Plan de prévention du bruit dans l’environnement Métropolitain
Projet
L’AEHDCNA constate que les
L’AEHDCNA constate que les nuisances aéroportuaires sont une préoccupation mineure pour la métropole, en raison de la faible proportion de la population qui y serait exposée au regard de la forte proportion de la population exposée aux bruits routiers, or cette évaluation de la population concernée par les nuisances aéroportuaires est largement sous-estimée.
En effet, les données de bruit datent de de 2004 (et non de 2006 comme indiqué en début du document, puis 2004 plus loin). L’ancienneté de ces données enlève tout crédit à l’évaluation de la population impactée. Depuis 2004, les nuisances ont fortement progressé, d’une part en raison de l’importante augmentation du trafic et d’autre part du non respect des mesures de moindre de bruit par les compagnies low-cost. Quand aux mouvements nocturnes, ils ont augmenté de plus de 50% par rapport au données relevées dans le rapport parlementaire de 2002 sur les vols de nuit. Pour ces raisons il convient de baser ce projet de PPBE sur des données plus fiables que celles actuellement utilisées, qui pourraient être interprétées comme une bonjour Olga
volonté de cacher la réalité.
l’AEHDCNA constate également que le seuil critique de 68 LDEN est retenu pour le bruit routier et de 55 LDEN pour le trafic aérien. Or ces seuils ne sont pas conforme aux recommandations de l’OMS.
L’OMS recommande en effet les maximum de 53 db le jour et 45 db la nuit pour les bruits routiers et de 45 db le jour et 40 db la nuit pour le trafic aérien. Cette constatation invalide la totalité du document
L’AEHDCNA déplore des erreurs concernant la piste 5/23. Celle-ci, qui représenterait 75% du trafic (en réalité plus de 85%), est présentée comme concernant les commune de St Jean d’Illac au nord et Pessac au sud. Or les décollages en piste 5 et les atterrissages en 23 survolent les communes du Haillan et d’Eysines et non Saint Jean d’illac ! Les décollages en piste 23 survolent une partie de Saint Jean d’Illac et non Pessac.
L’AEHDCNA déplore l’absence de volonté des autorités de limiter les nuisances aéroportuaires: Plutôt que des mesures efficaces comme l’interdiction des vols de nuit, le contrôle des trajectoires verticales par les aéronefs et notamment ceux des compagnies low-cost, le décollage en bout de piste, la diminution du trafic sur cet aéroport urbain, on préfère des mesures d’opérette comme la création d’une maison de l’environnement, d’un site web dédié au son.
L’AEHDCNA demande que les mesures suivantes soient ajoutées au paragraphe 7.4.3 page 92:
décollages au seuil de piste;
Interdiction des vols de nuit;
Contrôle des altitudes au décollage, actuellement seuls les écarts horizontaux sont sanctionnés.
Elle demande également que le terme « pourrait » qui traduit de manière trop évidente l’absence de préoccupation environnementale de l’aviation, soit remplacé par le terme « doit »
Elle demande, au nom de l’intérêt général, qu’un coup d’arrêt soit porté au développement de l’aéroport de Bordeaux, pour des raisons de santé publique et de respect de l’environnement, et alerte les autorités sur l’exaspération de la population, exaspération grandissante qui parvient à notre association depuis la totalité du territoire de la métropole et au delà .
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