11e modification du PLU 3.1 : modifions le PLU pour améliorer notre cadre de vie, agissons sur le climat !

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+["Cette contribution est faite au nom du Collectif Zone Sud de Carbon-Blanc\nContribution Zone Sud\n Relative à la 11ème modification\n du PLU\nadressée à Bordeaux Métropole avec copie aux élus municipaux de Carbon-Blanc\n\n\nObjet : Plan local d’urbanisme (PLU)\n\nBordeaux Métropole a ouvert une concertation portant sur le PLU. Commencé le 26 avril, le débat sur cette 11ème modification se terminera le 14 juin prochain. Les conditions de son déroulement sont contenues sur le site de Bordeaux Métropole et sur celui de la mairie de Carbon-Blanc. Modification du PLU - Mairie de Carbon Blanc (carbon-blanc.fr)\nLes citoyens sont invités à donner leur avis et à faire des suggestions, de proposer des améliorations et de corriger des anomalies\nIl faut user de ce droit. Cela peut éviter des surprises futures en découvrant un beau matin un aménagement ou une construction, près de chez soi, dans sa rue, son quartier sa commune. \nLe PLU, c’est la boussole locale qui réglemente ce qui est autorisé, ce qui est interdit ou limité en matière d’urbanisme : hauteur, largeur, distanciation, environnement, etc. \nIl doit conjuguer la préservation des intérêts particuliers sans porter atteinte à l’intérêt général et réciproquement. La recherche de cet équilibre relève de la décision des élus métropolitains et municipaux, accompagnés par les services territoriaux adéquats mais cela ne réduit en rien la nécessité de l’intervention citoyenne. A bien des égards, la preuve a été faite que la confiance n’exclut pas le contrôle, le contrôle de ce qui se décide mais aussi le contrôle de la conformité de l’application de la décision et du droit égal pour tous.\nEn clair, mêlons-nous de nos affaires.\nC’est à partir de ce constat et de ces réflexions que le collectif de riverains et habitants de la zone sud de Carbon-Blanc s’inscrit dans la concertation métropolitaine sous l’angle relevant de leur lieu de vie.\nDéjà, le collectif avait constaté les incidences et les carences du Projet urbain sur le territoire de la zone Sud. Aujourd’hui encore, il ne s’agit pas de faire preuve d’hostilité à la satisfaction des besoins en habitations mais de poser des questions simples permettant de veiller aux équilibres. \nNous savons que la tentation est forte de rehausser les constructions pour densifier alors même que Carbon-Blanc est déjà en surcharge pondérale en regard de l’occupation de sa surface. \nCarbon-Blanc est la plus petite des 28 communes de la métropole avec 8172 habitants sur 3,86 km2. Avec 2117 h au km2 , elle est en 7ème position sur 28, loin devant Bassens 720 h au km2 (7404 h sur 10,28 km2). Au niveau des communes du canton, elle a la plus forte densité des 9 communes, loin devant Ambarès, 669 h au km2 et Sainte-Eulalie, 522 h au km2 .\nAinsi, notre souhait est de veiller à la densité, c’est-à-dire veiller aux équilibres entre population, constructions, circulation, espaces de respiration, végétalisation. D’ailleurs de ce point de vue, peut-être serait-il instructif de connaître plus finement la densité en interne de la commune entre le nord et le sud ?\nEn conclusion, il ne s’agit pas de densifier à tout prix avec des règles à calcul imposées et immuables mais de raisonner à partir de l’existant ainsi que de s’assurer de la cohérence des zonages.\nPrécisons qu’une récente modification du PLU ratifiée en 2015 (PV cm du 1.12.2015) par la municipalité de Carbon-blanc a obtenu d’abaisser les hauteurs des constructions. Il serait malvenu que, six ans après, on les rehausse.