Grande salle de spectacles

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Changements sur "Par où les toros vont ils entrer?"

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+["Je suis devenue aficionada un printemps de 1995, dans les arènes de Vic Fezensac, par la grâce de la muleta de César Rincon et la force d'un toro de Barcial. Alors résidente à Bordeaux, mon aficion naissante a pu tout naturellement s'épanouir à l'occasion des corridas bi annuelles organisées dans les arènes de Floirac. C'est donc avec une infinie tristesse que j'ai assisté au démantèlement de ces arènes, contre l'assurance faites aux aficionados que les corridas reprendraient sur le territoire de la CUB, dès l'érection de la grande salle de spectacles. J'ai naturellement suivi, avec intérêt, les multiples rebondissements qui ont accompagné les différents projets et j'ai rapidement compris que les corridas n'avaient jamais été conçues comme une donnée devant être intégrée à la construction de cette salle. Mais je ne suis pas qu'aficionada. C'est l'enseignement en lycée qui me permet, occasionnellement, l'été venu, d'assister à quelques corridas. La pensée de Tocqueville occupe une place de choix dans cet enseignement. Et je suis souvent à la recherche d'exemples percutants pour illustrer les concepts centraux de tyrannie de la majorité et de despotisme démocratique dans la pensée de cet auteur. La duplicité des discours tenus aux aficionados me semble illustrer parfaitement la notion de despotisme démocratique; à savoir que les affaires publiques ne sont plus laissées à l'appréciation des administrés, mais gérées par une classe d'hommes politiques professionnels qui gouvernent sans en référer aux citoyens. Plus grave, c'est à la tyrannie de la majorité qu'est confrontée la communauté des aficionados. Au motif que cette communauté représente une minorité, ses arguments font l'objet, au mieux d'indifférence, au pire, de mépris. J'ai donc fait un deuil amer sur la tenue de corridas sur le territoire de la CUB. Je regrette seulement, qu'à l'heure de détruire les arènes de Floirac, construite à force de courage politique, les décisionnaires n'aient pas fait preuve du même courage en admettant simplement, que la corrida sur ce territoire était devenue trop polémique et faisait obstacle à leurs intérêts personnels. "]

+["Je suis devenue aficionada un printemps de 1995, dans les arènes de Vic Fezensac, par la grâce de la muleta de César Rincon et la force d'un toro de Barcial. Alors résidente à Bordeaux, mon aficion naissante a pu tout naturellement s'épanouir à l'occasion des corridas bi annuelles organisées dans les arènes de Floirac. C'est donc avec une infinie tristesse que j'ai assisté au démantèlement de ces arènes, contre l'assurance faites aux aficionados que les corridas reprendraient sur le territoire de la CUB, dès l'érection de la grande salle de spectacles. J'ai naturellement suivi, avec intérêt, les multiples rebondissements qui ont accompagné les différents projets et j'ai rapidement compris que les corridas n'avaient jamais été conçues comme une donnée devant être intégrée à la construction de cette salle. Mais je ne suis pas qu'aficionada. C'est l'enseignement en lycée qui me permet, occasionnellement, l'été venu, d'assister à quelques corridas. La pensée de Tocqueville occupe une place de choix dans cet enseignement. Et je suis souvent à la recherche d'exemples percutants pour illustrer les concepts centraux de tyrannie de la majorité et de despotisme démocratique dans la pensée de cet auteur. La duplicité des discours tenus aux aficionados me semble illustrer parfaitement la notion de despotisme démocratique; à savoir que les affaires publiques ne sont plus laissées à l'appréciation des administrés, mais gérées par une classe d'hommes politiques professionnels qui gouvernent sans en référer aux citoyens. Plus grave, c'est à la tyrannie de la majorité qu'est confrontée la communauté des aficionados. Au motif que cette communauté représente une minorité, ses arguments font l'objet, au mieux d'indifférence, au pire, de mépris. J'ai donc fait un deuil amer sur la tenue de corridas sur le territoire de la CUB. Je regrette seulement, qu'à l'heure de détruire les arènes de Floirac, construite à force de courage politique, les décisionnaires n'aient pas fait preuve du même courage en admettant simplement, que la corrida sur ce territoire était devenue trop polémique et faisait obstacle à leurs intérêts personnels. "]

