Aménagement de la route de Toulouse (modes actifs, transport en commun) et création d’une voie nouvelle (quartier des deux Esteys) à Bègles
Projet
Étant présent à la réunion
Étant présent à la réunion public, je rejoins l'unanimité de l'assemblée réunie ce jour là pour dire que la construction de la route des deux Esteys est une aberration.
En effet, le bois de Mussonville, parc où doit passer la route des deux Esteys, est une zone humide extrêmement importante dans la régulation et la captations des pluies. Bois géré par la ville de façon convenable qui permet la présence d'une biodiversité importante au sein d'un boisement mixte assez dense permettant notamment le martin-pêcheur (dont l'évaluation scientifique de l'UICN classe l'espèce vulnérable) et les milans noirs de nicher, entre autres mésanges, pinsons, moineaux, pies, sitelles, pics qui abondent au sein du boisement. Je pourrais faire le même constat pour les insectes : papillons, sauterelles, abeilles et même moustiques qui sont aisément mangés sous formes larvaires et adultes par les oiseaux, batraciens, poissons, libellules...
Ainsi, le parc de Mussonville est un écosystème très bien équilibré. La route prévue, qui n'a aucune efficacité à long terme par rapport au désengorgement quelle devrait faciliter, ne ferait que déstabiliser et détruire une partie de ce parc de façon non négligeable pour tous : animaux, plantes et Hommes.
En effet, la portion devant être détruite est empruntée par les promeneurs et joggers ! Oui cette portion permet de réaliser une boucle pour les coureurs et les marcheurs du site de Mussonville !
Nous savons que la présence de végétation dans les villes, la quiétude qui peut y régner permet aux Hommes de se libérer du stress quotidien et s'apaiser de la violence de cette société économique !
Mieux vivre et respecter la Nature est indispensable en ces temps de changement climatique et chaque perte d'espaces naturels diminue drastiquement notre survie à long terme.
Nous le savons, le GIEC et l'IPBES nous le rabâche à chaque nouveau rapport ! nous ne pouvons plus occulter cette échéance de 2030 pour mettre en œuvre une préservation active de la biodiversité dans toutes ses composantes !
Ainsi n'allons pas plus loin dans cette route inutile et focalisons nous sur le vrai sujet : la réhabilitation de la route de Toulouse.
Cette route doit être pensée avec cohérence des enjeux environnementaux et climatiques majeurs qui doivent nous préoccuper constamment. Ainsi, la route doit être pensée avec la présence de la mobilité douce en priorité et la voiture devant être reléguée au second plan. Oui pour faire changer les habitudes prises depuis des lustres par des personnes, ils faut les inciter à changer et pour cela rien de mieux que d’aménager la route comme ils devraient l'emprunter pour un respect de la santé humaine. Oui la route et l'utilisation du véhicule essence et diesel est nocif pour la santé en termes de rejet de CO2 et de particules fines. Ils faut donc diminuer leur présence. Pour cela il faut donc penser la route de Toulouse avec en priorité des pistes cyclables, des voies piétonnes sécurisées et la présence du bus. De plus, pour inciter les personnes à utiliser ces transports vertueux, la diminution des places de parking sur les bords de route doit diminuer. 0 la place il faut favoriser la végétalisation en plantant des arbres d'alignements, des bosquets mixtes et des bandes enherbées entre ceux-ci ! Les bienfaits des arbres et de la végétation est excellente pour la santé car les arbres captent le CO2 atmosphérique ainsi que les particules fines via des mécanismes de phytoremédiation.
Ce n'est qu'en allant vers des projets penser comme cela qu'un monde meilleur prendra jour !
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