\nUne autre impérieuse nécessité est de faire coïncider les plans d’urbanisation avec les plans de circulation pour répondre aux besoins de déplacements migratoires et intra-muros et d’anticiper les voiries et les besoins en services scolaires et municipaux. \n\nPour nous, collectif citoyen de la Zone sud, modifier le PLU ne peut avoir pour conséquences de réduire les quelques zones de respiration du secteur, de contredire les affirmations de ville jardin, d’exacerber les difficultés de déplacement et de circulation dans la nasse (Voir le plan) de nos quartiers et lotissements traversés le matin et le soir par des cortèges de véhicules allant s’agglutiner dans le goulot d’étranglement de l’accès au carrefour de la Croix rouge et au pont d’Aquitaine. \nPour nous, collectif de la zone Sud, vivre au quotidien dans la ville, c’est notamment et de façon non exhaustive :\n•\tLimiter les constructions en nombre et en dimensions en respectant la cohérence des voisinages,\n•\tMaintenir et entretenir les quelques lieux isolés de verdures, et préserver les parcelles des bois subsistantes, en les préemptant si besoin est ou en les qualifiant d’EPC, démarche absolument indispensable pour la qualité de vie sociale et environnementale, \n•\tObtenir des promoteurs qu’il s’inscrivent dans la gestion raisonnée des ressources de la planète : photovoltaïque sur toits, récupération et gestion des eaux de pluie, tri des déchets, préservation des arbres, espaces verts,\n•\tProtéger nos voies dans nos lieux de vie, en y limitant la vitesse, afin d’apaiser la circulation, notamment sécuriser les rues qui traversent les lotissements ainsi que les voies des grosses artères, telle l’avenue de Bordeaux et l’avenue de la Gardette, \n•\tInstaurer une concertation préalable à tout dépôt de permis de construire collectif, avec les habitants et riverains du secteur concerné afin de s’éviter le contre-exemple des sites Demund et Lacoste,\n•\tPlanter des arbres et remplacer les arbres abattus, un pour un, tels les chênes de l’avenue François Mitterrand, \n•\tAssurer le maillage piétonnier et cycliste et notamment entre Maléna, le complexe immobilier sur le site Demund et le tram par le chemin du Sourd, ainsi que vers le futur site Lacoste,\n•\tCréer une voie d’accès entre le secteur Maléna et la nationale 10, \n•\tInterdire et sanctionner la présence non justifiée des poids lourds sur la commune, \n•\tSupprimer toute signalétique qui invite les automobilistes à passer par le rond-point du tram pour se rendre à Mérignac,\n\nNous pensons que le PLU doit prendre en compte toutes ces problématiques. Nous vous demandons de considérer que notre collectif citoyen souhaite être interlocuteur et partie prenante des réflexions municipales sur ces sujets.\nNous restons dans l’attente de vos délibérations.\nCarbon-Blanc le 24 mai 2021\n"]

+["Cette contribution est faite au nom du Collectif Zone Sud de Carbon-Blanc\nContribution Zone Sud\n Relative à la 11ème modification\n du PLU\nadressée à Bordeaux Métropole avec copie aux élus municipaux de Carbon-Blanc\n\n\nObjet : Plan local d’urbanisme (PLU)\n\nBordeaux Métropole a ouvert une concertation portant sur le PLU. Commencé le 26 avril, le débat sur cette 11ème modification se terminera le 14 juin prochain. Les conditions de son déroulement sont contenues sur le site de Bordeaux Métropole et sur celui de la mairie de Carbon-Blanc. Modification du PLU - Mairie de Carbon Blanc (carbon-blanc.fr)\nLes citoyens sont invités à donner leur avis et à faire des suggestions, de proposer des améliorations et de corriger des anomalies\nIl faut user de ce droit. Cela peut éviter des surprises futures en découvrant un beau matin un aménagement ou une construction, près de chez soi, dans sa rue, son quartier sa commune. \nLe PLU, c’est la boussole locale qui réglemente ce qui est autorisé, ce qui est interdit ou limité en matière d’urbanisme : hauteur, largeur, distanciation, environnement, etc. \nIl doit conjuguer la préservation des intérêts particuliers sans porter atteinte à l’intérêt général et réciproquement. La recherche de cet équilibre relève de la décision des élus métropolitains et municipaux, accompagnés par les services territoriaux adéquats mais cela ne réduit en rien la nécessité de l’intervention citoyenne. A bien des égards, la preuve a été faite que la confiance n’exclut pas le contrôle, le contrôle de ce qui se décide mais aussi le contrôle de la conformité de l’application de la décision et du droit égal pour tous.\nEn clair, mêlons-nous de nos affaires.\nC’est à partir de ce constat et de ces réflexions que le collectif de riverains et habitants de la zone sud de Carbon-Blanc s’inscrit dans la concertation métropolitaine sous l’angle relevant de leur lieu de vie.