architecture actuelle. Il faut enfin favoriser l’installation de commerces le long des boulevards, en adoptant des règles spécifiques d’urbanisme sur les enseignes et les vitrines commerciales : l’idée est de prescrire des aménagements spécifiques conformes à l’esprit patrimonial des boulevards (enseignes en bois, écriture suffisamment épaisse pour que les automobilistes puissent lire le nom des enseignes). Pour une fois, le problème du stationnement ne sera pas si gênant car, à ma connaissance, il est assez facile de se garer aux alentours des boulevards puisqu’il y a beaucoup de rotation des véhicules. \n\nVoilà les quelques observations que je souhaitais formuler. Bonne concertation à tous.\n"]

+["L'objet de cette participation concerne les boulevards rive gauche, pour un périmètre compris - à peu près - entre la place Ravezies et la barrière de Toulouse. Mais ces observations peuvent s'étendre à tous les boulevards. \n\n1ère observation : les boulevards constituent une ceinture symbolique et caractéristique pour tous les bordelais. Mais elle est perçue de manière ambivalente. Négativement d'abord car elle génère beaucoup de pollution (notamment atmosphérique et sonore) et positivement ensuite car l'architecture des bâtiments situés sur les boulevards est proprement exceptionnelle. \n\nDeuxième observation : comment remédier à ces pollutions ? S'agissant de la pollution atmosphérique, il serait peut être intéressant de limiter la vitesse des véhicules sur tous les boulevards car les véhicules roulent à vive allure et pratiquent souvent des pointes d'accélération nocives (il suffit de circuler en vélo pour se rendre compte du danger parfois prégnant). Sur certaines portions des boulevards, il existe un terre-plein central. Je suggère d'élargir dans la mesure du possible ce terre-plein central – sur toute la longueur des boulevards - et d'y établir une \"zone verte\" en plantant des arbres tout le long de l’axe routier. Cette démarche s'inscrirait parfaitement dans le plan \"je marche à l'ombre\" du Maire actuel, Monsieur FLORIAN. Et la présence de ces arbres aurait vocation, d'une part, à atténuer quelque peu la pollution atmosphérique et, d'autre part, à atténuer la pollution sonore en venant créer un \"écran végétal\" entre les deux sens de circulation. J'ajoute que ces plantations d'arbres pourraient être généralisées sur les trottoirs de part et d'autre des boulevards (comme c'est déjà le cas pour une grande partie entre la barrière du Médoc et la barrière d'Ornano). Ces trois rangées d'arbres (deux trottoirs et terre-plein central) créeraient presque une frange verte pour compenser l'axe de circulation majeur que constituent les boulevards. Attention pour la sécurité, le choix des arbres devrait se faire avec soin et il faudrait à mon sens éviter les feuillus car les feuilles tombées peuvent générer des accidents en automne et impliquent un entretien très important pour les services communaux (ramassage et nettoyage). Ces arbres (qui doivent être plantés en nombre important) permettraient aussi de rendre visuellement plus agréable cette ceinture bitumeuse des boulevards : il s’agirait d’une initiative inédite dans l’aménagement urbain, au croisement entre les rues belges souvent très arborées, et les « ramblas » espagnoles (à l’image du cours Xavier Arnozan). L’importante présence des arbres atténuerait le caractère minéral et bitumeux des boulevards.\n\nTroisième observation : il est nécessaire de conserver et de valoriser l'architecture présente tout le long des boulevards. En circulant sur cet axe, on se rend compte de la beauté de l'architecture, parfois bourgeoise (barrière du médoc), classique (barrière saint genès), parfois très \"art déco\" (barrière d'Ornano, autour de saint augustin), parfois plus populaire (beaucoup d'échoppes à bas niveau) : mais tout ce patrimoine architectural est magnifique. Or pour le conserver, il faut adopter des mesures d'urbanisme spécifiques, voire dérogatoires. Il faut notamment permettre (et ce point est essentiel) de favoriser par tous moyens les ravalements des façades afin que de nombreux bâtiments encore noirs et sombres puissent reprendre leur couleur d'origine. Il reste encore sur les boulevards de nombreux stigmates de cette fin d'époque CHABAN où toute la ville, \"belle endormie\", était noire. Il faut résoudre ce problème en facilitant les ravalements (peut être que des outils incitatifs fiscaux pourraient être utilisés). Il faut également faciliter plus généralement la rénovation de ces bâtiments, surtout extérieure, tout en assurant le confort des habitants : des fenêtres épaisses doivent pouvoir être installées pour éviter les nuisances sonores (c'est impératif pour lutter contre la pollution sonore évoquée ci-dessus) mais ces fenêtres doivent être de qualité et s’insérer correctement dans l’architecture actuelle. Il faut enfin favoriser l’installation de commerces le long des boulevards, en adoptant des règles spécifiques d’urbanisme sur les enseignes et les vitrines commerciales : l’idée est de prescrire des aménagements spécifiques conformes à l’esprit patrimonial des boulevards (enseignes en bois, écriture suffisamment épaisse pour que les automobilistes puissent lire le nom des enseignes). Pour une fois, le problème du stationnement ne sera pas si gênant car, à ma connaissance, il est assez facile de se garer aux alentours des boulevards puisqu’il y a beaucoup de rotation des véhicules. \n\nVoilà les quelques observations que je souhaitais formuler. Bonne concertation à tous.\n"]

