Quel franchissement de la Garonne pour prolonger le boulevard Jean-Jacques Bosc ?
Projet
Pourquoi pas un pont habité !
Pourquoi pas un pont habité !
Parce que ce serait du jamais-vu.
Pour renouer avec une tradition d’antan qui faisait des ponts non seulement des liens entre deux rives, des passages mais aussi des lieux de vie.
Pensons au Ponte Vecchio de Florence.
Parce que de puis la construction du pont neuf de Paris, les ponts de France ont sensiblement les mĂŞmes profils.
Des maisons sur un pont, est-ce possible ?
Si cela l’était autrefois, on devrait pouvoir le faire de nos jours.
Park avenue à NYC ou Avenue de France à Paris se sont construites au dessus du flux ferroviaire. On habite et dort sur les hauts de dalle. On devrait pouvoir construire au-dessus d’un autre flux, que se soit Garonne ou l’Arno.
Des maisons sur un pont, et la circulation alors !
De nos jours, on construit adossé à des périphériques ; le trafic d’un pont JJ Bosc ne devrait pas effrayer. Il est d’ailleurs recommandé de veiller à une circulation peu bruyante, privilégiant les modes de déplacement doux et en commun, sans priver l’automobile.
Aujourd’hui, il me semble que le seul ouvrage construit sur Garonne et sur pilotis soit la portion d’autoroute entre JJ Bosc et le pont Saint-jean. Quelle tristesse !
Un pont habité, ce pourrait être les têtes de pont construites sur des piles baignant dans le fleuve, ce qui mettrait le fleuve à proximité d’une autre manière. Pensons aux ex-magasins généraux de Paris XIII, seul bâtiment construit sur la Seine et reconverti avec soins par des archi NZ en Cité de la mode et du design.
Un pont habité pourrait être un pont construit (Cela demande à être étudié techniquement.), pourquoi pas !
Mais entendons aussi le terme habité comme une ambiance, un supplément d’âme. Ce que le point 14 des recommandations citoyennes appelle « un lieu de rencontre et de convivialité ».
Le pont serait une promenade entre Aréna et les Abattoirs, une pause sur la route.
Pour mettre le piéton hors flux mécanique, le pont peut gagner en largeur (ce qui nécessiterait des piles supplémentaires) ou en hauteur, un niveau pour les voitures et un autre pour les circulations douces (marche et vélo). Pensons au pont à étage de Brooklyn.
Pour faciliter l’accès à ces lieux communs, un arrêt de tram peut être envisagé.
Quand j’imagine un pont, je vois les balcons et les bancs du Pont neuf, les fêtes improvisées sur la Passerelle des Arts, les vendeurs patentés ou à la sauvette du pont Iéna, les bouquinistes, l’île aux cygnes (artificielle), les maisons du ponte vecchio…
De quoi faire un pont, autrement qu’une seule et simple artère automobile.
Les recommandations citoyennes, issues du cycle d’ateliers publics et présentées le 6 janvier 2011 à Belcier, clôturant une phase de concertation, autoproclamée satisfaisante par ses acteurs, relèvent du bon sens commun.
Je résume : un pont privilégiant les transports en commun, limitant les poids lourds, en lien avec la gare Saint-jean et le fleuve (navettes), favorisant les nouveaux modes de déplacements, ne devant pas nuire aux quartiers environnants, devant compenser les désagréments éventuels, un pont sans bruits, ne devant pas provoquer d’inondations ni avoir un effet barrage, un pont connecté à ses berges, ne nuisant pas à l’environnement naturel et enfin un pont éclairé !
Le bon sens commun. Encore fallait-il rappeler ces principes intangibles.
Par contre, le point 14 envisage une étape supplémentaire à la concertation. Il est écrit : « Un lieu de rencontre et de convivialité doit être étudié. »
Comment faire ?
La concertation doit se poursuivre (recommandation 17 et 18).
Pourquoi ne pas lancer des études participatives et citoyennes supplémentaires, en lien avec le Comité permanent de Concertation (CPC) et les Conseils de quartier.
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