\nDéjà, le collectif avait constaté les incidences et les carences du Projet urbain sur le territoire de la zone Sud. Aujourd’hui encore, il ne s’agit pas de faire preuve d’hostilité à la satisfaction des besoins en habitations mais de poser des questions simples permettant de veiller aux équilibres. \nNous savons que la tentation est forte de rehausser les constructions pour densifier alors même que Carbon-Blanc est déjà en surcharge pondérale en regard de l’occupation de sa surface. \nCarbon-Blanc est la plus petite des 28 communes de la métropole avec 8172 habitants sur 3,86 km2. Avec 2117 h au km2 , elle est en 7ème position sur 28, loin devant Bassens 720 h au km2 (7404 h sur 10,28 km2). Au niveau des communes du canton, elle a la plus forte densité des 9 communes, loin devant Ambarès, 669 h au km2 et Sainte-Eulalie, 522 h au km2 .\nAinsi, notre souhait est de veiller à la densité, c’est-à-dire veiller aux équilibres entre population, constructions, circulation, espaces de respiration, végétalisation. D’ailleurs de ce point de vue, peut-être serait-il instructif de connaître plus finement la densité en interne de la commune entre le nord et le sud ?\nEn conclusion, il ne s’agit pas de densifier à tout prix avec des règles à calcul imposées et immuables mais de raisonner à partir de l’existant ainsi que de s’assurer de la cohérence des zonages.\nPrécisons qu’une récente modification du PLU ratifiée en 2015 (PV cm du 1.12.2015) par la municipalité de Carbon-blanc a obtenu d’abaisser les hauteurs des constructions. Il serait malvenu que, six ans après, on les rehausse.\nUne autre impérieuse nécessité est de faire coïncider les plans d’urbanisation avec les plans de circulation pour répondre aux besoins de déplacements migratoires et intra-muros et d’anticiper les voiries et les besoins en services scolaires et municipaux. \n\nPour nous, collectif citoyen de la Zone sud, modifier le PLU ne peut avoir pour conséquences de réduire les quelques zones de respiration du secteur, de contredire les affirmations de ville jardin, d’exacerber les difficultés de déplacement et de circulation dans la nasse (Voir le plan) de nos quartiers et lotissements traversés le matin et le soir par des cortèges de véhicules allant s’agglutiner dans le goulot d’étranglement de l’accès au carrefour de la Croix rouge et au pont d’Aquitaine. \nPour nous, collectif de la zone Sud, vivre au quotidien dans la ville, c’est notamment et de façon non exhaustive :\n•\tLimiter les constructions en nombre et en dimensions en respectant la cohérence des voisinages,\n•\tMaintenir et entretenir les quelques lieux isolés de verdures, et préserver les parcelles des bois subsistantes, en les préemptant si besoin est ou en les qualifiant d’EPC, démarche absolument indispensable pour la qualité de vie sociale et environnementale, \n•\tObtenir des promoteurs qu’il s’inscrivent dans la gestion raisonnée des ressources de la planète : photovoltaïque sur toits, récupération et gestion des eaux de pluie, tri des déchets, préservation des arbres, espaces verts,\n•\tProtéger nos voies dans nos lieux de vie, en y limitant la vitesse, afin d’apaiser la circulation, notamment sécuriser les rues qui traversent les lotissements ainsi que les voies des grosses artères, telle l’avenue de Bordeaux et l’avenue de la Gardette, \n•\tInstaurer une concertation préalable à tout dépôt de permis de construire collectif, avec les habitants et riverains du secteur concerné afin de s’éviter le contre-exemple des sites Demund et Lacoste,\n•\tPlanter des arbres et remplacer les arbres abattus, un pour un, tels les chênes de l’avenue François Mitterrand, \n•\tAssurer le maillage piétonnier et cycliste et notamment entre Maléna, le complexe immobilier sur le site Demund et le tram par le chemin du Sourd, ainsi que vers le futur site Lacoste,\n•\tCréer une voie d’accès entre le secteur Maléna et la nationale 10, \n•\tInterdire et sanctionner la présence non justifiée des poids lourds sur la commune, \n•\tSupprimer toute signalétique qui invite les automobilistes à passer par le rond-point du tram pour se rendre à Mérignac,\n\nNous pensons que le PLU doit prendre en compte toutes ces problématiques. Nous vous demandons de considérer que notre collectif citoyen souhaite être interlocuteur et partie prenante des réflexions municipales sur ces sujets.\nNous restons dans l’attente de vos délibérations.\nCarbon-Blanc le 24 mai 2021\n"]

