Vivre (mieux) le centre ancien de Bordeaux : Vers une nouvelle opération d’aménagement

Quelques axes semblant aller dans le sens de l'histoire, humaine et climatique : 1/ Mettre en œuvre une végétalisation "à outrance" : la plupart des intervenants évoquent ce sujet, c'est une nécessité, et il faut la mener avec ardeur : plantations en pleine terre et non en pots, grands sujets en plus des arbustes et rampants, toitures... 2/ Pousser auant que possible la logique de transition des mobilités : 2a/ Pas de voiture en secteur central, mais également une rue sur cinq interdite aux voitures sur le reste de l'intrarocade (de simples bornes en entrée et sortie de rues suffisent pour libérer la chaussée pour les vélos et les trottoirs aux piétons), pour mailler facilement le territoire de voies douces et sécurisées pour piétons et cyclistes, et ainsi réellement inviter à changer de modalité de déplacement. Une telle action changerait totalement la ville. 2b/ Mettre en accord les surfaces au sol avec la part modale de chaque transport : si le vélo représente 20% des usagers, la voiture 40, la marche 30 et les TC 10, alors les espaces piétons doivent représenter 30%, les espaces cyclistes 20 et ainsi de suite. Avec révision tous les 10 ans en fonction de l'évolution. 2c/ Apaiser en particulier les axes circulants, en végétalisant, supprimant du stationnement automobile et mettant en sens unique pour libérer l'espace aux modes doux (exemple : rue Furtado en axe entrant ou sortant uniquement pour les voitures mais double sens pour les vélos et piétons). 3/ Nettoyer la ville : un espace propre et assaini de ses déchets devient attirant, reposant et chacun aura davantage envie de le respecter. La répréhension des contrevenants doit également être développée, quiconque ne respecte pas la collectivité peut légitimement être puni par la collectivité.