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+["L'objet de cette participation concerne les boulevards rive gauche, pour un périmètre compris - à peu près - entre la place Ravezies et la barrière de Toulouse. Mais ces observations peuvent s'étendre à tous les boulevards. \n\n1ère observation : les boulevards constituent une ceinture symbolique et caractéristique pour tous les bordelais. Mais elle est perçue de manière ambivalente. Négativement d'abord car elle génère beaucoup de pollution (notamment atmosphérique et sonore) et positivement ensuite car l'architecture des bâtiments situés sur les boulevards est proprement exceptionnelle. \n\nDeuxième observation : comment remédier à ces pollutions ? S'agissant de la pollution atmosphérique, il serait peut être intéressant de limiter la vitesse des véhicules sur tous les boulevards car les véhicules roulent à vive allure et pratiquent souvent des pointes d'accélération nocives (il suffit de circuler en vélo pour se rendre compte du danger parfois prégnant). Sur certaines portions des boulevards, il existe un terre-plein central. Je suggère d'élargir dans la mesure du possible ce terre-plein central – sur toute la longueur des boulevards - et d'y établir une \"zone verte\" en plantant des arbres tout le long de l’axe routier. Cette démarche s'inscrirait parfaitement dans le plan \"je marche à l'ombre\" du Maire actuel, Monsieur FLORIAN. Et la présence de ces arbres aurait vocation, d'une part, à atténuer quelque peu la pollution atmosphérique et, d'autre part, à atténuer la pollution sonore en venant créer un \"écran végétal\" entre les deux sens de circulation. J'ajoute que ces plantations d'arbres pourraient être généralisées sur les trottoirs de part et d'autre des boulevards (comme c'est déjà le cas pour une grande partie entre la barrière du Médoc et la barrière d'Ornano). Ces trois rangées d'arbres (deux trottoirs et terre-plein central) créeraient presque une frange verte pour compenser l'axe de circulation majeur que constituent les boulevards. Attention pour la sécurité, le choix des arbres devrait se faire avec soin et il faudrait à mon sens éviter les feuillus car les feuilles tombées peuvent générer des accidents en automne et impliquent un entretien très important pour les services communaux (ramassage et nettoyage). Ces arbres (qui doivent être plantés en nombre important) permettraient aussi de rendre visuellement plus agréable cette ceinture bitumeuse des boulevards : il s’agirait d’une initiative inédite dans l’aménagement urbain, au croisement entre les rues belges souvent très arborées, et les « ramblas » espagnoles (à l’image du cours Xavier Arnozan). L’importante présence des arbres atténuerait le caractère minéral et bitumeux des boulevards.\n\nTroisième observation : il est nécessaire de conserver et de valoriser l'architecture présente tout le long des boulevards. En circulant sur cet axe, on se rend compte de la beauté de l'architecture, parfois bourgeoise (barrière du médoc), classique (barrière saint genès), parfois très \"art déco\" (barrière d'Ornano, autour de saint augustin), parfois plus populaire (beaucoup d'échoppes à bas niveau) : mais tout ce patrimoine architectural est magnifique. Or pour le conserver, il faut adopter des mesures d'urbanisme spécifiques, voire dérogatoires. Il faut notamment permettre (et ce point est essentiel) de favoriser par tous moyens les ravalements des façades afin que de nombreux bâtiments encore noirs et sombres puissent reprendre leur couleur d'origine. Il reste encore sur les boulevards de nombreux stigmates de cette fin d'époque CHABAN où toute la ville, \"belle endormie\", était noire. Il faut résoudre ce problème en facilitant les ravalements (peut être que des outils incitatifs fiscaux pourraient être utilisés). Il faut également faciliter plus généralement la rénovation de ces bâtiments, surtout extérieure, tout en assurant le confort des habitants : des fenêtres épaisses doivent pouvoir être installées pour éviter les nuisances sonores (c'est impératif pour lutter contre la pollution sonore évoquée ci-dessus) mais ces fenêtres doivent être de qualité et s’insérer correctement dans l’architecture actuelle. Il faut enfin favoriser l’installation de commerces le long des boulevards, en adoptant des règles spécifiques d’urbanisme sur les enseignes et les vitrines commerciales : l’idée est de prescrire des aménagements spécifiques conformes à l’esprit patrimonial des boulevards (enseignes en bois, écriture suffisamment épaisse pour que les automobilistes puissent lire le nom des enseignes). Pour une fois, le problème du stationnement ne sera pas si gênant car, à ma connaissance, il est assez facile de se garer aux alentours des boulevards puisqu’il y a beaucoup de rotation des véhicules. \n\nVoilà les quelques observations que je souhaitais formuler. Bonne concertation à tous.\n"]