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+["Cette contribution est faite au nom du Collectif Zone Sud de Carbon-Blanc\nContribution Zone Sud\n Relative à la 11ème modification\n du PLU\nadressée à Bordeaux Métropole avec copie aux élus municipaux de Carbon-Blanc\n\n\nObjet : Plan local d’urbanisme (PLU)\n\nBordeaux Métropole a ouvert une concertation portant sur le PLU. Commencé le 26 avril, le débat sur cette 11ème modification se terminera le 14 juin prochain. Les conditions de son déroulement sont contenues sur le site de Bordeaux Métropole et sur celui de la mairie de Carbon-Blanc. Modification du PLU - Mairie de Carbon Blanc (carbon-blanc.fr)\nLes citoyens sont invités à donner leur avis et à faire des suggestions, de proposer des améliorations et de corriger des anomalies\nIl faut user de ce droit. Cela peut éviter des surprises futures en découvrant un beau matin un aménagement ou une construction, près de chez soi, dans sa rue, son quartier sa commune. \nLe PLU, c’est la boussole locale qui réglemente ce qui est autorisé, ce qui est interdit ou limité en matière d’urbanisme : hauteur, largeur, distanciation, environnement, etc. \nIl doit conjuguer la préservation des intérêts particuliers sans porter atteinte à l’intérêt général et réciproquement. La recherche de cet équilibre relève de la décision des élus métropolitains et municipaux, accompagnés par les services territoriaux adéquats mais cela ne réduit en rien la nécessité de l’intervention citoyenne. A bien des égards, la preuve a été faite que la confiance n’exclut pas le contrôle, le contrôle de ce qui se décide mais aussi le contrôle de la conformité de l’application de la décision et du droit égal pour tous.\nEn clair, mêlons-nous de nos affaires.\nC’est à partir de ce constat et de ces réflexions que le collectif de riverains et habitants de la zone sud de Carbon-Blanc s’inscrit dans la concertation métropolitaine sous l’angle relevant de leur lieu de vie.\nDéjà, le collectif avait constaté les incidences et les carences du Projet urbain sur le territoire de la zone Sud. Aujourd’hui encore, il ne s’agit pas de faire preuve d’hostilité à la satisfaction des besoins en habitations mais de poser des questions simples permettant de veiller aux équilibres. \nNous savons que la tentation est forte de rehausser les constructions pour densifier alors même que Carbon-Blanc est déjà en surcharge pondérale en regard de l’occupation de sa surface. \nCarbon-Blanc est la plus petite des 28 communes de la métropole avec 8172 habitants sur 3,86 km2. Avec 2117 h au km2 , elle est en 7ème position sur 28, loin devant Bassens 720 h au km2 (7404 h sur 10,28 km2). Au niveau des communes du canton, elle a la plus forte densité des 9 communes, loin devant Ambarès, 669 h au km2 et Sainte-Eulalie, 522 h au km2 .\nAinsi, notre souhait est de veiller à la densité, c’est-à-dire veiller aux équilibres entre population, constructions, circulation, espaces de respiration, végétalisation. D’ailleurs de ce point de vue, peut-être serait-il instructif de connaître plus finement la densité en interne de la commune entre le nord et le sud ?\nEn conclusion, il ne s’agit pas de densifier à tout prix avec des règles à calcul imposées et immuables mais de raisonner à partir de l’existant ainsi que de s’assurer de la cohérence des zonages.\nPrécisons qu’une récente modification du PLU ratifiée en 2015 (PV cm du 1.12.2015) par la municipalité de Carbon-blanc a obtenu d’abaisser les hauteurs des constructions. Il serait malvenu que, six ans après, on les rehausse.\nUne autre impérieuse nécessité est de faire coïncider les plans d’urbanisation avec les plans de circulation pour répondre aux besoins de déplacements migratoires et intra-muros et d’anticiper les voiries et les besoins en services scolaires et municipaux. \n\nPour nous, collectif citoyen de la Zone sud, modifier le PLU ne peut avoir pour conséquences de réduire les quelques zones de respiration du secteur, de contredire les affirmations de ville jardin, d’exacerber les difficultés de déplacement et de circulation dans la nasse (Voir le plan) de nos quartiers et lotissements traversés le matin et le soir par des cortèges de véhicules allant s’agglutiner dans le goulot d’étranglement de l’accès au carrefour de la Croix rouge et au pont