Bordeaux, que je connais

Bordeaux, que je connais depuis tout petit, était bien parti avec le réaménagement des quais, la ville est devenue plus vivante, plus agréable à vivre. Mais depuis ces dernières années, Bordeaux, tout comme Villenave d'Ornon où j'habite bétonne à tout va, de manière non harmonieuse, sans respecter nos quartiers, les terrains sont découpés de plus en plus petits, les promoteurs qui ont la vie belle rasent une villa au milieu des autres villas et construisent 8 à 10 logements sans que cela ne gêne personne. On est de plus en plus collés les uns aux autres, on étouffe, notre métropole va devenir une succession d'immeubles.... je ne veux pas de ça. Quand je discute de cela avec mon maire, il me répond qu'il ne peut rien, c'est la faute du PLU.... alors changeons ce PLU !! Arrêtons de dénaturer les zones pavillonnaires qui doivent rester pavillonnaires (protégeons les découpages de terrain et exigeons que la destruction d’un pavillon ne puisse permettre de construire qu’un pavillon), construisons les immeubles (il en faut) dans des zones nouvelles, construisons de vraies pistes cyclables sécurisées pour nos enfants et avec une continuité (mettre un peu de peinture sur la route n'est pas une piste cyclable), adaptons les règles du PLU aux dimensions des terrains (on ne peut pas avoir les mêmes exigences pour un tout petit terrain vis-à-vis des marges de reculs et de retraits qu’un grand terrain), assouplissons les règles sur les distances entre les arbres et les limites de propriétés pour que les petits terrains puissent végétaliser, créons une ligne de tram circulaire pour éviter d’être obligé d’aller sur Bordeaux centre lorsque l’on va d’une ville périphérique à une autre, remettons sur la table le projet de grand contournement on n’en peut plus de toutes ces autoroutes qui se déversent sur la rocade de tous ces camions qui créent des embouteillages et stationnent sur les bandes d’arrêts d’urgence, développons des places de vie végétalisées dans les centres villes et les bourgs nous permettant de nous retrouver.