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Contribution du syndicat de

Avatar: LESTYNEK Dominique LESTYNEK Dominique

Contribution du syndicat de quartier de Pessac-Bourg par son Président SAIGE-FORMANOIR/CAMPUS MONTAIGNE MONTESQUIEU/LA PAILLERE-COMPOSTELLE PROPOSITIONS URBANISME ET ENVIRONNEMENT Les trois secteurs spécifiques du projet Inno-Campus : Saige-Formanoir/Campus Montaigne-Montesquieu/La Paillère-Compostelle ne peuvent être pris en compte globalement pour atteindre les objectifs fixés et pour réaliser les propositions faites qu’en retenant un périmètre pertinent du projet à savoir : • La rocade de l’avenue de Saige jusqu’à l’échangeur 16 ; • Les cours du Général de Gaulle et de la Libération ; • L’avenue Pey Berland ; • L’avenue Robert Escarpit (limite avec le Campus Bordes); • L’avenue du Docteur Albert Schweitzer ; • L’avenue du Maréchal Juin ; • L’avenue de Saige Dans ce cadre géographique les trois secteurs Saige-Formanoir/Campus Montaigne-Montesquieu/La Paillère-Compostelle ont en commun au XXème siècle, à leur origine, des terres et des domaines agricoles (pâtures, vignes, bois…) avec notamment: • Saige-Formanoir : domaine avec château (Saige Dufort Manoir) ; • Campus Montaigne Montesquieu : domaines avec château (Brivazac ; Rocquencourt…) ; • La Paillère-Compostelle : Prieuré de Bardenac (1ère étape de pèlerins sur les chemins de Compostelle [voie de Tours]depuis Bordeaux) et son hameau. C’est dire l’importance considérable de l’environnement (et de l’histoire de Pessac en particulier) dans ces secteurs avant leur urbanisation. Cette urbanisation s’est développée sur trois axes essentiels : • La domination de la voiture individuelle dans la seconde moitié du XXème siècle ; • Une extension urbaine désordonnée après l’implantation initiale, sans plan d’ensemble, sous forme de petits immeubles, au détriment des espaces naturels et de la fluidité sociale ; • Une forte spécialisation et séparation des secteurs : o Saige-Formanoir : habitat très social ; o Campus Montaigne-Montesquieu : enseignement supérieur et recherche ; o La Paillère-Compostelle : logement collectif privé principalement universitaire et défiscalisé. La maîtrise de ces dérives consiste à trouver des synergies entre ces trois secteurs avec des solutions gagnant-gagnant et un rôle d’exemplarité que peut jouer l’Université de Bordeaux en s’orientant vers : • un Campus Montaigne Montesquieu desservi par le tramway B mais sans voiture grâce à : o la réalisation de la ceinture moyenne de ce Campus (contournement du village 4 et sortie par un giratoire pour accès à la rocade (échangeur 16) via l’IUT d’une part et depuis le pont de Naudet rejoindre l’avenue Pey Berland avec des giratoires au niveau de la piscine et du Space Campus) ; o des parcs relais multimodaux de persuasion en silos aux principaux accès ; • un grand Mail-Promenade piétons et vélos sur la base de l’Esplanade des Antilles relié à Saige Formanoir (Allée des Epoux Reyraud) et à La Paillère-Compostelle (Avenue de Bardenac et Compostelle et même au Bois de Laburthe avec la passerelle piétonne envisagée sur la rocade ; • la poursuite de la piste cyclable de rocade venant de Saige et pouvant atteindre la Passerelle de Bénédigue (Talence-Thouars/Prison de Gradignan); • Satisfaire les besoins immobiliers de l’Université en réutilisant prioritairement une ou des tours de Saige et secondairement les parcs «privatifs » de stationnement avec des surfaces réduites à de simples zones de livraisons ; • Ne pas concurrencer les commerces périphériques notamment sur les secteurs de Saige-Formanoir et La Paillère-Compostelle mais aussi de Chiquet-Fontaudin et Brivazac-Candau ; • Implanter les logements des étudiants et des personnels d’enseignement ou techniques de préférence (y compris pour les promoteurs privés) dans ou proches des quartiers animés comme Pessac-Centre desservi par une gare TER. • Pratiquer une dé-densification urbaine car par l’extension des constructions (y compris les multiples parcs de stationnement) ce Campus est devenu un cul de sac environnemental qui ne va plus mériter cette appellation de « Campus » ! Pour SAIGE-FORMANOIR : • Etudier la possibilité de transposer du Campus Montaigne-Montesquieu l’expérience à ce quartier sans voiture avec des parcs de stationnement en silos aux abords ; • Proscrire toute pénétrante automobile ; • prioriser les modes actifs qui doivent faire le lien entre les secteurs comme le grand Mail-Promenade, la piste de rocade prolongée et la passerelle sur la rocade vers le Bois de Laburthe à Gradignan, le prolongement de la piste de Bougnard vers la piste de rocade au niveau des jardins familiaux ; • Recréer des espaces d’intimité dans une nature retrouvée ; • réhabiliter l’ensemble des tours (ces tours constituent un patrimoine architectural à préserver et un type d’immeuble qui participe peu à l’imperméabilisation des sols car trois tours= environ 300 maisons individuelles), avec une visée environnementale et de réelle mixité en lien étroit avec l’Université variant ainsi leurs usages ou d’ascension sociale par l’acquisition des logements par leurs occupants; • pratiquer une dé-densification sociale car Saige-Formanoir est devenu un cul de sac social pour personnes défavorisées. La réappropriation de tours par l’Université proche, est de nature à atteindre ce but tout en ne faisant pas du Campus une proie foncière et justifiant encore son appellation. La possibilité d’installer aussi des services publics regroupés comme par exemple ceux de la Métropole actuellement exilés dans nos zones d’activités doit être sérieusement étudiée ; • Préserver et conforter les commerces et les services. Pour LA PAILLÈRE-COMPOSTELLE : • Prolonger le grand Mail-Promenade du Campus sur les avenues de Compostelle et de Bardenac ; • Réaliser la moyenne ceinture du Campus est de nature à réduire fortement les incidences du trafic automobile sur le quartier et à fluidifier tout en sécurisant ce trafic ; • Créer un « petit » parc public avec jeux d’enfants et ateliers d’entrainement sportif au niveau de la résidence de Compostelle le long de l’avenue de Bardenac ; • Fixer des règles de construction de logements familiaux pour rééquilibrer la population du quartier avec des familles ; • Préserver et conforter les commerces et les services comme une maison de quartier et un square ; • Protéger également les éléments historiques comme le prieuré de Bardenac (bâtiments, cimetière, cheminements…) des chemins de Compostelle; • Préserver les espaces naturels subsistants et les ouvrir au public comme par exemple au village de France et résidence Compostelle ; • Identifier avec l’Université les chemins de Compostelle menant au Prieuré de Bardenac. EPILOGUE : Ces propositions s’inscrivent clairement dans une perspective de développement durable des trois secteurs impliqués, d’économie des ressources, de réduction des gaz à effet de serre, d’une amélioration sensible du cadre de vie pour tous. Les pouvoirs publics, la Métropole, les mairies concernées, l’Université seront jugés aux suites données !
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