Si réduire la présence des motorisations est une nécessité, elle ne peut se faire que sur un temps programmé et en s’articulant autour de solutions qui ne s'appuient pas seulement sur de gros transports collectifs.
Questionnement autour des mobilités motorisées : associer mobilitées autonomes, diminution de la place de la voiture, transports de masse et transhumance de loisirs ou nécessaires est une gageure...
Chaque quartier, chaque habitant, de nos banlieues ou résidences universitaires aspirent à la tranquillité, à la proximité, à l’accessibilité, à la mobilité. Le territoire du B.I.C. est traversé par une ligne de métro (et des lignes de bus, une voie chemin fer), une autoroute et une rocade qui créent des frontières et bien sûr dans leur lots d’utilités son lot de nuisances.
Doit-on saucissonner encore plus ce territoire par de nouveaux grands axes de circulations ?
Ne doit-on pas plutôt optimiser l’existant et les mobilités naturelles. Après avoir fracturé les axes circulants on redécouvre que l’on a créé les problèmes de transferts.
Le quartier résidentiel de Saige-Formanoir, les résidences étudiantes, ou le parc privé doivent-ils en faire les frais ?
Les ralentissements, embouteillages sont le résultat des quelques nœuds, croisements ou franchissements qui se trouvent sur le territoire résultant d’un aménagement mal concerté. Même si ce territoire va voir se renforcer son attractivité et donc la transhumance en provenance d’autres territoires métropolitain ou périphérique, améliorons l’existant en l'optimisant.
Les franchissements des rocades sont inadaptés ou insuffisants tout au moins pour les mobilités douces. Ils s’accompagnent de ratés dans le partage de l’espace motorisé par exemple. Les carrefours ou les franchissements de ligne tram ou les entrées/sorties sur les quartiers ou secteur d’activités, sont souvent sources d’étranglement.
A l'échelle d’un quartier comme Saige Formanoir (mais applicable en d’autres endroits du BIC) tenir compte de sa fonction résidentielle à l’image d’autres secteurs de Pessac ou Gradignan, est une aspiration légitime. La mise en place de circulation réduite sous forme giratoire par exemple (sens unique, 30Km/h) peut être une partie de la réponse, accompagnée de la création de pistes cyclables protégées dans un objectif de réduction de l’emprise de la voiture va dans le sens de l’histoire.
La réouverture des points d’accès qui ont été fermés dans le passé, couplée à des “tournes à droite” pour entrer ou sortir, ajouterait un complément utile en créant de la fluidité (pollution, temps) sur les axes et équipements déjà existant en limitant les croisements. Cela augmenterait aussi la sérénité sans allonger les trajets et sans créer des transhumances par de nouvelles voies motorisées traversant les habitats.
Basculer, reconvertir vers des équipements de mobilités douces plutôt qu’augmenter les surfaces motorisées.
Veiller à ne pas créer de nouveaux nœuds par des transferts à travers de nouveaux équipements mais plutôt se concentrer sur les franchissements pour les mobilités douces (voir les questionnements).
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