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{{Je relève dans la présentation du projet de révision du PLU 3.1 que parmi les nouveaux fondements figurent les notions fortes de repenser le territoire par la nature et le paysage, et d’optimiser la mobilité urbaine.}}
Tout en prenant bonne note des ambitions de la CUB d'être en mesure d'atteindre le million d'habitant (tendance structurelle du fait de l'attractivité de notre région, au moins pour la qualité de vie qu'elle procure, qui veut qu'un fort flux migratoire en provenance de toutes les autres régions de France existe depuis plusieurs années), il me semble que l'augmentation du nombre de logement, et l'aménagement des zones urbaines qui en découle, se doivent de demeurer cohérents et notamment en terme d'adéquation du réseau de transport et de préservation des espaces naturels.
La commune de St Medard en Jalles, dont je suis résident depuis quelques années, est une des communes de la CUB la moins bien desservie en matière de transports publics, et les récentes dispositions relatives aux tracés du tram ne rendent pas sa population optimiste quant à l'évolution des facilités d'accès à Bordeaux ou aux autres communes économiquement dynamiques.
Elle se trouve en outre être la plus éloignée de la gare St Jean, cœur de la mobilité au sein de la région girondine.
{{Pour autant, les projets immobiliers fleurissent de toute part sur notre commune, et grignotent les espaces naturels plus rapidement qu’une légion de castors ne le ferait.}}
Cette frénésie de construction – et de vente à bon prix du foncier communal – semble actuellement s’accélerer à vive allure, peut être d’ailleurs pour ne pas se voir limitée dans le futur par la révision PLU3.1.
Dans ce contexte, ce sont désormais des petites réserves boisées qui sont vouées à disparaitre, pour y voir fleurir des projets immobiliers de pertinence douteuse, puisque la plupart des zones ciblées sont enclavées et distantes de tout moyen de transport public multi-axes.
Je relève en outre que la concertation conduite par Mr le Maire a plutôt la forme de réunions dont le seul but est de présenter des accords déjà pris avec les promoteurs (qui d’ailleurs accompagnent l’élu au cours de ces « concertations »), le rôle des riverains ou du public participant étant réduit à un avis consultatif (et encore) sur le seul thème de l’alternative d’orientation des bâtisses à naitre.
Comme beaucoup des riverains de ces zones naturelles qui participent de l’équilibre urbain et accueillent une faune non nuisible, je suis fort mécontent et surpris des initiatives prises par notre élu, ce tant sur le fond que sur la forme, et à la mesure du peu de pouvoir que nous pouvons représenter ou mobiliser, je souhaite attirer l’attention du plus grand nombre sur cette évolution locale actuelle, en contradiction avec les objectifs à court, moyen et long terme affichés par la CUB.
Il me parait donc plus qu’urgent qu’un moratoire soit mis en place pour les projets portant atteinte aux zones vertes intra urbaines, afin d’éviter que des intérêts de chapelle et peu compréhensibles soit trop hâtivement mis en œuvre, au détriment conjoint de la population existante et de celle à venir.
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