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Desserte des zones d'emplois à proximité de l'Aéroport

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Selon les organisations syndicales et patronales, ce sont plus de 21 500 salariés qui travaillent sur la zone Aéroparc et à ses alentours (Cadéra, Kennedy, Pelus, Innolin, Saint-Exupéry, etc...), avec de grands établissements (Dassault, Herakles, Thales, Sogerma, Sabena Technics, Catherineau, Astrium, Aéroport de Bordeaux, BA106, Cofinoga, etc…) et une multitude de PME/PMI. Ce sont donc à minima 43 000 trajets quotidiens en semaine (en ne comptant qu’un aller-retour) qu’effectuent les salariés de ce bassin d’emploi. Si on compare ces chiffres à ceux du nombre de voyageurs de l’aéroport : 4 952 000 passagers en 2014, soit en moyenne 13 000 par jour (passagers en transit compris), peut-on laisser croire que la desserte de l’aéroport depuis le centre de Bordeaux soit la priorité ? Si les besoins ne sont pas les mêmes, tout laisse à penser avec cette concertation que c’est bien une solution unique qui sera déployée avec le parti pris de favoriser l’aéroport. L’insuffisance manifeste de transports en communs, de cheminements doux et d’infrastructures routières est de nature à provoquer des tensions dommageables en termes de durées de trajets, de concentration et de problématiques environnementales (embouteillages, émissions de CO2 et polluants divers). La congestion aux heures d’embauche et de débauche est aujourd’hui un problème que subissent au quotidien les salariés et les riverains. Il est urgent de développer un réseau performant de transport avec des transports en commun en site propre (TCSP) offrant une qualité de service élevée (vitesse, fréquence, fiabilité, capacité) dans cette zone d’activité et pas uniquement à destination de Bordeaux centre, et ce sans devoir attendre un hypothétique tram à l’horizon de 2020-2025. Ces évolutions d’infrastructures permettraient également de créer des cheminements doux à destination des piétons et cyclistes, cruellement absents aujourd’hui sur une partie de l’avenue Rolland Garros et sur l’avenue de Beaudésert. En impulsant le changement vers un usage privilégié des transports communs et des modes de transports doux, c’est à ce prix que Bordeaux pourra devenir une métropole du XXI° Siècle, conciliant les besoins en transport des résidents, des travailleurs et des touristes.
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