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+["Deux poids, deux mesures ? \n\nHabitant Bordeaux depuis 10 ans, je peux dire que j’ai déjà bien vu se transformer cette ville. Lorsque j’y suis arrivé, j’appréciais particulièrement le fait que les immeubles soient peu élevés, avec de nombreuses échoppes (phénomène que l’on retrouve dans une ville comme St Brieuc en Bretagne par exemple), conférant à la ville une certaine aération de l’espace et un accès à l’horizon pour les yeux… Bordeaux était une ville où l’on voyait le ciel et où le voyait au loin… Un immeuble de quatre étages était considéré comme haut… A cette époque, le slogan « Bordeaux respire » aurait pris tout son sens. Malheureusement, plus on avance et plus Bordeaux suffoque… \nDepuis, la rue Sainte Catherine s’est densifiée avec de nouveaux espaces commerciaux, apportant toujours plus de monde dans la ville. Les Bassins à flot ont vu naître une urbanisation totalement irréfléchie, désordonnée, bétonnée et d’un autre âge (vis-à-vis incroyable entre les différents immeubles, constructions hautes, denses, oppressantes, moches, conférant au lieu un sentiment d’insécurité palpable…). Le projet Euratlantique ? Sorti de quelques bâtiments exceptionnels comme la MECA, de drôles de champignons se dresse avec, parfois, l’incongruité d’un immeuble d’habitation construit avec de vilains piliers au-dessus d’un immeuble de bureau… On favorise ici aussi la densification au détriment du beau, du respect de l’esprit architectural de cette ville, et surtout de la qualité de vie. Je plains ceux qui y trouveront leur futur chez-eux… Quand bien même ils auraient droit à un joli square en pied d’immeuble pour compenser… \nParallèlement à ces grandes largesses offertes aux promoteurs, pour les particuliers, c’est une toute autre histoire : agrandir sa maison de 10 ou 15 m² (avec accord des voisins bien sûr) sur une terrasse déjà bétonnée pour pouvoir rester dans Bordeaux et ne pas partir à 20 km ? Ah non mon pauvre monsieur. Vous êtes dans la bande des 17 mètres, en fond de parcelle. C’est un espace protégé (que personne ne voit de la rue) : aucune emprise au sol n’est tolérée. Je saurais l’accepter si la règle était la même pour tous. Mais tout cela manque cruellement de bon sens et, visiblement, il existe bien deux poids, deux mesures en matière de construction à Bordeaux. Vous avez dit « Faible avec les forts et fort avec les faibles ? »… "]

+["Deux poids, deux mesures ? \n\nHabitant Bordeaux depuis 10 ans, je peux dire que j’ai déjà bien vu se transformer cette ville. Lorsque j’y suis arrivé, j’appréciais particulièrement le fait que les immeubles soient peu élevés, avec de nombreuses échoppes (phénomène que l’on retrouve dans une ville comme St Brieuc en Bretagne par exemple), conférant à la ville une certaine aération de l’espace et un accès à l’horizon pour les yeux… Bordeaux était une ville où l’on voyait le ciel et où le voyait au loin… Un immeuble de quatre étages était considéré comme haut… A cette époque, le slogan « Bordeaux respire » aurait pris tout son sens. Malheureusement, plus on avance et plus Bordeaux suffoque… \nDepuis, la rue Sainte Catherine s’est densifiée avec de nouveaux espaces commerciaux, apportant toujours plus de monde dans la ville. Les Bassins à flot ont vu naître une urbanisation totalement irréfléchie, désordonnée, bétonnée et d’un autre âge (vis-à-vis incroyable entre les différents immeubles, constructions hautes, denses, oppressantes, moches, conférant au lieu un sentiment d’insécurité palpable…). Le projet Euratlantique ? Sorti de quelques bâtiments exceptionnels comme la MECA, de drôles de champignons se dresse avec, parfois, l’incongruité d’un immeuble d’habitation construit avec de vilains piliers au-dessus d’un immeuble de bureau… On favorise ici aussi la densification au détriment du beau, du respect de l’esprit architectural de cette ville, et surtout de la qualité de vie. Je plains ceux qui y trouveront leur futur chez-eux… Quand bien même ils auraient droit à un joli square en pied d’immeuble pour compenser… \nParallèlement à ces grandes largesses offertes aux promoteurs, pour les particuliers, c’est une toute autre histoire : agrandir sa maison de 10 ou 15 m² (avec accord des voisins bien sûr) sur une terrasse déjà bétonnée pour pouvoir rester dans Bordeaux et ne pas partir à 20 km ? Ah non mon pauvre monsieur. Vous êtes dans la bande des 17 mètres, en fond de parcelle. C’est un espace protégé (que personne ne voit de la rue) : aucune emprise au sol n’est tolérée. Je saurais l’accepter si la règle était la même pour tous. Mais tout cela manque cruellement de bon sens et, visiblement, il existe bien deux poids, deux mesures en matière de construction à Bordeaux. Vous avez dit « Faible avec les forts et fort avec les faibles ? »… "]

