Pessac PĂ´le multimodal
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Changements sur "Contribution du groupe local Europe-Écologie Les Verts de Pessac"
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- +{"fr"=>"Contribution du groupe local Europe-Écologie Les Verts de Pessac"}
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- +["{{Contribution du groupe local Europe-Écologie Les Verts de Pessac\nPôle d'échanges multimodal de Pessac Alouette France\n\n1. Des solutions de franchissement pour les piétons et les cyclistes\n}}\nIl est indispensable de supprimer le passage à niveau des piétons et cyclistes à l'arrêt Pessac Alouette, pour le remplacer par des solutions de franchissement pratiques et confortables. En effet, la visibilité pour traverser est mauvaise à cet endroit, c'est le seul passage à niveau existant encore entre Bordeaux et Facture. Il faut par ailleurs faciliter au maximum l'accès pour les piétons et cyclistes au TER, au tram et au bus et l'échange entre les différents transports en commun sur ce site. \nLe passage par le pont existant avec rapprochement des quais de ce pont impose un détour de 220 m pour les personnes passant des quartiers situés au sud-ouest de la gare aux quartiers situés au nord-ouest de la gare. Nous n'avons pas idée du nombre de personnes que cela représente. La construction d'un passage souterrain à la place du passage à niveau permettrait de garder la continuité du cheminement actuel entre quartiers, ce qui est de nature à favoriser la marche. Cette solution est cependant coûteuse (probablement nettement plus de 2.3 millions d'euros vu les contraintes - http://www.sncf-reseau.fr/sites/default/files/upload/_Import/pdf/DP_BAT.pdf ) et réclame des emprises de travaux très importantes qui présenterons une gêne considérable pour les accès riverains ou train pendant plus d'un an ; Par ailleurs, il est difficile d’insérer des rampes longues dans le tissus urbain, des rampes courtes pourront difficilement être empruntés par des personnes à mobilité réduite ou des cyclistes peu aguerris. Les délais de réalisation d'un passage souterrain sont nettement plus long que ceux nécessaire pour le passage supérieur. \nL'équipement par des ascenseurs qui accueillent notamment les personnes à mobilité réduite, avec poussette ou avec des bagages est une relativement bonne solution. Il faudrait que la dimension des ascenseurs permette aux cyclistes d'y mettre leur vélos (au moins 1.9 m de long, les ascenseurs du pôle multimodal de Pessac centre ne permettent pas de rentrer un grand vélo). Avoir l'entrée d'un côté de l'ascenseur et la sortie de l'autre côté est plus pratique. Mais les ascenseurs sont régulièrement en panne, pour pouvoir accéder facilement au pont côté nord, il serait donc judicieux d'y mettre aussi un plan incliné (à l'exemple de l'accès au quai sud du pôle multimodal de Pessac centre qui est très utilisé). A noter que dans le passage du fleuriste à pessac centre, la plupart des piétons utilisent le plan incliné, pourtant raide, plutot que les escaliers.\n\n{{2. Une ligne de bus tangentielle pour relier les zones d'activités }} \nIl est prévu la mise en place d'un BHNS en liaison avec l'aéroport, avec une fréquence qui ne devrait pas passer sous les 15 mn. Cette infrastructure ne doit pas se faire au détriment du passage des cyclistes, en sachant que les cyclistes pourraient emprunter les couloirs de bus à condition que l'entrée/sortie de ces couloirs soit pratique. Des pistes cyclables peuvent aussi être construites en encorbellement, il faut dans ce cas conserver la possibilité de le faire en décalant les ascenseurs par rapport à la voirie du pont. \nIl n'est pas du tout sûr que l'accès à l'aéroport justifie la mise en place d'un BHNS : le TGV arrive à Bordeaux Saint Jean prochainement, les vols Bordeaux-Paris devraient donc accuser une forte baisse de fréquentation, comme cela a été constaté partout ailleurs avec l'arrivée du TGV. Même si les cours du pétrole sont bas en ce moment, ils remonteront inéluctablement, et de toute façon les émissions de gaz à effet de serre des avions sont énormes, et ne peuvent pas être réduites de façon importante. Il faudra forcément diminuer les déplacements en avion dans un avenir proche. D'autre part, la clientèle avion est largement composée de professionnels qui sont souvent peu motivés par l'emprunt de transports en commun, à moins que ce ne soit une navette dédiée sans rupture de charge, ce qui ne sera pas le cas avec ce projet. Nous suggérons donc dans un premier temps de mettre déjà en service une ligne de bus tangentielle qui relie toutes les zones d'activités ouest et l'aéroport entre elles, en empruntant une partie de la rocade. De courts couloirs de bus/vélo au niveau des feux sur l'avenue du Bourgailh, là où elle est à 4 voies, peuvent permettre d'améliorer la vitesse de ce transport. Ces navettes pourraient aussi emprunter la voie d'arret d'urgence, ou mieux, la troisième voie réservée aux transport en commun et aux voiture avec plus d'un occupant.