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+["Je suis devenue aficionada un printemps de 1995, dans les arènes de Vic Fezensac, par la grâce de la muleta de César Rincon et la force d'un toro de Barcial. Alors résidente à Bordeaux, mon aficion naissante a pu tout naturellement s'épanouir à l'occasion des corridas bi annuelles organisées dans les arènes de Floirac. C'est donc avec une infinie tristesse que j'ai assisté au démantèlement de ces arènes, contre l'assurance faites aux aficionados que les corridas reprendraient sur le territoire de la CUB, dès l'érection de la grande salle de spectacles. J'ai naturellement suivi, avec intérêt, les multiples rebondissements qui ont accompagné les différents projets et j'ai rapidement compris que les corridas n'avaient jamais été conçues comme une donnée devant être intégrée à la construction de cette salle. Mais je ne suis pas qu'aficionada. C'est l'enseignement en lycée qui me permet, occasionnellement, l'été venu, d'assister à quelques corridas. La pensée de Tocqueville occupe une place de choix dans cet enseignement. Et je suis souvent à la recherche d'exemples percutants pour illustrer les concepts centraux de tyrannie de la majorité et de despotisme démocratique dans la pensée de cet auteur. La duplicité des discours tenus aux aficionados me semble illustrer parfaitement la notion de despotisme démocratique; à savoir que les affaires publiques ne sont plus laissées à l'appréciation des administrés, mais gérées par une classe d'hommes politiques professionnels qui gouvernent sans en référer aux citoyens. Plus grave, c'est à la tyrannie de la majorité qu'est confrontée la communauté des aficionados. Au motif que cette communauté représente une minorité, ses arguments font l'objet, au mieux d'indifférence, au pire, de mépris. J'ai donc fait un deuil amer sur la tenue de corridas sur le territoire de la CUB. Je regrette seulement, qu'à l'heure de détruire les arènes de Floirac, construite à force de courage politique, les décisionnaires n'aient pas fait preuve du même courage en admettant simplement, que la corrida sur ce territoire était devenue trop polémique et faisait obstacle à leurs intérêts personnels. "]

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+["Je suis devenue aficionada un printemps de 1995, dans les arènes de Vic Fezensac, par la grâce de la muleta de César Rincon et la force d'un toro de Barcial. Alors résidente à Bordeaux, mon aficion naissante a pu tout naturellement s'épanouir à l'occasion des corridas bi annuelles organisées dans les arènes de Floirac. C'est donc avec une infinie tristesse que j'ai assisté au démantèlement de ces arènes, contre l'assurance faites aux aficionados que les corridas reprendraient sur le territoire de la CUB, dès l'érection de la grande salle de spectacles. J'ai naturellement suivi, avec intérêt, les multiples rebondissements qui ont accompagné les différents projets et j'ai rapidement compris que les corridas n'avaient jamais été conçues comme une donnée devant être intégrée à la construction de cette salle. Mais je ne suis pas qu'aficionada. C'est l'enseignement en lycée qui me permet, occasionnellement, l'été venu, d'assister à quelques corridas. La pensée de Tocqueville occupe une place de choix dans cet enseignement. Et je suis souvent à la recherche d'exemples percutants pour illustrer les concepts centraux de tyrannie de la majorité et de despotisme démocratique dans la pensée de cet auteur. La duplicité des discours tenus aux aficionados me semble illustrer parfaitement la notion de despotisme démocratique; à savoir que les affaires publiques ne sont plus laissées à l'appréciation des administrés, mais gérées par une classe d'hommes politiques professionnels qui gouvernent sans en référer aux citoyens. Plus grave, c'est à la tyrannie de la majorité qu'est confrontée la communauté des aficionados. Au motif que cette communauté représente une minorité, ses arguments font l'objet, au mieux d'indifférence, au pire, de mépris. J'ai donc fait un deuil amer sur la tenue de corridas sur le territoire de la CUB. Je regrette seulement, qu'à l'heure de détruire les arènes de Floirac, construite à force de courage politique, les décisionnaires n'aient pas fait preuve du même courage en admettant simplement, que la corrida sur ce territoire était devenue trop polémique et faisait obstacle à leurs intérêts personnels. "]

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Version créée le 21/01/2014 23:12