d’Aquitaine. \nPour nous, collectif de la zone Sud, vivre au quotidien dans la ville, c’est notamment et de façon non exhaustive :\n•\tLimiter les constructions en nombre et en dimensions en respectant la cohérence des voisinages,\n•\tMaintenir et entretenir les quelques lieux isolés de verdures, et préserver les parcelles des bois subsistantes, en les préemptant si besoin est ou en les qualifiant d’EPC, démarche absolument indispensable pour la qualité de vie sociale et environnementale, \n•\tObtenir des promoteurs qu’il s’inscrivent dans la gestion raisonnée des ressources de la planète : photovoltaïque sur toits, récupération et gestion des eaux de pluie, tri des déchets, préservation des arbres, espaces verts,\n•\tProtéger nos voies dans nos lieux de vie, en y limitant la vitesse, afin d’apaiser la circulation, notamment sécuriser les rues qui traversent les lotissements ainsi que les voies des grosses artères, telle l’avenue de Bordeaux et l’avenue de la Gardette, \n•\tInstaurer une concertation préalable à tout dépôt de permis de construire collectif, avec les habitants et riverains du secteur concerné afin de s’éviter le contre-exemple des sites Demund et Lacoste,\n•\tPlanter des arbres et remplacer les arbres abattus, un pour un, tels les chênes de l’avenue François Mitterrand, \n•\tAssurer le maillage piétonnier et cycliste et notamment entre Maléna, le complexe immobilier sur le site Demund et le tram par le chemin du Sourd, ainsi que vers le futur site Lacoste,\n•\tCréer une voie d’accès entre le secteur Maléna et la nationale 10, \n•\tInterdire et sanctionner la présence non justifiée des poids lourds sur la commune, \n•\tSupprimer toute signalétique qui invite les automobilistes à passer par le rond-point du tram pour se rendre à Mérignac,\n\nNous pensons que le PLU doit prendre en compte toutes ces problématiques. Nous vous demandons de considérer que notre collectif citoyen souhaite être interlocuteur et partie prenante des réflexions municipales sur ces sujets.\nNous restons dans l’attente de vos délibérations.\nCarbon-Blanc le 24 mai 2021\n"]

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+["Cette contribution est faite au nom du Collectif Zone Sud de Carbon-Blanc\nContribution Zone Sud\n Relative à la 11ème modification\n du PLU\nadressée à Bordeaux Métropole avec copie aux élus municipaux de Carbon-Blanc\n\n\nObjet : Plan local d’urbanisme (PLU)\n\nBordeaux Métropole a ouvert une concertation portant sur le PLU. Commencé le 26 avril, le débat sur cette 11ème modification se terminera le 14 juin prochain. Les conditions de son déroulement sont contenues sur le site de Bordeaux Métropole et sur celui de la mairie de Carbon-Blanc. Modification du PLU - Mairie de Carbon Blanc (carbon-blanc.fr)\nLes citoyens sont invités à donner leur avis et à faire des suggestions, de proposer des améliorations et de corriger des anomalies\nIl faut user de ce droit. Cela peut éviter des surprises futures en découvrant un beau matin un aménagement ou une construction, près de chez soi, dans sa rue, son quartier sa commune. \nLe PLU, c’est la boussole locale qui réglemente ce qui est autorisé, ce qui est interdit ou limité en matière d’urbanisme : hauteur, largeur, distanciation, environnement, etc. \nIl doit conjuguer la préservation des intérêts particuliers sans porter atteinte à l’intérêt général et réciproquement. La recherche de cet équilibre relève de la décision des élus métropolitains et municipaux, accompagnés par les services territoriaux adéquats mais cela ne réduit en rien la nécessité de l’intervention citoyenne. A bien des égards, la preuve a été faite que la confiance n’exclut pas le contrôle, le contrôle de ce qui se décide mais aussi le contrôle de la conformité de l’application de la décision et du droit égal pour tous.\nEn clair, mêlons-nous de nos affaires.\nC’est à partir de ce constat et de ces réflexions que le collectif de riverains et habitants de la zone sud de Carbon-Blanc s’inscrit dans la concertation métropolitaine sous l’angle relevant de leur lieu de vie.