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+["Deux poids, deux mesures ? \n\nHabitant Bordeaux depuis 10 ans, je peux dire que j’ai déjà bien vu se transformer cette ville. Lorsque j’y suis arrivé, j’appréciais particulièrement le fait que les immeubles soient peu élevés, avec de nombreuses échoppes (phénomène que l’on retrouve dans une ville comme St Brieuc en Bretagne par exemple), conférant à la ville une certaine aération de l’espace et un accès à l’horizon pour les yeux… Bordeaux était une ville où l’on voyait le ciel et où le voyait au loin… Un immeuble de quatre étages était considéré comme haut… A cette époque, le slogan « Bordeaux respire » aurait pris tout son sens. Malheureusement, plus on avance et plus Bordeaux suffoque… \nDepuis, la rue Sainte Catherine s’est densifiée avec de nouveaux espaces commerciaux, apportant toujours plus de monde dans la ville. Les Bassins à flot ont vu naître une urbanisation totalement irréfléchie, désordonnée, bétonnée et d’un autre âge (vis-à-vis incroyable entre les différents immeubles, constructions hautes, denses, oppressantes, moches, conférant au lieu un sentiment d’insécurité palpable…). Le projet Euratlantique ? Sorti de quelques bâtiments exceptionnels comme la MECA, de drôles de champignons se dresse avec, parfois, l’incongruité d’un immeuble d’habitation construit avec de vilains piliers au-dessus d’un immeuble de bureau… On favorise ici aussi la densification au détriment du beau, du respect de l’esprit architectural de cette ville, et surtout de la qualité de vie. Je plains ceux qui y trouveront leur futur chez-eux… Quand bien même ils auraient droit à un joli square en pied d’immeuble pour compenser… \nParallèlement à ces grandes largesses offertes aux promoteurs, pour les particuliers, c’est une toute autre histoire : agrandir sa maison de 10 ou 15 m² (avec accord des voisins bien sûr) sur une terrasse déjà bétonnée pour pouvoir rester dans Bordeaux et ne pas partir à 20 km ? Ah non mon pauvre monsieur. Vous êtes dans la bande des 17 mètres, en fond de parcelle. C’est un espace protégé (que personne ne voit de la rue) : aucune emprise au sol n’est tolérée. Je saurais l’accepter si la règle était la même pour tous. Mais tout cela manque cruellement de bon sens et, visiblement, il existe bien deux poids, deux mesures en matière de construction à Bordeaux. Vous avez dit « Faible avec les forts et fort avec les faibles ? »… "]

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+["Deux poids, deux mesures ? \n\nHabitant Bordeaux depuis 10 ans, je peux dire que j’ai déjà bien vu se transformer cette ville. Lorsque j’y suis arrivé, j’appréciais particulièrement le fait que les immeubles soient peu élevés, avec de nombreuses échoppes (phénomène que l’on retrouve dans une ville comme St Brieuc en Bretagne par exemple), conférant à la ville une certaine aération de l’espace et un accès à l’horizon pour les yeux… Bordeaux était une ville où l’on voyait le ciel et où le voyait au loin… Un immeuble de quatre étages était considéré comme haut… A cette époque, le slogan « Bordeaux respire » aurait pris tout son sens. Malheureusement, plus on avance et plus Bordeaux suffoque… \nDepuis, la rue Sainte Catherine s’est densifiée avec de nouveaux espaces commerciaux, apportant toujours plus de monde dans la ville. Les Bassins à flot ont vu naître une urbanisation totalement irréfléchie, désordonnée, bétonnée et d’un autre âge (vis-à-vis incroyable entre les différents immeubles, constructions hautes, denses, oppressantes, moches, conférant au lieu un sentiment d’insécurité palpable…). Le projet Euratlantique ? Sorti de quelques bâtiments exceptionnels comme la MECA, de drôles de champignons se dresse avec, parfois, l’incongruité d’un immeuble d’habitation construit avec de vilains piliers au-dessus d’un immeuble de bureau… On favorise ici aussi la densification au détriment du beau, du respect de l’esprit architectural de cette ville, et surtout de la qualité de vie. Je plains ceux qui y trouveront leur futur chez-eux… Quand bien même ils auraient droit à un joli square en pied d’immeuble pour compenser… \nParallèlement à ces grandes largesses offertes aux promoteurs, pour les particuliers, c’est une toute autre histoire : agrandir sa maison de 10 ou 15 m² (avec accord des voisins bien sûr) sur une terrasse déjà bétonnée pour pouvoir rester dans Bordeaux et ne pas partir à 20 km ? Ah non mon pauvre monsieur. Vous êtes dans la bande des 17 mètres, en fond de parcelle. C’est un espace protégé (que personne ne voit de la rue) : aucune emprise au sol n’est tolérée. Je saurais l’accepter si la règle était la même pour tous. Mais tout cela manque cruellement de bon sens et, visiblement, il existe bien deux poids, deux mesures en matière de construction à Bordeaux. Vous avez dit « Faible avec les forts et fort avec les faibles ? »… "]

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Version créée le 03/05/2021 15:44