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Je pense comme beaucoup que l’artificialisation des sols dans cette zone serait une erreur. Nous vivons dans une métropole déjà très (trop) minéralisée. Il me semble donc nécessaire de conserver de larges zones où la biodiversité serait protégée. Je soutiens donc l’idée de création d’une forêt urbaine sur cette zone, du moment qu’une étude d’impact sur la biodiversité actuellement présente est réalisée avant. J’ajouterai même que, au vu de l’urgence climatique, il serait préférable que cette forêt soit plantée selon la méthode développée au Japon par Akira Miyawaki. Cette méthode, qui a largement fait ses preuves permet de reproduire une forêt native en moins de 30 ans (contre 300 ans normalement). Ce type de forêt, qui n’exploite que des essences végétales indigènes (présentes dans la région depuis plusieurs milliers d’années) est la plus à même de supporter les évolutions climatiques à venir et sa croissance rapide permettrait de piéger rapidement de grandes quantités de CO2. Enfin, ce type de forêt étant très dense (c’est la compétition entre les plantes qui leur permet de pousser si vite) elle ne sera que peu praticable pour les promeneurs et offrira donc une zone uniquement réservée au développement et à la préservation de la faune et de la flore.