11e modification du PLU 3.1 : modifions le PLU pour améliorer notre cadre de vie, agissons sur le climat !
Projet
1/ Priorité absolue : stopper
1/ Priorité absolue : stopper les pertes d'espaces boisés AVEC ARBRES ADULTES, où qu'ils soient. Ce sont les arbres adultes, en équilibre avec un écosystème qui ont mis plusieurs dizaines d'années à s'installer, qui créent micro-climat, qui sont réservoir de biodiversité et surtout puits de stockage du CO2 ;
Ce sont ces arbres adultes, associés à un enracinement conséquent en volume, qui assurent la stabilité du sol et son fonctionnement de régulateur hydrique. Dans le même ordre d’idée, il est aberrant de voir des arbres adultes autour desquels la surface du sol a été artificialisée, parfois jusqu’à moins de 50 cm du tronc. Il est grand temps que les architectes d’urbanisme prennent des cours de biologie (du niveau du collège!) , avec les élus qui autorisent ou cautionnent de tels agissements, pour réaliser qu’un arbre outre son alimentation en eau et substances nourricières, RESPIRE AUSSI PAR SES RACINES !
Enfin, sur le sujet des zones urbaines aménagées d’espaces libres (type places demarché ou forum par exemple), il est impératif de conserver des arbres et quelques plantes/arbustes associés, qui doivent rester en connexion racinaire avec le sol et sous-sol naturel. Il ne s’agit pas d’installer un arbre dans 1 m³ de sol artificiel, il s’agit de laisser la possibilité à un arbre d’exploiter un volume du sol équivalent au volume de son feuillage...Ou bien alors, on parle de bonsaï urbain, mais sans incidence sur la tempérence des canicules….
2/ Rétablir la notion de COS (Coefficient d'Occupation des Sols), qui permettait autrefois de limiter la constructibilité et donc l'artificialisation des sols à des niveaux bien plus raisonnables que ceux permis actuellement. (de l'ordre de 10 à 25% maxi). Il est absolument nécessaire d'inclure dans cette notion du COS, TOUTE OCCUPATION AUTRE QUE JARDIN VEGETALISE (POTAGER OU D’AGREMENT) OU ESPACE BOISE. Doivent absolument être pris en compte dans le COS : Un garage, un hangar, une piscine, même hors sol , et une surface recouverte de dalles, d'autobloquants ou de cailloux et graviers (mode du tout-minéral très en vogue actuellement, car les propriétaires n'ont ainsi pas à entretenir une pelouse ou ramasser des feuilles ou tailler des arbres) sont autant de sources de perte de vie du sol et donc de biodiversité et de thermorégulation via l'évapotranspiration naturelle des plantes et arbres. Les constructions sont à limiter en surface, il est possible de faire du collectif en préservant un espace naturel autour (exemple de St aubin de Médoc, à l’entrèe du lieu-dit « Joli-bois »). Le contre-exemple de ce qui est absolument à proscrire est la zone en construction 100 m avant (en venant du bourg de St Aubin), où quasiment 90 % de la surface a été artificialisée, du fait de l’appétit financier de promoteurs et d’élus peu enclins à considérer les aspects « vivables » à moyen terme de leurs aménagements. Seul les aspects de gain financier immédiat semble orienter de telles décisions.
Je rajouterai que concernant les aires de jeux aménagées pour enfants, j’ai de très bons souvenir d’enfance des bacs à sable de Sarcignan, où l’on pouvait tomber de la balançoire sans se faire mal, tout en préservant la perméabilité des sols...Que penser maintenant donc des zones goudronnées , bétonnées ou couverte de « tartan » (ou élastomère équivalent) ? Là aussi, il faudrait peut-être réfléchir aux arguments des aménageurs, qui sont souvent juges et partie dans leurs solutions techniques et qui n’ont visiblement pas d’autre solutions pour faire du profit que de proposer toujours plus d’arficialisation du sol.
3/ Revoir nos modes de déplacement en privilégiant l'efficience du rail face à la gabegie du routier (même électrique), générateur de bitume, de poussières toxiques et de déchets ingérables. L'exemple de la déviation du Taillan est criant du désastre actuel : on détruit des dizaines d'hectares de forêt en zone humide sensible (ou depuis 40 ans, je mesurais environ 5°C d'écart de température par comparaison à celle de la zone intra rocade, quelque soit l'heure et la saison), pour y créer "une zone chaude", aux risques insensés de pollutions et déviation des nappes phréatiques qui sont un des derniers réservoirs d'eau relativement pure et facilement accessible pour notre survie. Le PLU doit absolument établir un ratio de voies le plus faible possible, et pour cela
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