14 forages pour 10 millions de mètres cubes d'eau pour alimenter Bordeaux Métropole, tel est le projet en cours.
Ceci concerne les communes de Saumos et le Temple.
La surface forestière impactée par le risque d'abaissement de la nappe superficielle sera autour de 15000 hectares selon les estimations. La forêt de la zone concernée risque dépérir.
De plus, les communes concernées (et environnantes) font partie du parc naturel régional du médoc créé il y a peu.
Il semblerait que le volume d'eau qui sera prélevé dans ces champs captants, correspond au volume des pertes sur les circuits d'alimentation en eau de Bordeaux Métropole.
Se pose alors la question, d'une amélioration des performances (acheminement, limitation des fuites) du réseau d'eau potable de la ville avant d'envisager d'autres pompages dans des zones naturelles.
On peut aussi se demander l'impact éventuel de l'économie sur la consommation d'eau potable par la population. On sait que la consommation d'eau potable par la population est destinée en majorité aux utilisations ne demandant pas d'eau propre à la consommation alimentaire (lavage des voitures, WC, linge, ménage).
Au vu de la transition écologique, les faits cités ci-dessus paraissent d'un autre temps. Le moment est venu de mettre en application les principes écologiques pour lesquels le maire de Bordeaux a été élu. Ne pas sacrifier un sapin pour Noël et prendre le risque de mettre en péril 15 000 ha de forêt semblent contradictoires.
Si l'eau est un bien commun, la présence de la forêt sur le territoire en est un aussi. Merci.
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