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+["L'objet de cette participation concerne les boulevards rive gauche, pour un périmètre compris - à peu près - entre la place Ravezies et la barrière de Toulouse. Mais ces observations peuvent s'étendre à tous les boulevards. \n\n1ère observation : les boulevards constituent une ceinture symbolique et caractéristique pour tous les bordelais. Mais elle est perçue de manière ambivalente. Négativement d'abord car elle génère beaucoup de pollution (notamment atmosphérique et sonore) et positivement ensuite car l'architecture des bâtiments situés sur les boulevards est proprement exceptionnelle. \n\nDeuxième observation : comment remédier à ces pollutions ? S'agissant de la pollution atmosphérique, il serait peut être intéressant de limiter la vitesse des véhicules sur tous les boulevards car les véhicules roulent à vive allure et pratiquent souvent des pointes d'accélération nocives (il suffit de circuler en vélo pour se rendre compte du danger parfois prégnant). Sur certaines portions des boulevards, il existe un terre-plein central. Je suggère d'élargir dans la mesure du possible ce terre-plein central – sur toute la longueur des boulevards - et d'y établir une \"zone verte\" en plantant des arbres tout le long de l’axe routier. Cette démarche s'inscrirait parfaitement dans le plan \"je marche à l'ombre\" du Maire actuel, Monsieur FLORIAN. Et la présence de ces arbres aurait vocation, d'une part, à atténuer quelque peu la pollution atmosphérique et, d'autre part, à atténuer la pollution sonore en venant créer un \"écran végétal\" entre les deux sens de circulation. J'ajoute que ces plantations d'arbres pourraient être généralisées sur les trottoirs de part et d'autre des boulevards (comme c'est déjà le cas pour une grande partie entre la barrière du Médoc et la barrière d'Ornano). Ces trois rangées d'arbres (deux trottoirs et terre-plein central) créeraient presque une frange verte pour compenser l'axe de circulation majeur que constituent les boulevards. Attention pour la sécurité, le choix des arbres devrait se faire avec soin et il faudrait à mon sens éviter les feuillus car les feuilles tombées peuvent générer des accidents en automne et impliquent un entretien très important pour les services communaux (ramassage et nettoyage). Ces arbres (qui doivent être plantés en nombre important) permettraient aussi de rendre visuellement plus agréable cette ceinture bitumeuse des boulevards : il s’agirait d’une initiative inédite dans l’aménagement urbain, au croisement entre les rues belges souvent très arborées, et les « ramblas » espagnoles (à l’image du cours Xavier Arnozan). L’importante présence des arbres atténuerait le caractère minéral et bitumeux des boulevards.\n\nTroisième observation : il est nécessaire de conserver et de valoriser l'architecture présente tout le long des boulevards. En circulant sur cet axe, on se rend compte de la beauté de l'architecture, parfois bourgeoise (barrière du médoc), classique (barrière saint genès), parfois très \"art déco\" (barrière d'Ornano, autour de saint augustin), parfois plus populaire (beaucoup d'échoppes à bas niveau) : mais tout ce patrimoine architectural est magnifique. Or pour le conserver, il faut adopter des mesures d'urbanisme spécifiques, voire dérogatoires. Il faut notamment permettre (et ce point est essentiel) de favoriser par tous moyens les ravalements des façades afin que de nombreux bâtiments encore noirs et sombres puissent reprendre leur couleur d'origine. Il reste encore sur les boulevards de nombreux stigmates de cette fin d'époque CHABAN où toute la ville, \"belle endormie\", était noire. Il faut résoudre ce problème en facilitant les ravalements (peut être que des outils incitatifs fiscaux pourraient être utilisés). Il faut également faciliter plus généralement la rénovation de ces bâtiments, surtout extérieure, tout en assurant le confort des habitants : des fenêtres épaisses doivent pouvoir être installées pour éviter les nuisances sonores (c'est impératif pour lutter contre la pollution sonore évoquée ci-dessus) mais ces fenêtres doivent être de qualité et s’insérer correctement dans l’architecture actuelle. Il faut enfin favoriser l’installation de commerces le long des boulevards, en adoptant des règles spécifiques d’urbanisme sur les enseignes et les vitrines commerciales : l’idée est de prescrire des aménagements spécifiques conformes à l’esprit patrimonial des boulevards (enseignes en bois, écriture suffisamment épaisse pour que les automobilistes puissent lire le nom des enseignes). Pour une fois, le problème du stationnement ne sera pas si gênant car, à ma connaissance, il est assez facile de se garer aux alentours des boulevards puisqu’il y a beaucoup de rotation des véhicules. \n\nVoilà les quelques observations que je souhaitais formuler. Bonne concertation à tous.\n"]

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Version créée le 17/01/2020 10:25