\n\n{{3. Ne pas dépenser d'argent public pour construire de nouvelles places de stationnement gratuites pour voitures ventouse\n}}\nNous ne pensons pas qu'il soit nécessaire d'engager de coûteux travaux sur les espaces publics en cassant et en refaisant tout : il faudrait suivre la méthodologie proposée par M. Jean- Pierre Charbonneau dans la démarche « Nouvelles modalités d'aménagement de l'espace public\" élaborée lors du précédent mandat pour la CUB, en 2013. \nIl ne paraît par example a priori pas nécessaire de réaménager la rue de la Métropole jusqu’à la rue Notre Dame de Lorette : très peu de voitures, le revêtement est bon... Mais surtout nous ne souhaitons pas que des aménagements routiers importants soient réalisés pour le stationnement des voitures : il y a déjà le parc relais qui est très peu utilisé, mais qui utilise un foncier important a couté cher et qui a nécessité l'abattage de nombreux arbres. Il faut donc prévoir que les usagers du TER et du BHNS puissent accéder à ce parc relais, et permettre le stationnement pour plusieurs jours. Il faudrait que le portillon du fond du parc relais reste ouvert aux heures d'ouverture avec un jalonnement. Pour les automobiles, l'équivalent d'un dépose-minute au nord et au sud du pôle est intéressant. \nL'argent public doit surtout être investi massivement en faveur de la création d'itinéraires cyclables continus et sécurisés (réseau express vélo) à l'échelle de la métropole et en faveur de l'intermodalité vélo/transports en commun. En particulier sur Pessac pour offrir un itinéraire cyclable continu sur la route d'arcachoin entre le giratoire de la princesse et la Médoquine. Seule une vélorution peut résoudre la plupart des problèmes créés par la montée du tout voiture. Pour éviter les voitures ventouses, il faudrait créer une zone de stationnement réglementé avec des macarons pour les riverains et un niveau d'amende dissuasif.\nIl y a en revanche un besoin de création de places de parking réservées aux personnes à mobilité réduite, aux utilisateurs du covoiturage et aux personnes avec enfants en bas âge (macaron spécifique ?). Ces places peuvent être créées sur la voirie existante rue martin luther king et allée du haut leveque, et le terrain libéré récemment avenue du haut leveque devrait etre consacré à du logement social : logeons les hommes plutot que les voitures ventouse !\nIl vaut mieux garder le maximum d'espaces pour la construction de logements ou pour des entreprises, situés là idéalement pour l'accès au transport en commun. Le triangle déboisé bordant l'avenue du Haut-Lévêque devrait faire l'objet de constructions du type de celles réalisées pour l'écoquartier du Lartigon (opération 50 000 logements à proximité des transports en commun), mais il faudrait classer en espace boisé des îlots boisés subsistant aux alentours du pôle multimodal.\nMais il faut surtout conforter l'accès à vélo - piétons de ce pôle. L'intermodalité transport en commun-vélo a été trop peu mise en avant par Bordeaux Métropole depuis la mise en service du tram. Cette combinaison offre pourtant le meilleur potentiel, comme en Hollande. Si mise en sens unique de voie, ce qu'il faut éviter car cela incite les automobilistes à rouler vite, il faut absolument préserver partout le double sens pour les cyclistes, Il est très gênant que les travaux pour le tram aient abouti à un sens unique sur l'avenue du Haut-Lévêque : il y avait la place de mettre un double sens cyclable qui est indispensable (sinon il faut faire un détour important). \nIl nous paraît très utile de construire de part et d'autre des voies, des parcs vélos fermés et surveillés par caméras, avec recharge vélos électriques. Il faudrait d'ailleurs mettre un abri de ce type au terminus du tram, au carrefour Alouette. Bordeaux métropole a commencé à installer ce genre d'abri. Il faudrait aussi équiper les escaliers d'une goulotte.\nLe pôle multimodal de Pessac centre a rencontré un grand succès : plus de 2000 montées/descentes par jour, 5000 si on compte tram et bus. Nous n'avons pas les chiffres pour les cyclistes. Les nouveaux quais devraient comporter a minima des abris protégeant vraiment de la pluie. Et la fréquentation prévue justifierait peut-être un guichet de vente de titres et des abris chauffés. Si les quais ne sont pas hauts, il faudrait en profiter pour réhausser l'ensemble.\n\nNB : dans tout le dossier, il faudrait substituer le terme \"deux roues\" par \"vélo\" ou \"bicyclette\", les 2 roues motorisés n'ont par exemple rien à faire dans l'étroit tunnel qui passe sous l'avenue du Haut-Lévêque. \n\n{{Frédéric Danjon pour le groupe Europe Ecologie - Les Verts de Pessac-Alouette}}\n\n"]
Version créée le
29/02/2016 11:47