\nDéjà, le collectif avait constaté les incidences et les carences du Projet urbain sur le territoire de la zone Sud. Aujourd’hui encore, il ne s’agit pas de faire preuve d’hostilité à la satisfaction des besoins en habitations mais de poser des questions simples permettant de veiller aux équilibres. \nNous savons que la tentation est forte de rehausser les constructions pour densifier alors même que Carbon-Blanc est déjà en surcharge pondérale en regard de l’occupation de sa surface. \nCarbon-Blanc est la plus petite des 28 communes de la métropole avec 8172 habitants sur 3,86 km2. Avec 2117 h au km2 , elle est en 7ème position sur 28, loin devant Bassens 720 h au km2 (7404 h sur 10,28 km2). Au niveau des communes du canton, elle a la plus forte densité des 9 communes, loin devant Ambarès, 669 h au km2 et Sainte-Eulalie, 522 h au km2 .\nAinsi, notre souhait est de veiller à la densité, c’est-à-dire veiller aux équilibres entre population, constructions, circulation, espaces de respiration, végétalisation. D’ailleurs de ce point de vue, peut-être serait-il instructif de connaître plus finement la densité en interne de la commune entre le nord et le sud ?\nEn conclusion, il ne s’agit pas de densifier à tout prix avec des règles à calcul imposées et immuables mais de raisonner à partir de l’existant ainsi que de s’assurer de la cohérence des zonages.\nPrécisons qu’une récente modification du PLU ratifiée en 2015 (PV cm du 1.12.2015) par la municipalité de Carbon-blanc a obtenu d’abaisser les hauteurs des constructions. Il serait malvenu que, six ans après, on les rehausse.\nUne autre impérieuse nécessité est de faire coïncider les plans d’urbanisation avec les plans de circulation pour répondre aux besoins de déplacements migratoires et intra-muros et d’anticiper les voiries et les besoins en services scolaires et municipaux. \n\nPour nous, collectif citoyen de la Zone sud, modifier le PLU ne peut avoir pour conséquences de réduire les quelques zones de respiration du secteur, de contredire les affirmations de ville jardin, d’exacerber les difficultés de déplacement et de circulation dans la nasse (Voir le plan) de nos quartiers et lotissements traversés le matin et le soir par des cortèges de véhicules allant s’agglutiner dans le goulot d’étranglement de l’accès au carrefour de la Croix rouge et au pont d’Aquitaine. \nPour nous, collectif de la zone Sud, vivre au quotidien dans la ville, c’est notamment et de façon non exhaustive :\n•\tLimiter les constructions en nombre et en dimensions en respectant la cohérence des voisinages,\n•\tMaintenir et entretenir les quelques lieux isolés de verdures, et préserver les parcelles des bois subsistantes, en les préemptant si besoin est ou en les qualifiant d’EPC, démarche absolument indispensable pour la qualité de vie sociale et environnementale, \n•\tObtenir des promoteurs qu’il s’inscrivent dans la gestion raisonnée des ressources de la planète : photovoltaïque sur toits, récupération et gestion des eaux de pluie, tri des déchets, préservation des arbres, espaces verts,\n•\tProtéger nos voies dans nos lieux de vie, en y limitant la vitesse, afin d’apaiser la circulation, notamment sécuriser les rues qui traversent les lotissements ainsi que les voies des grosses artères, telle l’avenue de Bordeaux et l’avenue de la Gardette, \n•\tInstaurer une concertation préalable à tout dépôt de permis de construire collectif, avec les habitants et riverains du secteur concerné afin de s’éviter le contre-exemple des sites Demund et Lacoste,\n•\tPlanter des arbres et remplacer les arbres abattus, un pour un, tels les chênes de l’avenue François Mitterrand, \n•\tAssurer le maillage piétonnier et cycliste et notamment entre Maléna, le complexe immobilier sur le site Demund et le tram par le chemin du Sourd, ainsi que vers le futur site Lacoste,\n•\tCréer une voie d’accès entre le secteur Maléna et la nationale 10, \n•\tInterdire et sanctionner la présence non justifiée des poids lourds sur la commune, \n•\tSupprimer toute signalétique qui invite les automobilistes à passer par le rond-point du tram pour se rendre à Mérignac,\n\nNous pensons que le PLU doit prendre en compte toutes ces problématiques. Nous vous demandons de considérer que notre collectif citoyen souhaite être interlocuteur et partie prenante des réflexions municipales sur ces sujets.\nNous restons dans l’attente de vos délibérations.\nCarbon-Blanc le 24 mai 2021\n"]

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Version créée le 23/05/2021 18:20