REFLEXION de l'auto-mobilité à l'ecolo-collectivo-mobilité

La question du déplacement liée à la rocade, parait surtout un question de flux. Les schémas complexes donnés sont intéressants en montrant les transits possibles entre les différentes entités de l'agglomération. Le piège est bien sur que chaque personne expose son cas sans trouver solution dans un schéma collectif. Toutefois dans l'idée d'une 3eme voie dédiée pour les transports collectifs il y a semble-t-il une une part de réponse. Celle de ne pas faire le passage par le centre pour repartir en périphérie (centralisme bien franco-français)... Le tram montre déjà ses limites, certaines lignes sont à saturation. De plus se pose la question d'une certaine fiabilité horaire due aux diverses perturbations possibles... Les liaisons sont "traversantes" mais trop limitées pour répondre à un véritable rayonnement. Et un circuit avec correspondances (parfois trop improbables) rallonge d'autant le temps de transport réduisant de ce fait la "sécurité horaire".... L'arrivée accidentelle hors horaire dans l'entreprise doit rester exception et ne peut devenir règle. Le train peut semble-t-il venir compléter ce réseau dans une vue plus globale, mais il lui manque de pouvoir accommoder une traversée "complète" et de ne pas lui aussi être victime de liaisons prioritairement de l'extérieur vers le Centre. L'intermodalité est une amorce de bonne réponse mais pas suffisamment développée. Il y a aussi les bus qui rayonnent à partir du tram pour certains, et de liaisons plus rapides (LIANES) Périphérie --> centre et inverse, mais ils sont dépendants de la circulation environnante (englués pourrait-on dire), même si l'effort est manifeste. Au prix du foncier, la mobilité du travail amène à privilégier le déplacement au déménagement. De ce fait le trajet domicile-travail s'allonge. Les exemples données paraissent montrer des relations qui traversent Bordeaux, et donc privilégient le déplacement par la Rocade avec toutes les difficultés que cela représente. Mais dans un renchérissement des couts de transport, le choix du moyen collectif reste imbattable, encore faut-il qu'il puisse allier des solutions qui permettent des déplacements "réalistes" et fiables. La question semble donc posée des circulations collectives "traversantes" ou "périphériques", qui mettent un terme au dicta du tout extérieur --> centre --> extérieur