Révision du Plan local de l'urbanisme « PLU 3.1 » : concertation réglementée (novembre 2010 à février 2015)
Projet
Des vrais enjeux pour la métropole de demain
La confrontation des constats des experts avec les attentes de la population, le tout dans un cadre fixé par les dirigeants politiques, est une nécessité bien comprise par la CUB ; tant mieux.
La réflexion en cours me semble marquée, pour les réunions auxquelles j'ai participé, du sceau de quelques évidences, parmi lesquelles trois préoccupations majeures de nos concitoyens :
- le logement financièrement accessible, bien placé par rapport aux bassins d'emploi, économe en énergie, est un préalable au bonheur
- l'emploi, donc le développement économique, sans lequel on est si peu ...
- la tranquillité publique, donc la prévention de l'insécurité, sans laquelle nous ne sommes pas rassurés pour nos enfants (et parfois pour nous même).
Or force est de constater que l'urbanisme et la volonté politique sont des leviers majeurs de ces trois composantes, porteuses d'espoir mais aussi de risque d'erreurs comme on en a parfois connu dans le passé.
A titre personnel, je rajouterai la nécessaire lisibilité de quelques indicateurs, parfois connus mais à revisiter, parfois à inventer, parmi lesquels :
- le vieillissement de la population : quelles incidences anticiper en termes de logement, de commerces de proximité, de services à la personne ?
- l'éclatement de la famille, sa recomposition parfois et les compositions familiales qui en résultent : quelle incidence sur la production de logements, en nombre, en superficie et en taille ?
- la mixité sociale dans les quartiers, souvent mesurée à partir des financements des logements construits, ce qui est un leurre ; qu'en est-il de l'occupation véritable sur le plan de la sociométrie et quelle restitution peut on espérer des bailleurs, privés comme sociaux
- la diversité lue à travers l'accession à la propriété, sociale ou libre : quelle réalité quand il s'agit de propriétaires investisseurs et quel retour ont les élus sur la gestion de ces opération ?
Une dernière remarque : et si la nécessaire préservation de la planète était désormais portée par un discours qui cessait d'être que culpabilisant (par rapport à des habitudes que l'on a encouragé pendant de années !), pour devenir plus progressif, plus pédagogique, plus lisible et ... plus humain ; l'être humain, dans toutes ses imperfections et ses voies de progrès au service duquel est finalement toute la politique du développement durable.
Jean BAC
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