Projet BAHIA à Talence - Mise en compatibilité du PLU : enquête publique

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Source: {"body":{"fr":"Rapport de Julie DUMONT , garante de la concertation préalable désignée par la CNDP (Commission Nationale du Débat Public) : les arguments défavorables au projet (cf pages 15-16-17 )\r\n- Le choix du site de Bagatelle pour la réalisation du projet. Le site de Bagatelle se situe sur un terrain de 7Ha alors que le site de Robert Picqué comprend 25 Ha. - La concentration urbaine forte nécessaire sur le terrain contraint de Bagatelle. La taille du site ne permettra pas selon certains d’étendre l’activité dans le futur en cas de besoin, ce qui aurait été plus facile sur Robert Picqué. - Le projet présenté n'offre pas de perspectives pour un futur développement sinon en hauteur, ce qui a ses limites. - Destruction d’un bâtiment d’intérêt patrimonial. - Le site est déjà jugé difficile d’accès dû à une forte circulation (notamment aux heures de pointe) dans ce secteur et des difficultés également dues aux stationnements. Beaucoup s’inquiètent de la sur-densification du quartier et du site. - Les 243 logements prévus par Cogedim à l’entrée du site. - Les répercussions du projet sur le stationnement de proximité à Talence, mais aussi à Bègles. - 1400 salariés sont prévus sur le site, et de l'offre de 700 places de stationnement pour accueillir, salariés, patients, consultation, visiteurs. - Le fait que la Maison protestante de Bagatelle soit un opérateur privé et confessionnel, versus l’HIA qui est un établissement public. Le partenariat public/privé est remis en question. - Les modalités de financements ne font apparaître que les dépenses du projet mais pas les recettes générées par la vente de terrains dans l’opération. - l'opacité sur les décisions prises : choix du lieu et prise en compte des données réelles dans l'évaluation des coûts. -Les transports en commun ne sont pas performants autour du site de Bagatelle, pas de tram et une ligne de bus, la Liane 5 déjà en difficulté. - Le manque d’espaces, d’espaces verts comme un frein au bien-être des patients et usagers. - La destruction des Espaces Boisés Classés, notamment les vieux cèdres sur le site de Bagatelle. - La réduction de la végétation présente sur Bagatelle, disparition d’un parc dont les riverains ont besoin. - Un manque de dialogue citoyen sur l’élaboration du projet. Une concertation tardive dans le déroulement du projet. Des décisions prises en amont, notamment par le Ministère de la Défense ne permettent aujourd’hui de discuter que les modalités de mise en œuvre du projet. - La difficulté d’accès à l’information sur l’accord signé le 6 décembre 2016 par les autorités de tutelle en présence d’élus girondins ; un recours à la Commission d’accès aux documents administratifs (CADA) a été nécessaire pour en avoir une communication publique. - Manque d’information sur l’insertion urbaine du projet dans son environnement. - Manque de réactivité des urgences à prévoir face à une population grandissante. - La perte annoncée d’une centaine de lits en hospitalisation au profit de l’ambulatoire (450 à 350). - La qualité architecturale du futur bâtiment d’habitation de Cogedim est l’objet de plusieurs interrogations : sa hauteur prévue de 22 mètres est-elle compatible avec la séquence urbaine de la rue de Toulouse ? Il va renforcer le côté enclavé de la route de Toulouse. - Le projet ne prévoit pas de couloir prioritaire pour les Bus /AMBULANCES et TAXIS. - La suppression d’emplois de médecins militaires. - Le parking qui va coûter cher sur Bagatelle et qui profitera à des opérateurs privés. - En cas de parkings payants sur Bagatelle et dans le quartier, il va y avoir des stationnements sauvages dans les résidences privées alentours. - Le personnel de Bagatelle ne dispose déjà pas de stationnements suffisants aujourd’hui. - Des aménagements récents avaient été réalisés sur le site Robert Picqué notamment au niveau des urgences. Il y a un gaspillage de l’argent public. - Un projet dont la finalité serait les restrictions budgétaires et la modification du rôle de l’armée. - La suppression des services apportés par l’héliport du site Robert Picqué. - La suppression du département « Santé Voyages Vaccinations » et du laboratoire d’analyse intégré de Robert Picqué. - Le fait que disparaisse la seule structure départementale de référence pour faire face à des catastrophes, notamment dans le cadre NRBC (Nucléaire, Radiologique, Bactériologique, Chimique) - L’impact du projet et des parkings souterrains sur les nappes phréatiques situées sous le site de Bagatelle. - Le confort thermique des bâtiments neufs est souvent inférieur aux bâtiments anciens. Il faudra de la climatisation et ça engendrera un coût supplémentaire. - La gêne occasionnée par les travaux sur une période de 4 ans. - La mise en double sens de la rue Robespierre va occasionner des problèmes supplémentaires pour les habitants de la résidence du Quadrige. - Dépréciation des logements actuels du quartier. - Les nuisances sonores engendrées par le ramassage des ordures et le déchargement des camions de livraison. L’augmentation de l’activité va aggraver ces nuisances. - Les nuisances sonores engendrées par les véhicules d’urgence (110 par jour). \r\n"},"title":{"fr":"Rapport de Julie DUMONT ,"}}

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